Ca tourne encore un peu. Les yeux fermés, la tête avachis sur ses bras, Chikkou attend. Qu’elle idée d’autant picoler la veille. Oh c’était drôle, c’était sympa… Sauf que la barre qui lui tasse le front ne lui donne envie que de s’enterrer sous un kilomètre de couvertures et d’hiberner comme les grands ours de Yama. Il a été con, et le pire c’est qu’il l’a vu venir, hier soir, lorsque l’alcool a fait son grand retour au moment où il est arrivé devant la porte de son appartement, lors de ce moment glorieux où – quinze minutes durant – il a désespéré de mettre cette putain de clefs dans la serrure. Putain de clef qui, si vous voulez tout savoir, n’était pas la bonne. C’était même pas le bon trousseau… Passons.
Il doit être sept heure et quart et, lorsqu’il est arrivé à la caserne quelques minutes plus tôt, il a fait rire la réceptionniste. Il l’avait prévenu du plan quelques jours plus tôt et elle l’avait prévenu que c’était une mauvaise idée. Il lui avait répondu que :
« Vous imaginez l’état dans lequel ils vont arriver !? — Et vous ? »
Et il n’avait rien trouvé à dire. Mais, encore une fois passons.
Quelques minutes s’écoulent et il se redresse difficilement. Il avise les quelques viennoiseries qu’il a acheté sur la route, ainsi que le thermos de deux litres de café. Ca va leur faire du bien à tous, il n’en doute pas. Il se lève, vérifie l’ensemble de la pièce. Un grand tableau noir couvre le mur le plus proche de la porte, de nombreuses craies colorées attendent d’être utilisées. Trois carnets, une ombrelle blanche imprimée sur la couverture, trônent lamentablement sur la table la plus proche de l’entrée. L’encre utilisé pour faire les ombrelles est du même genre que celui utilisé pour les ombrelles elles-mêmes : il changera de couleur moyennant une toute petite dose de chakra.
Son carnet à l'ombrelle cramoisie est devant lui, quelques notes y figurent déjà : axes de réflexion, points nécessaires à la confection des bases, utilité supposée de chacun et… écrit en rouge, encadré par des traits largement appuyés et repassés :
Citation :
Kazekage à 14h !!!!!!!!
Il relit ça, se souvient que c’est pour cela qu’il a dit aux autres de venir aussi tôt : pour qu’ils aient tant l’occasion de réfléchir que de décuver. Il soupire et, tandis qu’il se décide à remonter – aux trois-quarts, faut pas déconner – les stores qui obscurcissent encore la pièce, la porte de la pièce s’ouvre. Il se tourne, sourit au mieux.
« Salut, suffisamment dormi ? »
Oui, il ne demande même pas la qualité du sommeil, seulement sa quantité.
~ Le réveil est violent, la tête dans l’dersh s’accompagnant d’un mal de crâne carabiné et d'énormes poches en dessous des yeux. L’alcool c’est un connard, il est ton pote pour la soirée et le lendemain te fait un coup de pu**... Elle traîne la patte, il est tôt et ça la soule sévère, noter le jeu de mots… Elle s’installe à la table de la cuisine, sous le regard du “Je te l’avais bien dit” de sa mère. Elle lui fait un spitch, mais dans la tête de la jeune femme c’est “Je t’aime maman, tu as raison, mais ta gueule s’il te plait, j’ai mal…”. Elle lui donne des fruits à manger et une mixture à boire, lui disant que les vitamines, c’est bon contre la gueule de bois.
{Hina} - Tu es la meilleure !
~ Lui balance-t-elle en lui embrassant le front et partant de la maison en trainassant. Le chemin pour aller au rendez-vous qui pourtant n’est pas bien loin, n’a jamais paru aussi long et éprouvant, puis ce bruit de ville, les gens, toussa, p’tain… Ça fait mal au crâne, bordel. Elle est en plus grave crever, qu’est-ce qu’elle regrette sa soirée d’hier… Péniblement, elle atteignit l’endroit, un réceptionniste avec un grand sourire lui balance :
{Réceptionniste} - Bien le bonjour, vu votre mine déconfite, nul doute que vous devez être une des invitées de monsieur Kinoko. Il vous attend en haut des escaliers, du premier étage à la troisième porte à votre droite. Bon courage, hu hu hu…
~ Elle lui fait un geste amical pour le remercier, mais elle avait le sale goût que celui-ci se foutait de sa gueule, non ? Elle se fait peut-être des idées. Elle grimpe, sans motivation les dits escaliers et une fois atteint l’étage, prend la direction de la fameuse porte, elle entre et forcément, son chef d’équipe est déjà présent. Il lui balance un "Suffisamment dormi ?” sérieux ? Mec, tu as vu sa tronche ? D’ailleurs la sienne n’est pas des mieux.
{Hina} - Salut chef ! T'es sérieux avec ta question à la con ?
~ Vlan… La violence des mots, faut dire que d’habitude elle est douce et gentille, mais on va dire que le marteau qui lui matraque la tête n’aide pas à être aimable. Puis c'était sa première cuite et donc sa première gueule de bois. Il y a des nouvelles expériences dont on aurait bien envie d’éviter. Elle s’installe lourdement sur une chaise et s’affale sur la table en face, elle fit même pas attention au carnet et éventuellement à la couleur de l’ombrelle dessus. Elle s’en fout, elle veut dormir bordel…
Il avait zappé. Une note sur le bras, voilà ce qui venait de donner tout sens au début de journée du grand roux. Celui-ci s’était réveillé sur la plage et son chandail manquait à l’appel, pour son pantalon, encore heureux, il ne se trouvait pas très loin. Une brise légère lui chatouilla le petit éléphant, pas besoin de vous faire un dessin, il était nu comme un ver de terre….
Planté juste à côté de son lit improvisé, une vague idée de l’hirondelle et du pourquoi elle ne lui a pas servi d’oreiller, il c’est simplement endormi ici. Dans sa tête, il était sûr d’avoir fini à draguer des minettes avec Hiro, Chikkou était parti en premier et Hina lui avait échappé, il ne se rappelait pas grand-chose, simplement qu’il était dans une équipe et que cette note devait lui indiquer le chemin à suivre. Qui l’avait fait ? Aucune idée, mais l’artiste lui avait également fait un cœur sur le mamelon et des ailes dans le dos.
Vacillant, son mal de tête vint lui rappeler que l’heure de se mettre en action avait sonné. D’un pas mécanique, il s’était dirigé vers la mer, utilisant le peu de motivation qu’il avait pour se propulser vers un réveil des plus rafraichissant. La mer, un bain naturel tout désigner pour un alcoolique en déroute, s’en était ridicule, si bien qu’un couple le sifflait, ou sifflait la vue.
Comme les autres, il finit par trouver le chemin de la salle de réunion, la réceptionniste lui indiqua le bac à objet perdu ou bien entendu, il ne trouva qu’un t-shirt trop petit qui fendit au niveau des bras, révélant également son nombril. Mieux que rien, se dit-il en pénétrant dans la salle réservée par le champignon, suivant l’odeur du café comme s’il était chez les narcotiques anonyme.
-jour.
Bon aurait été trop facile, disait-il en relevant à peine une main. Il s’évacha sur la première chaise en sécurisant la poubelle de l’entrée, attrapa un café et vomi directement ce qu’il avait dans le ventre.
« Zzzzzz- » Une main vient lui pincer le nez. Les ronflements s’intensifient.
« ZZZZZZ !! » Il se réveille en sursaut. Il touche sa gorge, ses poumons. Il est sûr de s’être étouffé. Pourtant il n’en est rien. Il voit un enfant courir en rigolant. Sale mioche.
Les paupières lui tombent, il a envie de retourner dans les bras de morphées, de reprendre son rêve où il l’a arrêté, de ronfler comme il n’a jamais ronflé de sa vie. Mais y a quelque chose qui le turlupine. Il n’est pas réveillé mais il reconnaitrait cette odeur entre mille, cette odeur salée. Les vagues frappent les pontons, frappent la coque du dériveur sur lequel il se trouve. La voile solitaire tangue au gré des vents. Il se redresse, comprends qu’il est au port, mais ne se souvient de rien. Il jette un coup d’œil aux alentours, est brutalement coupé dans son élan.
« Ouch ! » Il vient de se prendre la bôme en pleine tête. Une magnifique trace rouge vient barrer son crâne. S’il n’avait pas mal au crâne à cause de tout l’alcool qu’il a ingurgité, voilà chose faite. Il se lève. Titube.
« Ça tangue ça race sur ce rafiot ! » gémit-il. Il lui faut à peine deux pas, deux pas pour se jeter à genoux, et vomir par-dessus bord. Bien. Maintenant qu’il a le ventre vide, il se sent un peu mieux.
Désormais sur le ponton, il entame de revenir vers la ville. Les marins le dévisage d’un œil mauvais. Y a pas à dire : il a vraiment une sale gueule. En plus d’avoir une marque rouge sur le front, des poches sous les yeux et l’air ahuri. Ses mains sont remplies d’écritures. Il voit quelques dessins, certainement fait par les enfants et puis il y a ce mot écrit, repassé quatre fois, sur la paume de sa main : REUNION ! Il papillonne des yeux, sans trop comprendre. Il se souvient d’avoir picolé. Un peu trop picolé. Chikkou était parti le premier. Il avait tenté d’embobiner Hina, sans succès. Et il avait tenté de dragué quelques minettes avec Mayuri. Et après… Après… Le vide. Le néant. Un trou noir. Le soleil lui défonce la rétine, il a l’impression de ne pas marcher droit. Il regarde intensément ce mot écrit sur sa main. Et puis ça lui revient, cette évidence :
« Putaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaain !!! Je suis en retard !!! »
« Vous devez être le dernier. » Arrivé sur les lieux de ladite réunion, il offre un bâillement à s’en décrocher la mâchoire à la réceptionniste qui l’accueille en gloussant. Il a mauvaise mine. Ils ont tous mauvaise mine. Hiro s’en rend compte lorsqu’il rentre dans la pièce : y en a pas un pour rattraper l’autre. Chikkou a des valises sous les yeux. Hina est avachie sur la table. Mayuri… ça sent pas très bon de son côté et…
« Vaaaache t’es à poil gros ! Un peu de respect pour nos yeux le nudiste ! » Il lui balance une toge au visage avant de prendre place à la table.
« ‘Jour tout le monde. » Il s’approprie une belle quantité de viennoiserie avant de leur glisser.
« Permettez que je goûte hein, ‘cas où ce serait empoisonné, on sait jamais- » Avant d’en avaler quelques-unes pour satisfaire son estomac contrarié et de s’affaler contre le dossier de sa chaise en fermant les paupières.
Ne jamais vendre l'ombrelle avant de l'avoir bourrée
ft. la gueule de bois
L’intervention d’Hina le fait sourire malgré lui. Il penche la tête tandis qu’elle s’installe sur une table et s’affale. Il faut que les autres arrivent avant de parler de tout…
« Evidemment que je suis sérieux… Je sais bien que le sommeil de l’ivre mort ne sert à rien. »
Il lui sourit, soupire de désespoir en voyant Mayuri débarquer. Il est… Il est éclaté complet celui-ci, hors d’état de nuire diraient probablement certains. L’Hizori attrape un café, vomi sa nuit… Et la Kazekage arrive à 14h. Le champignon soupire derechef. Ils sont dans la merde.
« Mayu… Tu vas pas aimer ce que j’ai à vous annoncer dès qu’Hiro sera… »
Le moine arrive pile à ce moment-là. Il baille d’entrée de jeu… Mais il semble au champignon que celui-ci est à peu prêt aussi alerte que lui. Ca tombe bien. Il rit en entendant ses sempiternelles excuses, sans fond et pleines de formes.
« Bien… Puisque tout le monde est arrivé, on va commencer par du facile, vous voulez bien ? »
Il leur sourit.
« Aujourd’hui, nous allons évaluer des bases dont je parlais hier soir, bases qui seront à disposition de tous les Sunajins. »
Il leur laisse un instant, sert une tournée de café.
« Buvez les enfants. » Un rire léger s’échappe de ses lèvres tandis qu’il se saisit de sa propre tasse et en tire une lampée. « Il y a deux choses que j’aimerais vous annoncer avant qu’on s’y mette. »
Il marque une pause, s’assure de ne pas en avoir parlé hier soir… Est incapable de le confirmer.
« Tout d’abord, Hiro, tu seras le vice capitaine de cette équipe. Certaines des attributions que ma accordée la Kazekage font que je ne serai pas à Suna de manière permanente. En mon absence, tu auras la charge de l’équipe. Tu as toute ma confiance pour ce point. »
Il soupire, mord dans une viennoiserie.
« Ensuite, notre Kazekage sera là dans… » Il regarde l’horloge pendue au mur. « Un peu plus de six heures pour que nous lui expliquions notre projet. » Une lueur sadique illumine son regard. « Donc il va falloir se réveiller, s'activer et surtout s’habiller. »
Cette dernière remarque est pour l’Hizori, a qui il fait un clin d’œil. Le Kinoko enchaîne dès lors une rapide série de mudra et fait pousser quelques champignons, qu’il dépose devant ses camarades.
« C’est pour le mal de crâne. Je reviens dans cinq minutes, je vais m’occuper de… » Il jette un coup d’œil à la poubelle « de ça… Profitez-en pour réfléchir un peu à nos bases. »
Il l’attrape avec deux doigts, se dirige vers la porte. Deux ou trois minutes s’écoulent avant qu’il ne revienne avec la poubelle propre et le visage rincé. Il jette un œil à ses camarades, va ouvrir deux fenêtres pour éviter que l’odeur ne s’imprègne partout.
« Bien ! Ceci étant fait. »
Il attrape une carte de Kaze roulée dans un coin de la salle, l’attache au tableau à l’aide d’aimants.
« Notre objectif, donc, est de créer un réseau de bases secrètes à destinations des Sunajins et réparties dans le pays tout entier, de préférence à proximité de grands axes de déplacement. Ces bases auraient pour but principal de permettre à une équipe ou un individu en situation difficile de s'y retirer le temps de se reprendre des forces. »
Il se saisit d’un feutre, entoure quelques zones en rouge. La plupart sont à mi-chemin entre Rôran est une autre cité importante de Kaze ; une dernière est entre Suna et la capitale du pays.
« Vous avez des idées ? »
S’il était honnête, Chikkou leur dirait qu’il a déjà – peu ou proue – déterminé les rôles de chacun. Il les a évoqués hier soir… Mais la team O n’est pas une équipe où seul le chef aide les autres membres à s’améliorer. Il veut que cette équipe soit un magma d’évolution, leur laisse donc la parole.
~ L’entrée de Mayuri, ne fut pas remarquer par la jeune femme. Ou disons, qu’à moitié. Elle n'avait même pas la force de lever la tête et encore moins l’envie de bouger ses lèvres pour lui répondre. Sauf que son collègue eut la brillante idée de dégueuler dans une poubelle. Le bruit dégueulasse s'accompagne d’une odeur horrible mélangeant la bile et l’alcool.
{Hina} - Putain… Mais tu es dégueulasse !
~ Dit-elle en restant sa tête coller sur la table, mais lanceant un regard noir au gerbeur professionnel… Elle ne gueula même pas, trop mal la tête pour ça. “Quelle journée de merde…” pensa-t-elle. Faut dire qu’elle n’a pas tord, ça commence fort. Gueule de bois, courbature et maintenant une odeur nauséabonde plane dans la pièce. De temps en temps entrecoupé par celle du café que le chef avait préparé à l’intention de ses poulains.
~ Fut ensuite autour du moine de débarquer et Hina ne changa pas de réaction pour autant. Mais au timbre de la voix de celui-ci, il paraissait plus frais que les deux autres. D’ailleurs, qu'a-t-il dit ? Que Mayu’ était à poil ?
{Hina} - Han… Bordel c’est pas possible.
~ marmonna-t-elle. Elle n’avait pas envie de voir cette scène grotesque, ça aurait pu être drôle dans d’autre circonstance, mais pas actuellement.Puis vint enfin les explications. Il proposa tout d’abord à chacun une tasse de café, que la demoiselle poigna de ses deux petites mimines métalliques, mais qui n’eut que le courage de tourner la tête vers Chikkou. Elle n’avait pas soif, elle avait déjà déjeuné ET en plus, elle avait mal au ventre… Il indiqua donc que son second, serait Hiro’... “Bha… Pourquoi pas.” se dit-elle, dans un sens, s’ils ont plus d’affinités l’un à l’autre, ça parait logique. Puis le moine sous son apparence flemmarde est une personne sur qui compter quand la situation l’exige. Par la suite, le chef annonce que la grande patronne débarquera un peu plus tard dans la journée et invite le trio à se motiver. Ce fut surtout à l’énoncé de l’heure que l’Itsuru réagit :
{Hina} - Sérieux chef ? Naaaannnn…
~ Elle ne s'imaginait pas rester aussi longtemps, elle voyait la réunion comme un compte rendu de la situation et de la position qu’aura l’équipe dans celle-ci. Puis qu’après une ou deux heures de bla bla, tout le monde rentrait chez soi. L’annonce eut pour effet de lui faire lever la tête de la table, affichant un visage défait accentué par ses cheveux ébouriffés. Elle est grave dég’s… Le champigneux continua en leurs proposant une de ses créations en leur disant que celle-ci les aiderait à mieux se sentir. Chose qu’Hina hésita un temps à avaler, c’est vrai quoi… Elle ne sait pas d’où ça sort. Elle préféra laisser le petit champignon à l’écart, ne sais-t'on jamais. Au même moment, celui-ci eut la brillante idée d’aller nettoyer la merde que Mayu’ à gerber, le pauvre dire que c’est lui qui s’y colle…
~ Quelques instants plus tard, le chef vint enfin au fait. Un projet ambitieux et de grandes envergures. Une idée brillante en soi et surtout très certainement utile pour les shinobies du pays. Que l’Itsuru soit de la partie ne fut pas surprenant, après tout, elle fait partie d’un clan aux profils d’architectes - scientifiques. Mais est-ce qu’elle, elle sera à la hauteur du projet demander ? En voilà un sacré défi à relever. Quoi que… Pour l’heure, son défi est de tenir éveiller et d'écouter. Elle ne pu s'empêcher de lancer la demi-vanne lorsque Chikkou demanda si des personnes avait des idées :
{Hina} - Ouais, j’en est une… {Hina} - Rentrée, dormir et revenir faire le plan quand plus personne n’a la tête dans l’cul ?
~ Dit-elle cache en ricanant comme une conne… Elle se doutait bien que le plan était sérieux, mais là, elle avait vraiment du mal à avoir l’esprit clair et à réfléchir correctement. Elle commence vraiment bien sa nouvelle position de Chunin du village…
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