Semaine après semaine les articles critiquant la gestion de Konoha et plus particulièrement la mégalomanie du Shodaime Hokage se sont enchainés sans que le village ninja ne réagisse... Jusqu'à cette semaine-ci.
Le Révolutionnaire a écrit:
Hyûga Genkishi : Génocide et Trahison. Premier siège de la Division Intérieure de l'armée Hijine à l'époque, Hyûga Genkishi aurait été au courant des atrocités commises au cœur de la Prison Arashi. Un monstre sans foi ni loi ayant offert la vie de milliers de Hijins, criminels, opposants et innocents aux mains de la tristement célèbre Prison Arashi afin qu'ils soient les sujets d'expériences inhumaines. Tout sera enfin révélé au prochain numéro.
Tel était l'accroche du dernier torchon alors sorti avant qu'un "accident" ne survienne. Les locaux de la presse installée à Kanetsu s'embrasèrent en pleine journée, faisant une dizaine de morts parmi les employés sans pour autant que l'éditorialiste Kata Suturofu ne soit retrouvée parmi les décombres, elle qui n'hésitait pas à clamer ces derniers jours qu'elle se sentait continuellement épiée et menacée.
Nombreux sont les civils et officiels à accuser Konoha et plus particulièrement son Hokage pour un tel attentat. Bien évidemment il n'en est rien. Rendez-vous donc sur place pour mener l'enquête et retrouver l'éditorialiste et les auteurs de ce crime afin de laver le nom du village et de ses représentants.
Tâches de la mission
Quelque part dans un arbre, Résidence Kobayashi, Printemps 151.
Il ne fallût pas attendre l’ordre de mission pour que le Village de Konoha ne se retrouve avec un exemplaire de « Le Révolutionnaire » entre les mains, rendant l’atmosphère plus dense, plus lourde que d’ordinaire. Les tensions se faisaient déjà ressentir et étaient attisées, à la manière de la baie Nukuin. Tout était fait pour que Konoha en priorité passe pour une bande d’incompétents, incapables d’accomplir leur devoir pour le peuple, pour les civils dont ils étaient censés représenter la force armée et la défense contre les menaces externes et internes.
C’est ainsi que le jeune Kyoshiro, perché dans un arbre qui se trouvait à la parfaite limite entre les résidences de son clan et celle des Nara, lisait attentivement l’article de la semaine - si ce n’était que le premier – dédié à l’Hokage. Son regard était vide, perdu entre ses souvenirs et l’impact que le Jinsei avait eu sur lui lorsqu’il avait découvert leur réussite auprès des Civils, par des méthodes inqualifiables.
Repliant le journal en question et le pliant, avant de le déposer sous son dos pour éviter qu’il ne s’envole au gré du vent, Kyoshiro s’allongea sur la belle branche où il se reposait, là où l’habitude lui prenait. Malgré toutes ces précipitations, le ciel savait rester clair et garder l’azur majestueux dont il était pourvu à perte d’horizon. Un jour de repos comme un autre, profiter de ces quelques instants de paix était pour le jeune Kobayashi un moyen de se replonger en lui-même, de replonger en tout ce qui le tracassait depuis quelques temps, entre les révélations sur ses parents, Soichiro l’informateur mystérieux, et cet inconnu surpuissant qui avait reconnu chez le jeune Genin les mêmes yeux que son père…
Hm.. ?
L’attention de la jeune pousse se reporta sur le bruit distinctif de l’oiseau messager qui venait retrouver un retraité qui avait pris quelques temps de congés, un peu trop même à son goût. De la main, il réceptionna l’oiseau et prit soigneusement le message accroché à sa patte avant de le laisser repartir, non sans lui offrir quelques graines pour le voyage. A l’ouverture du document plié, le regard du dresseur de Lémuriens loucha sur le rang de la mission : A.
Il s’agissait probablement de la première, où peut-être pas, de missions A qu’il avait été donné à Kyoshiro d’accomplir, surtout en si petit comité car il n’était vraisemblablement accompagné que du Doc’. Il ne s’inquiéta finalement pas, leur travail d’équipe ayant été prouvé efficace, ils sauraient s’en sortir !
Ni une ni deux, Kyoshiro sauta de l’arbre où il dormait pour finalement rentrer chez lu par la fenêtre. Préparant ses affaires avec une grande minutie, il finit par ressortir par la porte d’entrée, en fermant la fenêtre ouverte au passage, et se rendit comme à son habitude aux grandes portes du Village, y attendre le toubib qui devait sûrement avoir été informé de la situation en même temps que lui.
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MISSION DE PAIX
Mes yeux parcouraient les quelques lignes qui avaient été écrites par cette saleté de gratte-papier, ce peigne-cul et fouille-merde de journaliste. Ce n’est qu’un tissu de mensonge !! Enfin, je crois … Après bon, les criminels ont été envoyé à Arashi pour y subir x chose, mais je doute que le Hokage ai accepté que soit envoyé des innocents. Je ne le pense pas capable de faire un acte aussi cruel et pathétique. Plus je lisais cet article, plus je me doutais que cela allait très vite poser de très gros problème, notamment dans les régions où est profondément ancré le Jinsei.
Alors que je venais juste de jeter le torchon dans la poubelle de mon bureau, j’avais juste eu le temps d’entendre des petits pic-pics sur la fenêtre de mon bureau, avant de me redresser pour la rejoindre. Après avoir ouvert la fenêtre, un pigeon s’envola et se posa sur mon épaule, avant de me donner un parchemin.
« Salut mon joli, tu as un petit creux avant de retourner à la volière ? »
Avec un petit rire, je me suis approché de mon bureau, avant de prendre un petit biscuit pour oiseau que j’avais acheté pour nourrir les pigeons voyageurs qui venaient de plus en plus souvent m’apporter une mission. Une fois fait, l’animal reparti et j’avais pu découvrir la mission, avant de donner une claque sur mon bureau… Voilà que je devais maintenant m’occuper du cas de ce fouille-merde… Super …
Prenant mon costume de sortie en toute discrétion, je me suis mis à rejoindre Kyoshiro avec qui je partais pour une mission de rang A. Vêtu d’un Kimono noir, j’avais retrouvé mon compagnon près de la porte avant de lui dire d’une voix calme, cachant toujours une sourde colère en moi dûe aux racontars que j’avais lu dans le journal :
« Salut mon frère, comment vas-tu ? Prêt pour cette mission superbe ? »
J’avoue que j’avais parlé avec un peu d’ironie à ma réplique qui était surement pas très spirituel.
Un sourire apparaissait sur le visage du Genin. De loin, à pene voyait-il Suku, que le sens de l’observation du jeune homme voyait un quelque chose qu’l retrouvait depuis la sortie de cet article, diffusé au sein de Konoha auprès des habitants du village : un esprit de révolte et d’indignation devant un article aux sources qui ne citaient aucune source, et qui n’avaient de véridiques que des paroles d’une éditorialiste qui visiblement avait oublié l’essence même de son travail : l’investigation et les sources des faits.
Kyoshiro lui, ne montrait aucunement une quelconque trace de ressentiment ou de colère envers cet article, il avait confiance envers le Village que son Clan avait choisi et avait confiance en sa cheffe de Clan qu’il jugeait plus que compétente. Si une femme de son calibre avait choisi de suivre Hyuga Genkishi, alors le membre du clan Kobayashi n’avait pas un mot de plus à ajouter, et faisait entièrement confiance au jugement du Clan.
Laissant le Doc’ s’approcher, Kyoshiro rendit les salutations dans les formes à son frère d’arme, avant de pouffer de rire lorsque les termes employés par le Chunin, laissant transpirer le dégoût pour le torchon du matin parvint aux oreilles du Frère d’Argent.
« Ca va bien ! Je viens d’arriver aux grandes portes et j’entends le tumulte provoqué par ce tissu de mots sans fondements, je vois que ça t’a plu aussi haha ! » lança le Konohajin pour accompagner le Doc’ dans son manque de spiritualisme de sa phrase.
Ne laissant pas le temps au hasard de décider, le Genin posa directement ses quelques pistes de réflexion qui faisaient écho aux rapports que le duo avait reçu de Konoha pour mener l’enquête.
« Une éditorialiste qui écrit un article qui vise directement l’Hokage. Un incendie criminel qui dévaste les locaux de la presse en question. Un accident dont elle sort apparemment vivante pusqu’elle n’est absolument pas découverte, morte ou vive dans les décombres de ce bordel… » Kyoshiro laissa quelques secondes passer pour laisser son frère d’arme rentrer dans le cogito qui s’installait, tandis que le Genin décidait d’ouvrir la marche vers Kanetsu tout en poursuivant ses pistes à voix haute.
« Ca fait quelques temps déjà que l’opinion publique est biaisée par des articles qui se veulent anti-Konoha dans le fond, mais aucun article n’avait jamais été aussi direct dans la critique envers l’Hokage en particulier. Ce qui m’inquiète, ce sont les actions du Jinsei qui se veulent de plus en plus concrètes et pour preuves, on arrive à pister leurs activités là où c’était encore impossible il y a quelques temps et ça, certainement pour une raison assez simple. »
Prenant le bol d’air frais qui passait alors que la Forêt de Hi, dense et les séparant de la Capitale de Hi leur fit face, le Genin poursuivit.
« Ils ont décidé de sortir de l’ombre après leur dernier gros coup d’éclat, et cette fois ils veulent autre chose que la destruction d’un symbole qui se voulait être la paix. Ils rallient les Civils à leur cause en frappant peu fort, mais énormément et sur le temps, ils gagnent en influence… ça se sent pendant les missions en extérieur, l’avis sur nous ne fait que se détériorer. »
Entrant dans le vif du sujet alors que leur marche se voulait tranquille, pour avoir le luxe de parler sans en perdre une miette, Kyoshiro partit plonger dans le vif.
« Konoha n’a certainement pas mis le feu aux locaux de la presse en représailles. Dans ces moments de troubles, n’importe qui pourrait se demander quel avantage aurait le Village caché de se mettre à dos le Daimyo et sur sa terre. Non, soit l’éditorialiste à un boulon en moins et à mis le feu pour donner de la crédibilité à son article, soit quelqu’un à voulu appuyer cet article d’une manière extrême… et dans ce cas, Madame Ragots doit être effrayée de Konoha, si elle est bien vivante… ou alors elle travaille avec le Jinsei, si les criminels sont liés à l’organisation. »
Se tournant vers le toubib, le membre de la Feuille mit fin à ses pensées pour recueillir l’avis de son frère.
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MISSION DE PAIX
Tandis que je voyais mon meilleur ami gentiment se moquer de moi, je l’avais regardé droit dans les yeux, avant de lui servir un regard froid et menaçant, tout en lui disant :
« En effet, j’ai bien lu ce que cette fouille-merde, ce peigne-cul de journaleux pathétique, incapable de bien faire son travail. Je peux t’assurer que lorsqu’on la trouvera, je lui ferais passer le goût de la calomnie »
Après avoir repris une longue respiration, afin de faire passer mon agacement, j’écoutais avec beaucoup d’attention ce que disait mon compagnon. Il avait eu des réflexion très intéressante. J’avais eu une réfléxion assez similaire et quand il me demanda mon avis, je l’avais regardé droit dans les yeux, avant de dire :
« J’ai souvent lu les articles de cette femme et ce que je trouve très étrange, c’est l’absence d’information plus concrète, elle n’a fait que balancer ses soit-disants nouvelles. Tu as parfaitement raison avec tes deux solutions. La première, elle fait parti du Jinsei et ce sert de son journal pour discréditer le village. La seconde, une personne a voulu appuyer ses mensonges en provoquant l’incendie. »
Puis une fois que j’eusse terminé ma phrase, une autre idée m’est venue et je me devais de la mettre en place correctement dans mon esprit, avant de faire une telle proposition.
« Ou alors… Cette chère journaliste n’a pas eu le choix de publier cet article, puis soit elle fut enlevé au moment de l’incendie, soit elle a disparut pour se protéger. Il ne faut pas oublié que le narcotrafique est très important dans cette province et qu’on a par deux fois, déjoué leurs plans. »
Une fois que j’eusse terminé ma réplique, j’avais laissé mon compagnon réfléchir et parler, avant de lui dire d’une voix calme :
« Si nous partions ? Je pense qu’on pourrait commencer par mener une enquête discrète au journal, en nous faisant passer pour des détectives privés, embauché par la famille d’une des victimes. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Des réflexions que le Chunin avançait et qui complétaient celles de Kyoshiro qui acquiesça rapidement de la tête avant de replonger dans son propre cogito. Les Shinobis marchaient déjà en direction de Kanetsu mais comme le disait bien Suku’, il était temps de passer la vitesse supérieure et de réellement entrer dans cette enquête à mener.
Complétant ses idées, le Doc’ alla jusqu’à proposer une fausse identité, qui permettait à long terme aux Konohajins de moins attirer l’attention sur deux visages qui étaient certainement reconnus par les missions remplies à la capitale en peu de temps. Le Toubib opta donc pour la proposition de détectives privés qui travaillaient sous la demande de la famille de l’une des victimes. La réponse ne se fit pas attendre.
« Ouais, mais il va nous falloir des habits appropriés parce qu’entre les deux Shinobis en kimono et les détectives privés, nos styles vestimentaires riment pas vraiment avec la discrétion qu’ils incarnent ces braves gens. » assura le Genin d’un sourire moqueur qui lui monta jusqu’aux joues.
Le duo prit donc de la vitesse, disparaissant des chemisn empruntés par les touristes et les charrettes pour s’aventurer en plein cœur de la forêt, coupant au plus court pour atteindre la capitale et débuter une mission qui s’annonçait plus que difficile, et si elle était jugée par le Village comme étant très importante, ou dangereuse, ce n’était certainement pas pour rien, le Genin, modeste fusse-t-il en avait parfaitement conscience mais avait en lui cette détermination de repousser ses limites et de progresser. Cet élan le fit ouvrit la marche, ou plutôt les sauts qui firent virevolter les Shinobis entre les arbres qui défilèrent à toute vitesse à mesure qu’ils progressaient dans l’obscurité.
« Il va falloir descendre de nos perchoirs arrivés à proximité de Kanetsu, l’incendie volontaire a eu lieu il y a peu, et si les criminels ne sont pas loin, ils s’attendront certainement à voir débarquer la cavalerie. On va jouer le jeu et s’approcher à la civile jusqu’à atteindre une boutique de vêtements où on pourra se déguiser convenablement. Plus on prendra ce temps, meilleures seront nos chances de réussir. »
Quelques dizaines de minutes passèrent lorsque les frères d’Or et d’Argent arrivèrent à un bon kilomètre de la Capitale de Hi, où ils descendirent des arbres et se mirent à marcher, peaufinant le plan à adopter. Kyoshiro quant à lui, ne relâchait jamais sa vigilance et surveillait attentivement les environs, sans utiliser de chakra pour éviter d’agiter l’aiguille d’un éventuel senseur, ne savait-t-on pas à qui l’équipe pouvait avoir à faire dans cette mission de tous les dangers.
Finalement, après une bonne heure à pleine vitesse, le duo arriva au sein de la Ville festive au bas mot, et trouva rapidement la fameuse boutique qui allait leur permettre de passer incognito. Il était l’heure de se changer !
« Ah au fait… comment est-ce qu’ils s’habillent ? Je n’en ai jamais vu au Village ! »
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MISSION DE PAIX
Tandis que nous étions partis depuis quelques minutes, mon compagnon me parla qu’il faudrait surement changer d’habits, afin de paraitre un peu plus détective. Un petit rire amusé glissa hors de mes lèvres quand il me fit la remarque que nous n’étions pas vraiment très discrets avec nos kimonos. Puis rapidement, je me suis repris et quand Kyoshiro dit qu’il faudrait descendre de nos perchoirs, j’avais eu un petit rire, avant de sauter directement dans le vide, avant d’arriver telle une plume sur le sol. Puis après une heure de marche rapide, notre duo arriva devant une boutique de vêtement et quand mon compagnon me parla du style de vêtement que pouvait mettre un détective privé, j’avais réfléchis quelques secondes avant de lui répondre :
« Franchement… J’ai rencontré beaucoup de privé et ils étaient tous habillé différement, j’en ai même connu un avec une chemise avec des fleurs … C’était un très bel homme avec une belle moustache. »
Mes souvenirs se perdirent dans ma mémoire et rapidement, un son me revint, je me suis mis à le fredonner, avant de me reprendre pour regarder mon compagnon.
« Sinon pour te répondre, je pense que des tenues banales et fonctionnelles pourraient être intéressantes. »
C’est ainsi que quelques minutes après et plusieurs essayages, nous pûmes enfin sortir avec nos nouveaux vêtements qui nous allait parfaitement au teint, je devais quand même bien l’avouer. J’étais parti sur un costume noir avec une chemise blanche, une loupe et un chapeau en tweed et j’attendais Kyoshiro à la sortie pour voir ce qu’il avait choisi. Une fois dehors, je l’avais regardé avant de lui dire doucement :
« Bon, maintenant que c’est bon, nous pouvons partir voir où cela va nous mener. Commençons notre enquête au journal, afin de pouvoir en savoir plus. Surtout de décider si c’est un incendie criminel ou accidentel. »
Grâce au Chunin de la feuille, le duo parvint à se faire une idée des habits et de l’allure à avoir pour un détective privé qui était crédible, chose très importante pour deux Konohajins au sein de Kanetsu, la capitale de Hi qui avait été le témoin de nombre d’affaires plus que suspectes, dont certains cartels, démantelés par le duo qui se trouvait de nouveau en ces lieux où régnaient autant les festivités que les activités suspectes en bas-fond de la Ville.
Entré dans la boutique de vêtements, Kyoshiro pouffa de rire en regardant une chemise à fleurs et s’imaginait bien dedans mais son œil glissa aussitôt sur un véritable uniforme du parfait détective, qui lui sauta littéralement aux yeux et au portefeuille.
Dix minutes plus tard, le Genin ressortit de la boutique, sous le regard amusé de la vendeuse, qui laissait partir son client, vêtu d’une bien étrange manière pour la tradition ambiante du Pays. Un costume intégral de tweed, le tout complété par un chapeau considéré comme un « haut de forme » et accompagné d’une pipe tout à fait réaliste, mais qui en fait, lorsque l’on soufflait à l’extrémité, dégageait des bulles de savon, un objet parfaitement indispensable à la carrière de détective privé que le Kobayashi adoptait pour passer totalement inaperçu – ou pas -.
« Je pense qu’on est pas trop mal ! J’ai trouvé un ensemble, je suis transparent avec c’est sûr ! » Affirma le Shinobi en riant.
Au loin, un enfant s’exclama subitement alors qu’il montrait du doigt à sa mère la tenue extravagante du Genin, qui semblait n’échapper à personne. La vie d’un détective était pleine de surprise, mais le charisme lui, restait une chose certaine !
« Ouaip, rendons-nous sur place ! »
Kyoshiro laissa soin au Chunin de mener la danse, laissant son esprit se plonger dans les éléments que le duo avait à disposition pour élucider cette affaire. Il n’excluait pas l’éventualité des criminels, lié ou non au Jinsei où à tout autre forme de cartel dont celui que les frères d’armes avaient démantelé.
Rapidement, les locaux provisoires s’offrirent aux deux Shinobis. D’une démarche si droite et linéaire qu’elle en paraissait ridicule, le Kobayashi pénétra au sein du bâtiment, s’avançant jusqu’à l’accueil en compagnie du toubib, finement déguisé également et rendit sa voix plus masculine et plus charismatique également.
« Bonjour Mademoiselle, nous venons dans le cadre d’une enquête faisant suite à la demande d’une famille de victimes de l’accident survenu dans vos locaux… Pourrions-nous nous entretenir avec un responsable je vous prie ? »
La femme retint un gloussement en observant le jeune Monsieur dans une tenue, qui a Kanetsu ressemblait plus à une tenue de carnaval qu’à une authentique tenue britannique faisant écho à la dynastie Holmes, et se ressaisit.
« Oui, bien sûr, veuillez patienter un instant. »
La demoiselle se leva et entreprit donc d’amener le responsable des lieux.
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MISSION DE PAIX
Alors que nous venions de payer nos nouveaux vêtements, Kyoshiro et moi partîmes en direction du journal et quand on y arriva enfin, j’avais poussé un soupire de dépit en voyant un amas de bois encore fumant. L’odeur âcre de la fumée me bloquait peu à peu la respiration, mais j’avais décidé de continuer ma marche, jusqu’à tomber sur des locaux provisoires fait de bois. Après avoir pénétré dans l’un des bâtiments, une jeune personne est venu nous voir, afin de savoir ce que l’on voulait. Kyoshiro lui ayant dit la raison, elle est partie quelques minutes, afin de ramener un responsable.
« Nous n’avons pas besoin de vous ici »
Ce fut la seule chose que l’homme nous dit, avant de repartir. Roulant des yeux, j’ai avancé d’un pas en direction de l’homme, avant de lui dire calmement :
« Nous ne sommes pas là pour vous déranger, mais nos clients semblent penser que vous pourriez avoir besoin de nous »
Très vite, l’homme nous regarda de haut en bas, avant qu’un second homme vint aussi à notre rencontre. Evitant de pousser un grognement de dépit, l’homme s’approcha de nous, avant de nous tendre la main.
« Je peux savoir ce que vous faites ici ? Ils vous ont envoyé pour quoi au juste ? »
Serrant la main de l’homme, je l’avais regardé avec un petit sourire crispé :
« Nous sommes employé par l’une des familles des victimes, car elle pense qu’on pourrait surement aider et en tant que Détective privé, nous pourrions avoir un œil plus neuf sur les différents aboutissants de cette soirée. »
L’homme nous regarda avec soupson, avant d’hausser les épaules.
« Fort bien, venez, je vais vous faire un topo »
Poussant un soupire, je m’étais promis de remercier l’homme quand on sera en privé, car il aurait totalement pu nous dénoncer et nous expulser du site. Après tout, il s’avait parfaitement qui nous étions, il s’agissait du chef de la garde qu’on avait rencontré plusieurs fois avec Kyoshiro.
Kyoshiro observait en retrait l’initiative de Suku’ face au premier refus catégorique du responsable que la standardiste leur amena. Première tentative, premier échec pour le duo Konohajin ? Non, aussitôt le refus essuyé qu’une seconde personne, sur laquelle loucha le Kobayashi qui commençait à connaître le personnage un peu trop bien même réalisa en lâchant une sueur froide, que lui aussi les connaissait assez pour distinguer cette vaste supercherie qu’étaient leurs déguisements en solde dans la première boutique du coin. Un regard sérieux apparut sur le visage du Genin, il n’avait pas prévu de rencontrer ici et maintenant le Chef de la Garde de la Capitale, surtout dans les locaux de ce journal… maintenant… Kyoshiro soupira, la chance n’était décidément pas au rendez-vous, du moins, c’est ce qu’il pensait en le voyant.
Le Médecin quant à lu prit les devants, et lorsque le Garde en chef leur demanda ce qu’ils faisaient sur les lieux de l’accident criminel, le Chunin répondit dans la foulée. L’officier aurait pu facilement les dénoncer, les renvoyer à la case départ, mais au contraire, étant lui-même sur les pistes que Konoha avait, accepta leur présence et força même la main au responsable des locaux, de la presse, en prenant la décision à sa place et escortant les deux Shinobis maladroitement déguisés dans une pièce à part.
Le fils des Forêts resta muet mais aussitôt le trio avait passé la porte d’un bureau à l’écart des oreilles indiscrètes qu’il serra la main de celui qu’ils avaient aidés à de nombreuses reprises maintenant. Alors qu’ils prirent place autour de la table, Kyoshiro lui, posa son regard dans le vide, plongea dans les méandres de sa conscience sans dessus-dessous. Lentement, sa conscience s’échappa, rejoignant le cogito qui le préoccupait depuis qu’ils avaient quitté Konoha.
Il en avait vu le long des missions qu’il remplissait pour le Village. Des familles détruites, des vies avec lesquelles cette organisation jouait pour leurs projets, des guerres qui se répétaient encore et encore depuis des siècles. L’œil d’archéologue du Kobayashi le savait pourtant, tous ces siècles n’avaient pas permit d’évoluer, mais n’avait réussi qu’à étouffer provisoirement dans l’œuf la cupidité et la démence de certains êtres, qui aujourd’hui refaisaient surface pour accomplir des folies, au détriment des êtres innocents sur leur route.
L’homme qui faisait face au duo prit place et avait déjà préparé un dossier qui reprenait les informations recueillies par les autorités locales dont il était l’un des meneurs. Lui-même présent pour élucider ce mystère, comprit que Konoha n’avait pas perdu de temps pour envoyer ses propres Shinobis sur le terrain, et les fats d’armes des deux Konohajins présents devant lui, il ne les connaissait que trop bien.
« Hier dans la journée, un incendie s’est déclaré et a ravagé les locaux de presse où se trouvait Suturofu Kata. Aux premiers abords, l’enquête à d’abord supposé qu’une fuite de gaz avait provoqué l’explosion qui a provoqué ce feu mais… »
L’officier posa sur la table un reste de papier, illisible mais que n’importe quel Shinobi expérimenté dans le domaine, pouvait affirmer qu’il s’agissait d’une infime partie d’un parchemin explosif.
« Je ne sais pas précisément qui a fait ça et sous quel motif, mais les regards se posent aujourd’hui sur Konoha, qui était la cible des accusations de l’éditorialiste qui a curieusement disparu, entièrement, pendant l’incendie, mais vous êtes au courant n’est-ce pas ? »
Soufflant un coup, le Garde reprit sans se reposer.
« Nombreux sont les Civils et nombre de mes collègues qui doutent, et mes supérieurs m’ont formellement dit, en attendant d’en savoir plus, de ne pas vous porter plus de confiance qu’il n’en faut mais… Vous deux, je vous ai vu risquer vos vies pour les citoyens que je protège depuis longtemps, je ne peux pas croire que Konoha, qui réussit à faire évoluer de tels soldats, soit capable d’un coup aussi répugnant ! »
Sa main claqua contre la table, à mesure que l’honnêteté de cet homme toucha Kyoshiro en plein cœur, l’arrachant de son cogito profond, ce dernier fixa sans délai celui qui s’était confié au duo de Konoha. D’une voix apaisante et sûre, il prit la parole à son tour.
« Au travers de ses actions, un homme devient un héros. A travers la mort, cet homme devient une légende. A travers le temps, cette légende devient un mythe, qui nourrit à son tour celui qui prend le relais, porté par un idéal forgé dans l’acier, la volonté transmise par ce symbole. » lança Kyoshiro dans le fil de la discussion, coupant avec le sujet à première vue, mais reprenant la parole aussitôt.
« Je suis jeune, je suis inexpérimenté et quand je regarde les crimes qui se font à travers le Pays, le Monde entier… Je me sens impuissant. » poursuivit Kyoshiro, tremblant comme une feuille, laissant sa frustration déborder, l’espace d’un instant qui précéda un calme, et un regard résolu, détermné.
« Mes parents ont subi ce que le Monde subit en ce moment. Mais, j’ai grandi, et j’ai suivi la voie de l’archéologie pour comprendre l’Histoire, pour trouver une réponse et l’apporter au reste du Monde, devant ces ravages contre lesquelles nous luttons. Je veux devenir le symbole qui permettra au Monde de se raccrocher à l’espoir, de faire cesser les combats qui nous divisent et nous font souffrir depuis trop longtemps. Je vous le promets, le Village qui m’a vu grandir, moi et mon Clan, mes compagnons, n’est pas un Village capable de cette bassesse. »
Le Genin laissa passer quelques secondes, emporté par les paroles de l’officier et adopta un air ahuri qui lui correspondait mieux à mesure que la gêne le gagnait, à mesure qu’il s’effaçait, laissant la main au Frère d’Or.
« Désolé, je me suis laissé emporter. Merci pour votre confiance. »
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MISSION DE PAIX
Alors que j’étais en train de regarder par la fenêtre les décombres encore fumants du carnage qu’il y avait eu quelques secondes après, j’eusse poussé un soupire de dépit en entendant mon frère d’arme partir dans une diatribe pleine de frustration et d’agacement. Prenant la parole à mon tour, j’ai continué de regarder par la fenêtre, tout en parlant :
« Ce que beaucoup ont eu tendance à oublier, c’est que Konoha à beaucoup perdu dans la destruction d’Arashi. Beaucoup des nôtres sont morts, des membres de nos familles ont perdu la vie et depuis ce jour, nous traquons sans relâche ceux qui se sont échappé. Rien qu’à nous deux, nous avons capturé deux tueurs en série qui se sont évadés de la prison… Pourtant, le monde semble oublié les sacrifices que nous faisons pour les aider et les protéger… C’est déprimant… Cela me donne pratiquement envie de tout quitter, mon poste dans les Chunins, mon emploi à l’hôpital et de rejoindre un coin perdu pour vivre en ermite, loin de ce monde barbare et pathétique. »
Poussant un soupire, j’avais secoué ma tête, faisant ainsi partir les mauvaises idées, avant de me retourner :
« Pourtant, nous avons actuellement un boulot et je peux comprendre parfaitement que vous puissiez ne pas nous faire confiance, car toutes les preuves semblent nous désigner… »
Mon regard se posa sur le garde et je lui avais dit d’une voix claire et calme :
« Pourtant… Vous ne trouvez pas qu’il y a beaucoup trop de preuve ? Par exemple, ce morceau de parchemin explosif. Lorsqu’un ninja adepte du fuinjutsu crée un parchemin explosif et le fait exploser, il ne reste plus rien du papier sur lequel il fut dessiner. Vous pouvez me croire, je suis très doué en sceau. Ensuite, le hokage est un ancien général, ainsi qu’un grand stratège, vous ne pensez pas qu’un homme tel que lui aurait trouvé un autre moyen de faire taire une journaliste que de mettre au grand jour une telle attaque ? Cela n’a pas de sens. »
Puis ouvrant une sucette pour la glisser dans ma bouche, j’avais regardé l’homme droit dans les yeux avant de continuer par lui dire calmement :
« Toute cette histoire n’a aucun sens… Une journaliste très compétente, même si je déteste ce qu’elle écrit et surtout quand elle accuse le complexe Kudo de laisser mourir les gens »
Je venais de rappeler un ancien article qui m’avait mis dans une telle rage que j’avais eu envie à l’époque de tuer cette fouille-merde.
« Une journaliste qui ne donne aucune source d’information, ni même de preuve de ce qu’elle avance. Ensuite, il eut une explosion afin de faire porter le chapeau à Konoha… Je trouve cela beaucoup trop gros pour être la vérité … »
Les cris d’agacement poussés par les deux frères d’armes eurent leur effet sur le Chef de la Garde, qui hocha la tête, posant son regard tout d’abord sur le jeune visionnaire avant de s’en écarter pour écouter attentivement le toubib de la Feuille compléter le ressenti que les Shinobis pouvaient ressentir de plus en plus ces derniers temps, dans des temps ou la confiance s’érode et où la force armée du Pays, représentante de sa protection et de sa prospérité en venait à devoir se battre bec et ongle, comme aujourd’hui pour assurer la véracité de son innocence face à la presse, face au Pays tout entier.
Quelques secondes passèrent donc après la fin de la tirade du Doc, temps qui servit à l’officier pour déposer un nouveau dossier sur la table avant de prendre la parole.
« Je vous comprends, l’un comme l’autre. Lors de ma carrière, il m’est arrivé de ressentir le regard hésitant de la population que je dois servir, telle est ma mission pourtant. Je vous aime bien, les frères d’Or et d’Argent, jetez un œil à ce dossier. »
L’homme fit glisser non académiquement ur la table le dossier jusqu’à lui faire atteindre les mains des deux Shinobis, qui purent prendre connaissance de certaines pistes, concernant l’éditorialiste qui n’a pu être déclarée comme étant morte, son corps n’ayant pas été retrouvé sur les lieux du crime.
Kyoshro s’empara en premier du dossier et le consulta quelques instants. Le regard du fils des forêts se posa irrémédiablement sur le représentant des autorités locales, ces derniers ayant abouti finalement aux mêmes conclusions que les éclaireurs de la Feuille, le travail n’allait en être que plus simple si d’entrée ils avaient accès à des informations. En regardant de plus près, une liste de quelques personnes était dressée sur la première des feuilles : Lieux d’habitation, lien avec la portée disparue.
Les yeux du Kobayashi glissèrent sur une photographie aussitôt avait-t-il donné la feuille à Suku’, une image montrant la fameuse « Suturofu Kath » entrer dans un Bar des tréfonds de Kanetsu que le Kobayashi avait déjà fréquenté dans le cadre d’une mission où il devait ramener à la maison un fils rebelle de Noble de la capitale.
« Je connais cet endroit de tête. » glissa le Genin en désignant la photographie et en la mettant au centre de la table.
« Ce Bar est réputé pour y voir s’accumuler quelques crapules qui veulent jouer de l’argent ou s’échanger des renseignements contre de l’argent… »
« Insaisissable pourtant, il ne se trouve certainement plus à l’endroit que vous avez en mémoire Kyoshiro. » compléta le Garde, avant de poser ses yeux sur la liste de personnes.
Le Konohajin se tourna vers son frère d’arme, décidé à commencer par le fait de trouver l’éditorialiste en douceur, avec un interrogatoire sous les traits de détectives, plutôt que de foncer à la recherche de ce Bar de manière directe. Qu’en pensait-il ?
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MISSION DE PAIX
Tandis que je jouais avec ma sucette, avec ma langue, je pouvais observer le dossier que nous avaient fourni notre compagnon de la garde de la ville. Un petit sourire s’étira sur mes lèvres, tandis que je regardais la photo. Ma main droite vint doucement gratter mon menton imberbe, tandis que je regardais mon compagnon et surtout l’écoutais avec beaucoup d’attention.
« Un tel endroit pourrait être intéressant pour en apprendre plus et surtout pour nous donner un maximum d’infos, afin de découvrir qui aurait pu être appelé afin de s’occuper des bureaux des journaleux »
Ma langue glissant le long de la sucette, je regardais mon compagnon avec un sourire franc et plaisant :
« Nous allons conserver pour le moment, notre couverture de détectives privées, afin de pouvoir trouver cette foui… Journaliste »
Je m’étais repris au dernier moment, car je n’avais pas forcément très envie que notre compagnon de la garde, saches ce que j’éprouvais pour cette femme, c’est-à-dire, dégoût et haine mélangé avec un subtil coulis de dédain.
« Pour le moment, nous devrions mettre de côté les recherches sur le bar, car cela pourrait être devenu bien plus complexe de le trouver que de trouver cette femme. Je suis pratiquement sûr qu’en tant que Journaliste, elle devrait même pouvoir nous renseigner sur les différents endroits possibles pour trouver le bar. »
Prenant le dossier de la journaliste, je me suis mis à le fouiller rapidement, afin de chercher des informations pertinantes. J’avais trouvé l’adresse de sa mère dans le dossier et je l’avais noté sur un calepin, avant de dire à Kyoshiro.
« Voilà ce qu’on va faire. Nous allons voir la mère de la journaliste, afin de découvrir des informations sur le lieu où se trouve sa fille, puis nous irons nous renseigner auprès de ses amis et proches. En tant que détective, nous obtiendrions surement des réponses, tandis que les gardes n’auront rien eu… On ne sait pas s’ils vont mettre dans le même sac les gardes et konoha… Autant qu’on teste. »
Puis au chef des gardes, je lui avais tendu un sourire doux :
« Soyez assurer que nous vous fournirons toutes les informations qu’on trouvera, même si cela nous met dans les problèmes ».
Je venais clairement de lui dire que j’étais près à lui fournir les informations qui pourrait accuser Konoha, si le village était coupable de ce crime.
Le Genin écouta sans discontinuer le Chunin qui reprit la parole pour y ajouter son brin d’analyse. Il ne revint par contre pas sur sa manière plus que suspecte de traiter la sucette qu’il semblait déguster, mais le frère d’Argent se tût à ce propos. Son attention se focalisa sur le choix du toubib de commencer par aller interroger la mère de l’éditorialiste pour en savoir plus. Trouver l’emplacement de la cible, qu’elle en fusse une ou non allait permettre au duo de la Feuille de manière incognito d’en savoir bien plus sur ce qui a bien pu se passer et surtout, pister la trace des criminels qui avaient eu la bonne idée d’allumer la poudrière en plein milieu de la capitale de Hi en jetant le déshonneur sur Konoha.
« Ouais, mieux vaut jouer nos cartes dans le bon ordre et ne pas rentrer dans le tas immédiatement… D’autant que ce Bar je m’y suis déjà rendu et j’ignore s’ils ont les moyens de débusquer les habitués de cet endroit… Vu leurs habitudes, je vais partir du pire des scénarios et m’imaginer qu’ils ont quelques utilisateurs de Chakra dont des senseurs. Allons rendre visite à la mère de Kata Suturofu ! » lança le Kobayashi.
Aussitôt dit, le fils des forêts se leva doucement de son siège, alors que Suku’ garantissait son entière, la leur, de coopération intégrale à l’enquête qu’avaient en commun Konoha et les autorités locales, grâce auxquelles les frères d’armes avaient pu recevoir autant d’informations d’entrée de jeu.
Le Chef de la Garde se leva, un sourire satisfait le prenant, faisant face aux deux individus de la Feuille. D’un pas tranquille, il prit les devants et comme à l’entrée, escorta de sa prestance les deux détectives privés jusqu’aux portes d’entrées des locaux de journalisme, pour éviter d’attirer l’attention sur une sortie trop simple et non encadrée par les forces de l’ordre. Le représentant de ces dernières prit la parole une fois loin des oreilles indiscrètes.
« Merci d’être venus tous les deux. Nous allons poursuivre l’enquête de notre côté et je me tiendrai prêt à collaborer avec vous si nous trouvons des pistes d’informations exploitables… Faites attention à vous, les criminels qui se sont permis cette atrocité en pleine capitale sont sûrement très bien organisés. » Souligna leur nouveau camarade avant de disparaître derrière la porte des locaux qui se referma derrière lui.
De nouveau livrés à eux-mêmes en pleine jungle urbaine, Kyoshiro s’étira un instant, avant d’ouvrir la marche, ayant noté comme son compère les informations qui leur permettrait d’aller chercher les proches de la présumée victime.
« Plus on avance dans ce bordel et plus je sens que ça va se compliquer pour nous. Notre ami a raison, les criminels sont assez bien organisés pour se permettre des attentats dans la Capitale, relativement bien gardée de base par simple présence du Daimyo… »
Le soleil avait poursuivi sa course sans que les Konohajins ne puissent le voir, les laissant découvrir un paysage d’après-midi qui pesait sur Hi. La course des deux amis les mena jusqu’aux périphéries de Kanetsu, dans une zone résidentielle ou venaient s’avoisiner quelques belles maisons servant parfois de résidences secondaires aux personnalités du pays, où bien aux retraités ayant très bien gagné leur vie : un coin de bourges quoi.
Arrivé à l’adresse indiquée dans leurs notes, les deux Shinobis se retrouvèrent donc face à une maison à l’architecture traditionnelle, vieillotte sur les bords mais trop grande pour une personne seule et surtout, dotée d’un jardin sur lequel s’épanouissait un cerisier dont le printemps l’avait fait fleurir à merveille, lequel captiva l’attention du Kobayashi quelques instants.
« Bon, allons discuter avec cette madame Suturofu, je vais dresser une zone sensorielle autour de la maison, les criminels me trottent dans l’esprit depuis tantôt… » fit-il en composant un mudra, laissant ses racines souterraines prendre le relais et se développer autour de la maison.
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MISSION DE PAIX
Tandis que j’avais laissé mon compagnon discuté, je m’étais enfermé dans un silence de mort. Je devais bien avoue que cela m’arrivait de plus en plus, depuis que j’avais appris que ma mère faisait parti du Jinsei et que j’allais devoir m’occuper d’elle avec perte et fracas. Pendant que j’étais emmuré dans le silence, mon cerveau se déconnecté littéralement et marchait par habitude. J’entendais les voix, mais n’en comprenait pas ce qu’il se disait. Puis ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes, enfin, c’est ce qu’il m’avait semblait que je me suis « réveillé » de mon absence.
« Excuse-moi, Kyo, tu as dit quelque chose ? »
Je lui avais posé cette question de façon totalement innocente et j’espérais réellement qu’il ne la prendrait pas mal… Une collègue infirmière m’avait confié que je devrais en parler avec quelqu’un, si ce n’était pas un spécialiste, elle pensait que je devrais en discuter avec Kyo… Nous verrons cela à l’occasion.
Après m’avoir tout répété, je l’avais regardé droit dans les yeux, une fois que j’avais tout assimilé.
« Très bien, excellente idée. Allons-nous présenter maintenant »
J’avais eu un petit sourire à mon compagnon, avant de me diriger vers la maison de la mère de la fouille-merde et j’ai toqué trois fois à la porte pour signifier notre présence. Une femme d’entre deux âges vint nous ouvrir et j’ai incliné la tête en direction de cette femme, avant de lui dire calmement :
« Bonjour Madame, nous sommes Kyo et Suku et nous sommes là pour vous poser des questions au sujet de votre fille. »
Je l’avais regardé avec un sourire doux et franc, que je voulais le plus sincère possible. La femme nous demanda qui nous étions et je l’avais regardé avec un sourire, avant de lui répondre :
« Nous sommes les deux détectives employés par la famille de Miyame Nakashima. On nous a employé, afin de faire la lumière sur la mort de leur fille. »
La femme nous regarda droit dans les yeux et nous fit entrer dans sa maison, pour pouvoir répondre à nos questions.
Pénétrant à sa suite, j’avais regardé avec beaucoup d’attention, les différentes pièces que nous traversions, afin de chercher des informations sur la présence de la fille en question.
Avant que les deux compères ne pénètrent dans la maison de cette dame oscillant de vue entre le second et le troisième âge, le regard du Kobayashi se posa sur le toubib qui fit preuve d’un manque d’attention qui n’échappa pas au regard perçant mais néanmoins discret de Kyoshiro, qui se garda de relever ce détail, surtout en plein milieu d’une mission aussi importante pour laquelle la vie des frères d’Or et d’Argent pouvait être menacée.
D’un autre côté, le Genin se sentit l’envie d’aider son camarade, non seulement parce que laisser interférer des affaires autres que celles concernant la mission pouvait avoir de fâcheuses conséquences sur le résultat – et il en était le premier acteur – mais aussi parce qu’il était son ami, son compagnon d’armes avec lequel il avait déjà fait tant pour le compte de Konoha qu’ils auraient pu en écrire une trilogie d’un millier de pages alors que ce n’était clairement pas terminé.
« Ah ! Je te disais donc que… »
Une fois le plan répété, les deux frères se mirent en action, et c’est sous les traits de détectives privés, du moins d’un semblant probable et sûrement excentrique sortant de l’imagination débordante de Kyoshiro, pour son costume, le tout mélangé à l’infinité des possibilités que proposait cette boutique aux milles costumes, que le duo se présenta rapidement à Pakune Kata Suturofu, la mère de l’éditorialiste aujourd’hui portée disparue.
Laissant le Chunin présenter le duo d’investigateurs de terrain qu’ils formaient pour l’heure, Kyoshiro laissa ses yeux dépeindre l’endroit sans en louper une miette, passant au crible fin la zone en plus de ses racines sensorielles qui se déployaient comme il le souhaitait, se méfiant de criminels capables d’un crime aussi direct en pleine capitale, des criminels qui ont pu échapper aussi facilement aux griffes d’une garde militaire entrainée.
La femme âgée afficha l’espace d’un instant, sous l’observation discrète de Kyoshiro un air sceptique, surtout au vu de ce qui était arrivé à sa fille et quelques secondes passèrent, avant qu’elle n’ouvre assez la porte de sa maison pour y accueillir les détectives du Dimanche.
« Entrez donc Messieurs. »
Sans faire de manière, les deux Shinobis se retrouvèrent dans la maison de la dame qui accompagna les deux Shinobis sous couverture jusqu’à la pièce à vivre où un décor pour le moins rustique, élémentaire mais assez chic les attendait. Laissant les deux compères s’installer, d’un pas lent, la femme se tourna vers eux.
« Que puis-je faire pour satisfaire votre curiosité et votre enquête, Messieurs les détectives ? »
Le Genin prit le parole, histoire de se fondre avec Suku dans le rôle qu’ils devaient jouer pour gagner des informations sans se faire prendre en tant que Konohajins.
« Comme l’a dit mon collègue, la famille de Madame Nakashima nous a mandatés tous les deux pour élucider certains points dans cette enquête et cet accident qui a fait de nombreuses victimes. »
Le Kobayashi scindait intérieurement son attention en deux parties, l’une d’elle scrutant avec sa sensorialité les environs de la maison, tandis que l’autre, se focalisait sur le rôle qu’il devait jouer. L’erreur quant à elle, n’était pas permise.
« Je vais mettre carte sur table Madame, nous avons de sérieuses raisons de penser que votre fille est vivante et a survécu à cet incendie. Nous voulons tout mettre en œuvre pur la retrouver et c’est la raison de notre présence… »
La Dame interrompit le jeune homme en tenue britannique à la manière de Sherlock, et lui retira sa pipe des lèvres avant de la poser sur la table.
« Cet accessoire ne vous va vraiment pas. Pour en revenir à vos dires, en tant que mère, j’ai l’envie, l’espoir que ma fille s’en soit sortie vivante… Et si je peux coopérer pour la retrouver, je le ferai. »
Une confiance qui montrait les premiers signes de son apparition bien rapidement, une aubaine pour le duo ? Kyoshiro sauta sur l’occasion qui lui était donnée alors.
« Selon nos informations, vous êtes très proches, elle et vous, est-ce que vous avez remarqué quelque chose la concernant, avant cet incendie ? Une personne qu’elle aurait pu croiser dans la Capitale, un comportement changeant avant l’accident ? »
Le principe était simple, creuser sans retenue tout ce qui entourait Kata’ Suturofu avant l’incendie provoqué par des criminels toujours en fuite. Malgré l’incendie, peut-être y avait-il encore des pistes ici-même, dans cette maison.
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MISSION DE PAIX
Un regard en coin, je fixais mon compagnon de mission poser les questions à cette femme. Un discret sourire s’étira de mes lèvres, tandis que je regardais mon compagnon, avec son étrange pipe. Plus la discussion se faisait et plus, je devais bien comprendre que la femme ne serait pas aussi facilement manipulable et ne nous donnerait pas les infos que l’on voudrait. Au fond de moi, je savais qu’elle cachait quelque chose, mais quoi ? Je dois aller faire un tour de la maison, pour vérifier un peu les pièces. Pourtant, comment dois-je faire ?
Tout à coup, ce fut comme une ampoule qui s’alluma dans mon esprit et pendant un léger silence entre la dame et mon compagnon, je me suis adressé à elle pour lui demander d’une voix claire et douce :
« Veuillez me pardonner, mais nous avons fait un long voyage, est-ce que je peux vous emprunter vos toilettes ? »
La vieille femme se retourna vers moi, avant de me regarder dans les yeux, puis retournant fixer Kyoshiro, elle me dit d’une voix calme, que je pouvais y aller et que c’était la troisième porte à gauche dans le couloir. En sortant de la pièce, j’avais eu un petit sourire amusé. Kyo s’occuperait donc des questions, pendant que je fouille la maison. Grâce au ciel, j’étais passé pour le moins mordant du groupe et ce fut pour cela qu’elle m’eut laissé partir.
Après avoir quitté la pièce, j’avais ouvert la première porte et n’eut découvert qu’une simple cuisine, sans rien de très importants à voir dedans. La seconde porte me conduisit à une petite chambre et alors que j’allais refermer la porte, j’ai découvert un tas de lettre. M’approchant du tas, j’avais regardé les différents destinataires et surtout, les expéditeurs. Tiens, tiens, tiens… Les lettres étaient toutes écrites, par cette fouille-merde … Une à une, j’eusse lu les lettres, je devais faire vite, avant que la propriétaire de la maison ne comprenne qu’il se passe quelque chose.
La discussion gagnait rapidement en tension, les Konohajins, menés sur ce coup par Kyoshiro, posaient les questions à une Dame qui ne répondait pas d’une manière qui enchantait le Genin, mais elle n’avait pas dit non à une potentielle coopération pour retrouver sa fille, même éditorialiste qui était la véritable cible des deux présumés détectives, engagés pour mettre en lumière cette affaire d’incendie… en soi les deux tâches étaient plutôt concordantes, ce qui devait faciliter la tâche au duo d’r et d’Argent pas vrai ?
Cependant, le Kobayashi qui avait déjà fait les frais d’une mégarde devant un bon thé bien chaud, et qui avait bien failli pendant cette fameuse mission finir en offrande à un Dieu factice, se retint de taper de suite dans le thé qui reposait au calme sur la table qui était placée au milieu des trois personnes présentes.
Le regard de la jeune pousse se tourna vers son ainé, qui semblait soit adopter une nouvelle approche, plus directe à laquelle Kyoshiro avait lui-même songé, c’est-à-dire fouiller en douce la maison de cette dame tandis que le Genin pouvait la retenir en lui faisant la discussion, soit il avait vraiment un besoin urgent.
Stratégie pour stratégie, le jeune homme laissa l’initiative et la décision en revenir à Suku’ et lui fit un signe de la tête pour saluer son départ, symbolisant implicitement sa compréhension de la situation. La porte de la salle à vivre se referma donc derrière le médecin de la feuille, laissant le Konohajin en compagnie de Pakune Kata Suturofu.
La question se posait dans l’esprit du Konohajin habillé à la britannique retro, comment allait-t-il « cuisiner » cette personne ? Il n’avait relativement et réalistiquement aucune expérience dans le domaine et n’avait de don aussi précieux que celui des Yamanaka pour aller sonder l’esprit de sa cible à la manière d’une banane que l’on pouvait éplucher tout simplement.
« Vous semblez bien songeur Monsieur le Détective… Un peu de thé vous ferait le plus grand bien. » amorça la mère interrogée.
Une chose était certaine, Kyoshiro ne pouvait pas décliner indéfiniment cette offre, mais il retourna la situation, sans compromettre sa couverture pour autant.
« Je n’ai pas pour habitude de refuser une offre, aussi généreuse, mais je souffre d’un mal qui ne me permet pas de boire sans avoir de grosses crampes d’estomac. Je le dégusterai dès que je serai parfaitement remis Madame. » assura le Genin avant de reprendre la parole.
« Avançons un peu si vous le voulez bien. Que pouvez-vous me dire à propos des relations sociales et de l’entourage qu’avait votre fille avant les faits ? »
La personne âgée fixa d’un regard perçant le Shinobi, qui lui-même posa son regard dans celui de son interlocutrice, lorsque celle-ci esquissa un sourire certain.
« Je sais qu’elle avait d’excellents rapports avec l’uns de ses sponsors, à tel point qu’il lu arrivait de passer du temps avec cette personne en laissant sa pauvre mère seule quelques temps… Le temps s’écoule différemment à mon âge jeune homme. » dit-elle en sortant une carte de sa poche et la faisant glisser sur la table.
« Sato Kohaku, vous trouverez sa maison en suivant les indications sur cette carte, je n’en sais pas plus. »
Aucune entourloupe ? Le Kobayashi saisit la carte tandis que la Dame se leva, aidée de sa canne, son regard portant sur la porte.
« Il doit en avoir du mal votre partenaire hoho, les maux d’estomacs ne pardonnent pas ! »
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MISSION DE PAIX
Plus je lisais les lettres et plus, j’avais eu un petit sourire amusé en comprenant à quel point, on nous avait roulé dans la farine et ce n’est qu’en voyant une photographie sur l’un des meubles que j’avais compris ce qui s’était passé. Glissant les lettres et la photo dans mes poches, j’étais reparti pour rejoindre mon compagnon dans la salle et quand j’ai vu la femme bien campée sur ses pieds et tenant sa canne de façon forte, mon regard s’illumina.
En revenant, je me suis assis à la table avant de dire à Kyoshiro d’une voix calme et douce :
« Est-ce que Madame a pu te renseigner ? »
Puis prenant la tasse de thé dans ma main, j’en ai senti les flagrances, avant de reposer la tasse, pour m’approcher de mon ami :
« C’est vraiment bête qu’on se retrouve deux fois dans la même situation … »
La femme nous regarda d’un air hagard, avant de nous demander de sortir, pour pouvoir se reposer et mon regard se fixa sur elle, avant de lui dire doucement :
« Oh oui, vous avez raison, nous allons vous laisser tranquille et continuer notre chemin. Merci infiniment pour avoir répondu à nos questions. »
Hélas, pendant toute la conversation, je me suis mis à concentrer mon chakra dans ma main et il fallait être très doué pour le voir, mais quelques secondes après en avoir stocké un maximum, je me suis élancé, avant de toucher la vieille femme sur la poitrine. Celle-ci percuta violemment le mur et s’effondra comme un fétu de paille ;
« Kyo restreint ses mouvements, je crois qu’on a quelques questions à poser à cette charmante dame »
Pourtant avant que Kyo ne pose des questions, je lui avais tendu la photo qui montrait l’éditorialiste et sa mère en train de souffler les bougies du soixante-quinzième anniversaire de cette dernière. La femme qui était devant nous, n’étais absolument pas la mère de la journalise ;
« Cette affaire s’épaissit à vue d’œil, tu ne trouves pas, mon frère ? »
Kyoshiro, toujours dans la pièce à vivre alors que Suku’ s’occupait discrètement de fouiller la maison de fond en comble certainement, prit la carte que lui tendit la dame et la mère de l’éditorialiste en souriant. L’information était arrivée si facilement que le Genin eut bien du mal à se faire à l’idée que ce fusse si simple.
Des criminels qui rôdaient alors dans la capitale au vu de leur facilité à provoquer des incendies au nez et à la barbe de l’armée en place à Hi, et particulièrement autour de sa seigneurie le Daimyo du Pays. Souriant, il accepta sans broncher l’information et prit sa tasse de thé entre les mains. C’est alors que le toubib revint de sa petite expédition furtive, arborant un air calme, mais qui laissait paraître une certaine réussite au vu de la confiance qu’il affichait, chose visible pour le Kobayashi qui avait l’habitude de travailler avec le Docteur.
Aussitôt revenu, le Chunin indiqua deux choses à Kyoshiro, qui commença par reposer la tasse de thé qui était empoisonnée sur la table, faisant comme si de rien n’était et gardant une certaine prestance, tout en répondant à Suku normalement. Un ennemi ?
« Oui, elle nous a gentiment donné un précieux indce pour nous aiguiller dans nos recherches. » compléta le Genin.
Puis vint ce moment ou le toubib vint à utiliser un jutsu que le Shinobi de la Feuille avait vu, vu et revu, encore et nombre de fois, assez en tout cas pour comprendre de quoi il en retournait et assez, pour lui-même se préparer avec autant de discrétion que le médecin. Faisant donc mine de replier ses affaires, écoutant la requête de la personne à interroger, le détective privé Kyoshiro se leva de son siège, non sans préparer sous terre un petit quelque chose qui prit effet, aussitôt le Doc’ s’était élancé sur elle pour la frapper d’un direct du droit.
Des racines sortirent quasiment aussitôt le corps impacté avait touché le sol après ce vol plané dans le mur. Ces dernières vinrent enlacer les bras et les jambes de la Dame, tandis que l’utilisateur de Mokuton revint au niveau du Chunin.
« J’ai bien fait de me méfier du thé, comme la dernière fois… ils ont vraiment un problème avec la boisson les vilains ! » affirma le Kobayashi en resserrant légèrement les liens sylvestres qui enchaînaient leur cible.
Cependant, aussitôt la cible fusse-t-elle capturée qu’un bruit atypique, typique d’une détonation sonna, le mur portant sur l’extérieur en fut percé par un projectile de chakra Raiton qui s’avérait être un crayon, lequel traversa la pièce jusqu’à se planter dans le crâne de la femme, de part et d’autre de sa boîte crânienne avant d’aller se planter dans le fond de la pièce.
« Mais qu’est-ce que… ? » lança le Konohajin, pointant son regard vers la direction pour laquelle ses racines sensorielles n’avaient rien détecté dans le périmètre moyen qu’elles couvraient.
Il ne fallut pas quelques secondes avant qu’un nouveau bruit, plus distinctif, celui de nombreux parchemins explosifs ne sifflent dans l’air. Le Genin, fort de sa réactivité accrue suite à nombre de missions périlleuses om ses réflexes déjà avaient été mis à rude épreuve composa quelques mudras avant que la maison entière n’explose, dans une déflagration telle, que cette dernière retentit jusqu’au fin fond de Kanetsu.
Au milieu de la fumée et des débris, pendant les quelques minutes suivant l’explosion, une carcasse de bois qui arborait la forme d’un visage de Dragon restait intacte, au beau milieu du champ de ruines qui avait balayé les quelques maisons aux alentours.
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MISSION DE PAIX
Alors que la vieille dame était toujours dans le cirage, mon compagnon de voyage fit un léger trait d’humour, ce qui allait me faire lâcher un petit rire amusé. Pourtant, l’enfer se déclara quelques secondes après qu’elle fut fixé par les branches de la technique de mon compagnon. En quelques secondes, l’enfer se déclara. Tout d’abord, la vieille fut transpercé au niveau du crâne par un crayon accompagné de raiton, puis j’avais reconnu l’odeur acre de l’utilisation de parchemin.
Tournant la tête vers mon compagnon, je l’avais regardé droit dans les yeux, avant de voir qu’il avait aussi compris qu’on était en train de se faire attaquer. Attrapant la vieille par la jambe, je l’ai tiré violemment vers nous et cela avant que mon compagnon ne nous enferme dans sa technique de protection. Tandis que nous étions enfermés dans la technique de Kyoshiro, je pouvais entendre comme au ralenti chacune des explosions qui avait eu lieu et tout en fermant les yeux, je les avais comptés. Sept… Voilà qui devenait de plus en plus intéressant. Il faudrait que j’en parle avec Kyoshiro, après s’être mis plus à l’abri.
La technique de mon compagnon habituel était assez forte pour tenir une sextuple explosion assez forte pour détruire une maison, cela prouvait qu’il était devenu suffisamment puissant pour pouvoir se battre seul, tout en se protégeant. Un jour, il serait l’un des ninjas les plus puissants du village.
Une fois la technique arrêté et la protection tombée au sol, je me suis tourné vers Kyoshiro, avant de lui dire d’une voix calme :
« Sept explosion provenant du Nord, du Sud et de L’Ouest… Il y a donc entre trois et sept assaillants. Vu la puissance de la destruction, je dirais que ce sont des utilisateurs de fuinjutsu de rang B ou A, mais dont les techniques explosives laissent à désirer … »
Depuis que j’avais réussis à maitriser le fuinjustu, surtout pour en faire ce que je voulais, et que je travaillais pour maîtriser des techniques encore plus puissantes en les mélangeant avec mon iroujutsu… En réalité, je travaillais sur un sceau si puissant qu’il pourrait me permettre de créer une bulle de soin tout autour du village, afin de soigner les habitants en cas d’attaque. Hélas, cette technique n’est pas encore à ma portée… J’espère que je pourrais y arriver un jour ou l’autre.
« Kyoshiro, est-ce que ta technique à réussis à les sentir ? Je n’arrive pas à comprendre comment ils ont fait pour nous surprendre aussi facilement … Et surtout, je me demande qui sont ses personnes… »
Me penchant sur le cadavre sans vie de la vieille femme qui s’était fait passer pour la mère de notre cible, je me suis mis à l’examiner en utilisant ma technique de l’œil du guérisseur. Le contour de mes yeux devint noir d’encre et je vis en elle, comme en plein jour.
« Au vu des dégâts causés sur le corps, il semblerait que l’attaque était un mélange de force et de Raiton, afin de donner à l’arme des capacités perforantes encore plus impressionnante. C’est une technique barbare, mais qui, je dois bien l’avouer, doit être assez utile… Transformer n’importe quel objet en arme perforante … C’est vraiment intéressant et terrifiant en même temps. »
Puis alors que je pouvais entendre les bruits de plus en plus proche des gardes de la ville, j’ai laissé le cadavre devant nous, avant de me tourner vers mon compagnon.
« Je pense qu’on ferait mieux de partir très vite, avant que les gardes nous empêchent de partir et que cela nous cause encore plus de problème. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Quoi que décide mon compagnon, soit d’attendre les gardes pour leurs expliquer ce qui s’est passé, au risque qu’il nous accuse de meurtre et nous arrête, ou encore, qu’il nous ralentisse jusqu’à ce que notre prochaine cible soit loin. Ou alors de partir à la recherche de notre prochaine cible au risque qu’on découvre notre présence ici et qu’on nous accuse aussi de meurtre. Enfin bref, quoi que soit la décision de mon compagnon, je la respecterai et je ferais exactement ce qu’il voudra.
Kyoshiro, qui avait su encaisser quasiment une dizaine d’explosions dues à du Fuinjutsu vraisemblablement, au ressenti et à l’entente de ce bruit que les Shinobis ne pouvaient que connaître : le parchemin explosif, composa un autre mudra, faisant disparaître dans le sol la tête de Dragon qui avait servi de dôme pour protéger le toubib et le cadavre de la dame âgée. Le Genin ne perdit pas une seconde, et même sur la défensive, il avait pris le temps de comprendre ce qui se passait autour de lui, à savoir qu’une personne avait pris la place de la mère de Kata Suturofu pour berner d’éventuelles enquêtes à domicile et préserver l’anonymat de ce groupe qui se tapissait dans l’ombre, aussi puissants fussent-t-ils.
Se redressant sur ses jambes, le dos plus droit, son regard se posa sur la seule victime de cette attaque. Un imposteur, ou plutôt un complice qui en savait trop, et qu’il fallait faire taire, une fois pris dans le sac des détectives privés. Son cogito se poursuivit, analyse sur analyse, lorsque le silence fut interrompu par Suku qui semblait aussi se poser des questions, mais apportait des affirmations, ou des hypothèses à valider.
« Ils sont assez organisés pour se permettre de poser des pièges au domicile de la famille de l’éditorialiste. »
Réfléchissant un peu, Kyoshiro intégrait la question qui suivit et qui lui était adressé par son frère d’arme. Mais non, à aucun moment il n’avait perçu le danger, ou alors au moment où il n’avait plus d’autre choix que de défendre, c’est-à-dire quasiment au dernier moment.
« Ma technique est très limitée et ne permet que de ressentir une présence sur un périmètre restreint… mais je n’ai ressenti aucune des personnes que tu mentionnes dans ce périmètre qui s’étend sur quelques mètres autour de la maison. Par contre… »
Alors que le Docteur de la feuille prenait le temps de décortiquer les capacités adverses, la pensée du Kobayashi dériva sur un fait plus simple, mais beaucoup plus inquiétant encore.
« Qui que soient nos ennemis du jour, non seulement ils avaient deux coups d’avance sur nous, mais ils savaient que nous viendrions ici et surtout, ils sont certains maintenant que les détectives privés n’en sont pas, et viennent certainement de Konoha, vu la proximité avec le Village et le rapport direct avec cette affaire. »
Regardant au large, ses oreilles l’avertissant de la Garde qui s’apprêtait à débarquer, ses yeux se posèrent sur le cadavre.
« On ne peut pas faire confiance à la garde, à l’armée de la capitale pour cette affaire, ces gens se sont trop bien organisés pour être prêts à nous coller une explosion pour l’avoir fait et décidé au hasard… Autrement dit, il y a eu une fuite d’informations. » supposa avec insistance la jeune pousse qui ouvrit la marche sur la porte de derrière cette maison sans perdre une seconde.
Ouvrant la course, Le Kobayashi prit avec lui par précaution la seule source d’information qu’il avait pu préserver de la déflagration et prit la fuite avec son frère d’arme, fuyant à la manière de voleurs l’endroit qui allait être assiégé par les gardes.
Rejoignant rapidement la Forêt de Hi, les Shinobis ne pouvant se permettre de se promener en Ville avec un cadavre, Kyoshiro posa pied à terre finalement, après une demi-heure de route, puis d’un point d’eau où il se permit de faire une pause, buvant un coup avant de se retourner vers le Chunin.
« On n’a pas pu obtenir d’informations, mais on a toujours un corps rempli d’informations… est-ce que tu peux analyser la dépouille ? On pourrait peut-être y trouver des informations qui sait ? »
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En effet, c’est exactement ce à quoi j’étais justement en train de penser… La jeune pousse avait parfaitement raison de penser qu’on avait été trahis, même s’il était aussi possible que personne n’en sache rien et qu’on ne s’inquiète pour rien. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je me demande si les différents réseaux narcotrafiquants de la ville n’avait pas pénétré la garde de la cité. C’était un peu trop intriguant pour ne pas se poser de question, direct ou indirect. J’espère vraiment qu’on en apprendra plus sur cette taupe au cours de l’enquête, sinon on va avoir beaucoup de problèmes, ainsi que les autres shinobis envoyés dans la région.
Pour le moment, nous avions quittés les lieux du crime et advienne que pourra… Kyo prit avec nous le cadavre de la vieille, surement pour que je l’examine quand on sera un peu plus en sécurité. Notre marche rapide, nous permis de quitter la cité, afin de rejoindre la forêt et une source d’eau clair. Un sourire, et je me suis arrêté pour regarder mon compagnon. Nos vêtements étaient sales, à cause de la poussière et des différents débris suite à l’explosion.
Alors que je venais à peine de sortir ma malette, pour la poser à côté de moi, j’eusse entendu la question de mon compagnon, avant de lui dire d’une voix calme :
« Je m’en occupe, est-ce que tu pourrais en profiter pour nous faire chauffer un peu de café ? Tout est dans mon mallette, et il ne manquera que de faire du feu pour faire chauffer le liquide. »
Je l’avais s’en occuper et récupérer tout ce dont il aurait besoin, pendant que je m’occupe de faire l’autopsie de la fameuse dame. Prenant un long parchemin dans ma mallette, je l’avais posé à côté du corps, avant de me mettre à faire des signes mudratiques. Rapidement un sceau nous entoura, le cadavre et moi et je me suis mis à genoux, avant de commencer à concentrer tout mon savoir médicale dans le sceau. Peu à peu, le parchemin qui était vierge quelques seconde avant, s’illumina et des écritures apparurent petit à petit sur sa surface. Cette technique était une nouvelle technique que je commençais à maîtriser et je devais dire que j’y arrivais de mieux en mieux, bien qu’elle ne fonctionne pour le moment que sur les cadavres.
Mes lunettes visaient sur mon nez fin, j’avais repris ma respiration, avant de commencer à lire le parchemin, pour en apprendre plus sur le cadavre devant moi.
« Intéressant … Dénué de chakra, souffrant de léger problème de santé, ne possédant pas de blessure graves, utilisatrice de drogue… »
Plus je lisais les informations, plus des questions augmentaient dans mon esprits et c’est quand je lus cette information que j’avais eu le plus de question.
« Elle aussi possède un sceau kamikaze… Donc la question que je me pose et donc de savoir pourquoi on l’a tué de cette façon, plutôt que d’activer le sceau… Plus j’en apprends sur cet art, plus je me demande ce que peut bien vouloir dire tout cela… »
Puis j’eusse prit un forceps dans ma mallette, afin de retirer le crayon qui était fiché au millieu de son front. Après une analyse, j’avais découvert des traces qui ne m’étais pas inconnu.
« Drogue et eau croupie … Est-ce qu’ils seraient retourné dans les égouts… ? »
Une fois avoir terminé, je me suis tourné vers mon compagnon pour boire le café avec lenteur et délice :
« Bon, j’ai appris très peu de chose, mis à part que toute cette histoire possède un rapport très proche avec le groupe qu’on a attaqué, il y a quelques semaines… Maintenant, je pense qu’on devrait continuer nos recherches de l’éditorialiste ou partir dans les égouts pour retourner chercher les narcotrafiquants. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Kyoshiro se méfiait de tout par défaut et surtout, par défaut d’avoir de pistes sérieuses à explorer pour pouvoir affirmer ce qu’il disait. Mais force était de constater à cet instant que les coïncidences s’enchaînaient sans que le duo ne pût y anticiper quoi que ce soit. Les criminels quant à eux semblaient assez aux aguets pour se permettre de tendre un piège aussi élaboré… Mais savaient-ils d’office que les personnes enquêtant sur les traces qu’ils eurent laissées étaient de Konoha ?
Le Genin se releva droit sur ses jambes, aussitôt le Chunin avait-il demandé un peu d’eau chaude pour se préparer un café. Pour le bois, il n’y avait pas vraiment de problème, le Kobayashi pallia au problème sans tarder en formant quelques bons morceaux de brindilles inflammables à partir de ses mains qu’il empila soigneusement avant de délimiter le feu par des petites roches qui servaient à éviter un accident mal venu au cours d’une mission de discrétion.
L’attention du Konohajin se porta sur la mallette de Suku’, dans laquelle il trouva littéralement un nécessaire à préparer le café et des grains accompagnés d’une machine à mouler tout ça pour produire ce qui semblait être un café d’exception. Décidément le Médecin de la Feuille prévoyait tout lors de ses voyages, de la trousse médicale à la petite cuillère pour sa tasse de café fraîchement moulu, ce qui fit sourire le Genin qui se retint de pouffer de rire en imaginant le Kudo en train de mouler le café pendant ses activités.
Temps étant mère de qualité, le Kobayashi prit son temps, pendant une autopsie haute en couleur et produisit certainement ce qui était le meilleur café qu’il ait produit, c’est-à-dire du café, puisqu’il n’en avait encore jamais bu. D’une gestuelle digne d’un serveur de restaurant étoilé, ou plutôt d’extérieur dans ce cas, Kyoshiro servit deux tasses et fit bouillir l’eau en silence, laissant le toubib dans ses analyses. Un arôme particulièrement amer s’en dégageait mais le Kobayashi, innocent et curieux des nouveautés s’en servit une tasse, rapportant le tout en éteignant aussitôt le feu pour Suku’, qui apparemment avait fini son analyse.
Un sucre, et une goutte de lait avant de mélanger le tout et Kyoshiro se tenait assis sur un rondin de bois, prêt à écouter le diagnostic concernant la seule piste que les frères d’Or et d’Argent avaient concernant cette femme. Non seulement elle possédait un sceau « kamikaze » comme celui qui avait fait échouer en partie les deux Shinobis qui tenaient une mine d’information de premier choix entre leurs griffes, mais il apparaissait que les personnes d’en dehors, ayant planifié cette attaque surprise venaient également du même endroit que ce cadavre : des égouts de la Capitale de Hi.
Décidément, les rats pullulaient en souterrain, et il était temps pour Konoha de passer un bon gros coup de balai, provoquant la réaction du Genin.
« Il faut même le dire, ils viennent certainement du même groupe que celui qu’on a vu dans les souterrains de cette Ville. Un lien avec les narcotrafiquants, qui eux-mêmes savaient déjà que Konoha était sur leurs traces après notre première intervention et un coup monté pour faire porter le chapeau à la Feuille, en se servant des critiques de Kata Suturofu contre nous. Si on était restés là-bas plus tôt, on se serait fait emprisonner à coup sûr. »
Les propos précis de Kyoshiro accompagnait le déclin rapide du soleil qui ne se faisait pas prier pour perdre en intensité et tomber lentement, laissant la place à la Lune qui ne tarda pas à montrer le bout de son nez.
« S’il faut retourner là-dedans, et c’est ce qu’on fera… Il faut s’attendre à tout et rester sur nos gardes. Il y a beaucoup de chances qu’ils soient ceux qui ait provoqué cet incendie, il faudrait le prouver pour disculper Konoha et mettre définitivement en lumière ce trafic vicieux, avec l’aide de cet éditorialiste… Si on lui tend un scoop de cette ampleur, elle lâchera Konoha et écrira sur ces gens, et l’armée pourra s’en charger avec le concours de Konoha au besoin. »
Le Genin se leva, et prépara son sac pour une nouvelle enquête.
« On ira dès que la nuit sera bien levée, en attendant on reste en position ici et on se fait oublier, le temps que l’histoire de l’incendie de la maison se tasse. »
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Tandis que je venais de terminer les différentes analyses que j’avais pratiqué sur la vieille femme, j’avais poussé un soupir, avant de prendre une sucette dans ma mallette pour la glisser dans ma bouche. Le stress n’était vraiment pas très bien pour une personne qui arrête de fumer. Cela ferait bientôt un an que j’ai décidé d’arrêté de fumer et pourtant, je souffre toujours d’un manque important de nicotine. C’est particulièrement énervant, je devais quand même bien le remarquer. Une fois, cette irrépréssible envie de fumer disparu, j’avais pris la tasse fumante de café dans ma main, avant de la boire lentement, tout en faisant bien attention, à ne pas nous laisser surprendre.
Deux petites heures après notre arrivé dans la forêt, le soleil tomba enfin et la nuit se fut levé. En regardant mon compagnon, je lui ai dit avec calme et douceur, surtout pour répondre à sa réflexion au sujet de l’éditorialiste.
« Je veux bien qu’on lui apporte ce scoop des narcotrafiquants, mais on doit avant tout espéré qu’elle n’est pas dans leur équipe, sinon on aura fait tout cela pour rien. »
Une fois, la nuit parfaitement levée, j’avais dit d’une voix calme :
« Le but de ce passage dans les égouts est de premièrement enquêté sur le groupe qui semble être retourné dans cette endroit. En second vient la recherche de cette femme, nous verrons bien, si elle est avec eux ou pas. J’aimerais aussi beaucoup savoir pourquoi cette femme se trouvait à la place de la mère de la journaliste. Pour terminer, est-ce que tu pourrais utiliser tes talents sur le bois pour créer une sorte de cachette pour le corps ? Ce serait problématique, qu’elle soit découverte, surtout qu’on doit surement penser que toutes les traces soient partis en fumée »
Une fois que j’avais fait cette demande à mon camarade, je me suis redressé, avant d’épousseter le dos de mon pantalon de toutes matières étranges qui auraient pu s’y coller.
« Maintenant, allons-y »
Prenant ma mallette dans ma main droite, et sous couvert de la nuit, nous sommes retournés à l’intérieur de la cité, avant de remarquer qu’aucun avis de recherche n’avait été posté pour nous dans la ville. Me tournant vers mon compagnon, j’avais haussé un sourcil intrigué, avant de continuer notre poursuite, pour rejoindre la bouche d’égout la plus proche de notre position. Hélas, je n’avais pas dit ce qui me trottait le plus dans l’esprit depuis qu’on avait subis l’attaque et qui avait le don de m’inquiéter un peu. Qui savait qu’on serait chez la mère de notre cible ? Il n’y avait qu’une seule personne, surtout qu’on ne nous a pas suivis, j’en serais prêt à parier ma main dessus. J’espérais réellement me tromper sinon cela voudrait dire que le traitre serait le garde qui nous a renseigné un peu plus tôt et si c’est le cas, nous sommes dans une mouise pas possible …
La nuit commençait à pointer le bout de son nez. Il était temps pour les deux Shinobis de se mettre activement au travail pour peaufiner leur infiltration dans les réseaux souterrains de Kanetsu, à la recherche de ce qu’il restait de ce réseau de narcotrafiquant, qui apparemment n’avait pas aimé le tacle des frères d’Or et d’Argent lors de leur premier passage à domicile. Pour le moment cependant, c’est devant cette tasse contenant ce liquide amer bien qu’énergisant que le Kobayashi jetait toutes ses forces, dans la bataille l’opposant au café. Il avait tout essayé pour supporter la boisson, ajouter du sucre, ajouter du lait et avait fini par reposer la tasse en se purgeant la gorge avec de l’eau de source, tout être proche de la nature et des choses simples qu’il était alors.
« Bordel c’est infect le café ! La prochaine fois je ramènerai du thé, je sais pas comment tu bois ça ! » s’exclama la jeune pousse en tirant la grimace.
Le sérieux de la situation revint rapidement à la charge, laissant de côté les situations comiques du quotidien. La situation actuelle était assez grave pour que le Kobayashi se focalise sur la mission en cours, qui n’avait rien d’innocent, puisque la réputation du Village à travers tout Hi no Kuni en dépendait, et rien jusqu’à présent ne permettait aux deux Shinobis d’élucider ce mystère.
En plein cœur de la nuit, les Konohajins passèrent donc à l’action, commençant par parler tactique et plan d’action.
« C’est pour ça qu’on va s’infiltrer dans les souterrains de la Ville. Il faut que l’on trouve des preuves, des indices qui nous mèneront peut-être à l’éditorialiste. A partir de là deux scénarios, elle est avec l’ennemi et on la coffre au poteau. Sinon, on lui montre toute cette machination et sa réputation de bouseuse écrivaine, mais écrivaine quand même nous aidera à diffuser loin le scoop qu’on lui donnera. » Affirma le Kobayashi, qui composa un nouveau mudra lorsque Suku’ lui demanda de préserver et de cacher le cadavre.
Un cercueil de Bois poussa à la manière d’un arbre en croissance accélérée dans lequel le Genin déposa soigneusement la femme et l’enterra en plongeant le Bois construit dans le sol, qu’il recouvrit de terre qui s’était dégagée lors du jaillissement du bois hors du sol.
Le Toubib et l’apprenti Archéologue prirent donc le chemin de Kanetsu, qui bien que plongé dans la nuit noire, avait tout de même un minimum d’activité pour assurer la sécurité des citoyens, mais assez assouplie pour permettre aux deux Shinobis entraînés et rôdés à l’environnement de la Capitale pour trouver les bons chemins qui les menèrent rapidement à une bouche d’égout comme une autre, porte d’entrée de leur infiltration.
« Pas d’avis de recherche, ils n’avaient rien pour faire le lien entre nous et cette attaque de toute façon. Il va falloir se méfier par contre, à partir d’ici, on ne sait pas à qui on va avoir à faire mais partons du pire scénario possible pour prendre du recul. »
Aussitôt dit, Kyoshiro invoqua deux Lémuriens, qui n’étaient pas Bouba, l’un venant se poser sur l’épaule du toubib, tandis que l’autre vint avec le manieur de Mokuton.
« L’Odorat sera un meilleur atout que mon Mokuton pour tracer des ennemis sans faire le moindre bruit. Allons-y ! »
Le duo plongea alors avec précaution dans l’antre qu’ils avaient déjà bravés une première fois, arrivant rapidement dans ce réseau qui sentait autant la fleur qu’il était petit – c’est-à-dire énorme en fait – Les Lémuriens firent leur œuvre mais ne détectèrent pas de présence immédiate ou proche de leur position.
« Avançons doucement, ils ont sûrement renforcé leur sécurité depuis la dernière fois. »