Les autorités avaient convié les soldats de Suna pour un évènement particulier. Le village semblait être envahi de criminels. Il fallait réagir au plus vite pour endiguer la situation. Très concerné, Akuhei se visualisait déjà arpentant les rues pour appréhender ou secourir d’éventuelles victimes. Même si la tournure de l’incident semblait les pousser vers une solution plus martiale. Des équipes furent rapidement formées pour répondre au besoin pressant. Lorsque l’Itsuru reçut la composition de celle qu’il devrait mener, il fut partagé entre sourire et grimace.

Les deux autres membres de l’escouade n’étaient autre que son demi-frère Haru et la jeune Mihoko qu’il était censé former. Le moins que l’on puisse dire c’était qu’il n’allait pas manquer d’occupations. A la fois dans la gestion de la crise et dans celle des deux jeunes gens. Si Haru était le compulsif de service, Mihoko serait certainement dans ses pattes à remettre en cause la moindre de ces décisions. Ils auraient à faire face à une flopée de criminels et c’était le gardiennage qui effrayait le plus le médecin. Un petit soupir traversa ses lèvres avant qu’ils ne se mettent en route.

La zone devait être quadrillée et inspectée avec grand soin par les forces armées. Akuhei remarqua du coin de l’œil des groupes qui se distribuaient déjà certains secteurs autour d’eux. Prenant en compte cet élément dans son analyse, la voix de la Watari le tira de ses planifications. Elle semblait déterminée à les soutenir. Il ne doutait pas de son investissement. Il émettait quelques réserves sur celui d’Haru même s’il se doutait qu’il n’hésiterait pas à rentrer dans le tas en cas d’affrontement. Ce qui pouvait constituer une aubaine en cas de présence de civils ou autre. Il serait le bras armé de l’escouade pour occuper l’ennemi. Néanmoins ils devaient bouger stratégiquement. Si des criminels avaient pénétré l’enceinte des murs, il ne fallait pas se faire surprendre par plus inquiétant.

Les lunettes opaques de l’Itsuru refletèrent un éclat de Soleil alors qu’il pivotait la tête vers le Nord-Ouest : les portes du village. Un affreux doute le taraudait et lui imposait de prendre sa décision.

- Rendons-nous aux portes. Si ceux lâchés dans la ville ne sont qu’un leurre, il pourrait y avoir une deuxième vague qui ne se priverait pas de passer par la grande porte. Restons en formation serrée, chacun les yeux aux aguets du moindre élément suspect. On ne se sépare sous aucun prétexte, est-ce clair ?

Akuhei n’attendit pas vraiment de réponse pour se mettre en mouvement. Leur route devrait les mener aux portes rapidement pour endiguer une éventuelle deuxième invasion.

Orientation:

Nombre de touristes achètent la même peinture vendue en masse dans les quartiers proches de la porte du village.
On y voit le village vu de haut, avec le grand canyon tout devant, de beaux bâtiments juste derrière lui et, au loin, le palais du kazekage qui uniformise la peinture et pérénise l’image glorifiante d’un village caché par le sable et fier de sa position… Les sunajins savent que ça n’est pas tout à fait vrai.
On ne dira jamais que le quartier des portes est pauvre - ceux qui vivent sur les docks le prendrait mal – mais on dira plutôt que les plus proches des portes tomberont les premiers.

Vous avez peut-être déjà entendu cette expression et, désormais entre les vieux bâtiments mal rénovés et les regards insistants de certains enfants, vous la comprenez un peu mieux.
Tout le quartier des portes n’est pas ainsi, mais ils existent.
Bienvenue.

Ici la crasse est plus importante que dans le reste de Suna. Le crime aussi.
Vous avez forcément entendu parler de vols, de prostitution, peut-être même d’expériences que la Serre ne tolérerait pas.
Tandis que vous avancez entre ce que certains bourgeois coincés appellent le bidon-ville de Suna – ça n’en est un que pour eux, soyons honnêtes – vous remarquez que parfois détonnent certains passant. Une bague sublime, une broche sertie de cristaux colorés, un ruban de soie dans des cheveux trop gras…
Quelque chose est inhabituel. Vous n’avez pas vraiment besoin d’y réfléchir que vous entendez les dires d’une vieille femme :

« Oui, il est revenu des quartiers résidentiels, il a fait quelques courses et il distribue encore les restes. »

Elle semble surveiller qu’aucune oreille indiscrète n’écoute… Mais soyons honnête : vous êtes des shinobis. Alors à moins que vous ne soyez le dernier des pécores d'Asahi, vous devriez avoir compris que ces courses n'en sont pas vraiment, et que le fameux "il" se prend un peu pour Robin des sables.
Et puis cette emphase mal gérée…

La question est donc la suivante : que voulez-vous faire ?

Narration:

EVERY GIRL IS A DOLL

EITHER BARBIE OR ANNABELLE.

Feat Itsuru Akuhei & Haru

Nullement besoin d’être originaire de Suna pour comprendre qu’il ne s’agissait pas du quartier à visiter. L’atmosphère ici était plus sombre, plus lourde. On y fermait les yeux et les oreilles quotidiennes pour ne pas se mêler aux affaires des uns et des autres et pourtant la petite s’était rarement sentie aussi épiée. Évidemment, tout le monde connaissait tout le monde et la venue des forces de l’ordre n’était pas ou très peu apprécier.

Dans ce contexte grisâtre, l’or et les joyaux passaient difficilement inaperçus. Les yeux de la jeune Watari ne manquèrent point de les repérer sans pour autant qu’elle dise quoi que ce soit. Mais alors que le trio continuait son chemin, les dires d’une vieille femme attirèrent leur attention. Les pas de la benjamine s’arrêtèrent. Un voleur était à l’œuvre. Qu’il fasse le bien ou le mal ne changeait rien aux yeux de celle-ci. C’était un criminel et il devait être arrêté, mais…

«  Il ne semble pas être dangereux. »

Lâcha-t-elle presque encore dans ses pensées. Son regard se releva sur les deux hommes à ses côtés. Elle réfléchit un instant à la manière d’apporter ses pensées, puis reprit.

«  Il serait bête de se déplacer pour un voleur si un tueur se trouve dans la rue d’à côté. »

Après tout, on leur avait parlé de criminel dans tout le village. Un homme qui dérobe les riches pour en faire profiter les plus pauvres ne semblaient pas être un danger imminent à ses yeux. Mais peut-être était-ce son âge qui la rendait encore un peu naïve, car après tout, elle ne savait pas comment cet homme avait obtenu ces biens. Toujours est-il qu’elle a ici donné son avis, ce qu’en feraient les hommes ça sera à voir. Et même si elle ne pensait pas nécessaire de poursuivre cet homme dans l’immédiat, elle était prête à obéir à toute décision. D’ailleurs, dans le cas où ses partenaires souhaitaient tout de même investiguer.

«  Je peux me faire passer pour une enfant du quartier et essayer de demander sa localisation sinon. »

Si cette option était choisie, alors Mihoko n’hésiterait pas à abimer ses propres vêtements, à se décoiffer et à partir dans sa propre direction. Elle était petite, jeune, pâle et encore complètement nouvelle et inconnue dans la région. Elle était donc persuadée de pouvoir se faire passer pour une enfant dans le besoin et à la recherche de solution pour sa maman malade. Ainsi peut-être pourrait-elle toucher ses interlocuteurs qui lui donneraient le tuyau à ne pas manquer. Bref, peu importe. Elle se tenait prête.

EVENT 1 SUNA - CHASSE AUX CRIMINELS

awful

Spoiler:

Il ne fallait pas s’attendre à ce que le jeune Haru se montre simplement obéissant. Il y alla de son bon mot pour détendre l’atmosphère. Un trait auquel l’Itsuru n’était que trop habitué. Il ne se formalisa pas de ses jeux de mot ou de ses piques. Le regard porté sur les habitations qui s’offraient à eux, Akuhei essayait déjà de prévoir la suite. il ne tenait pas à bêtement se faire surprendre en plein coupe-jarret parce qu’ils avaient mis le pied là où il ne fallait pas. Même s’il semblait trop tard pour ça.

Le quartier pauvre du village semblait un monde extérieur au trio qui continuait sa lente progression. Comme s’ils s’étaient dit d’un commun accord de décélérer un peu. C’était clairement dans ce genre d’endroit qu’un traquenard pouvait vite arriver. Un enfant mendiant et une dague dans les côtes. Une demoiselle en détresse et un passage à tabac. Les occasions ne devaient pas manquer. D’autant que ces braves gens se connaissaient et la présence des shinobis en faisait des cibles faciles. Le médecin ne se fit pas envahir par la panique, toujours pragmatique dans ce genre de situation. A considérer qu’ils ne commettent aucune offense et ne répondent pas par de la violence inutile, la petite escouade n’avait pas de raison de s’en faire. Subrepticement, les yeux de l’Estropié allèrent vers son demi-frère. Une inquiétude subsistait à son égard. Il faudrait surveiller qu’aucun débordement ne survienne.

Alors qu’ils continuaient, ils croisèrent une femme d’un certain âge qui parlait toute seule. Ses propos venaient étayer une théorie qui commençait à fleurir au gré des pas du médecin. Depuis quelques mètres déjà, le pâté de maisons semblait devenu mixte. De pauvres gens arborant des atours bien trop luxueux pour eux. Il ne fallait pas être un génie de la déduction pour comprendre ce qui se passait. D’autant que par ses propos, la vieillarde semblait confirmer son hypothèse. Il ne fallut guères longtemps avant que la petite Watari ne le comprenne aussi. De plus, ce qu’elle avança par la suite était on ne peut plus judicieux.

Ils étaient censés arrêter une vague de criminels. De toute évidence, un voleur sévissait dans le coin. Se posait alors la fameuse question de la relativité d’un crime. Pour Akuhei, la question était vite répondue. Aussi insolente pouvait-elle être, Mihoko était pertinente dans son analyse. Fomenter tout un stratagème pour interpeller un voleur qui se contentait de redistribuer des richesses aux plus modestes ? Ce serait une perte de temps pouvant mener à bien plus grave. Peut-être que l’ordre supérieur n’approuverait pas, mais il appartenait au chef de l’équipe de prendre une décision.

Alors que la jeunette proposait de se faire passer pour une enfant des bas-quartiers, Akuhei répliqua aussitôt qu’elle eut fini de parler.

- Inutile. On ne va pas s’éterniser ici. De plus, la supercherie serait vite révélée. On pourrait te donner l’apparence d’une fille de famille pauvre mais ton regard ne trahirait pas un seul de ces gens. Nous passons peut-être à côté de plus grave en nous attardant ici. Continuons vers la porte sans nous faire remarquer. On ne réplique qu’en cas d’extrême urgence, signifia le médecin en appuyant son propos vers la personne concernée.

De ce chaos, si quelques modestes personnes y trouvaient des richesses pour s’en sortir, c’est ce qu’on appellerait un mal pour un bien.

Spoiler:

Vous… Vous décidez d’avancer ?! Vous en êtes sûrs ? Mais… MAIS IL EST LA ! TOUT PROCHE !
Robin des sables est à côté de vous, peut-être même a porté de kunaï, et vous le laissez ?
…
Eh bien, que voulez-vous que je vous dise ? Vous êtes les personnages principaux de ce pan de l’histoire. C’est à vous qu’il incombe de trouver les malfrats qui maculent de crasse ce sable doré qui est le vôtre. La méthode m’importe peu.
Et puis vous savez ce que vous faites, du moins je l’espère.

Vous avancez, donc. Encore et encore, et les taudis se succèdent.
C’est à se demander ce que font les autorités… Comment se fait-il que cet endroit, à équidistance des portes et du palais, soit aussi sale ?
Tout le monde comprend lorsqu’il s’agit du port. L’odeur est due aux grands entrepôts de « Sable et sel », la saleté aux équipements nettoyés à même la rue et l’état de la population locale à un travail laborieux et éreintant.

Mais aucune explication logique ne peut vous venir pour expliquer l’état de ce quartier.
C’est un peu comme si les anciens habitants de Suna – ces bons vieux bandits d’avant la reformation du village militaire – vivaient encore ici.
Peut-être que les grabataires et autres marginaux se sont réunis par eux même, tant pour affirmer leur existence que pour s’épargner la comparaison constante avec le reste du village.
À moins qu’ils n’aient été réunis ici intentionnellement, dans l’espoir de cacher le plus malhabilement possible que Suna appartient encore à son passé. Que vous ne vous en êtes pas encore détachés.

Quoiqu’il en soit, vous arrivez sur une place où se trouve une petite fontaine dont l’apparat, une statue de pierre grise brisée au niveau du buste, ne peut plus vous toiser comme il l’aurait fait quelques décennies auparavant.
La place est vide, l’ambiance lourde et surtout : que voulez-vous faire ?

Narration:

EVERY GIRL IS A DOLL

EITHER BARBIE OR ANNABELLE.

Feat Itsuru Akuhei & Haru

Le tentaculaire n’avait pas tort. Mihoko était en vérité une bien piètre comédienne. Elle qui montrait que trop rarement des émotions et encore moins de l’empathie en temps normal ne pouvaient décidément pas les faire transparaitre. En soi, elle en avait conscience, mais elle s’était dit que son jeune âge pouvait toujours jouer en sa faveur. M’enfin. Elle n’eut donc rien à redire à la décision de l’aîné, mais arqua un sourcil au commentaire du deuxième.

« Utile ? »

Parlait-il de son rôle au sein de l’équipe ou avait-il quelque chose d’autre en tête ? La jeune Watari le fixa un moment avant de finir par poursuivre la route. Tous avaient jugé qu’il était préférable de s’assurer que rien de plus grave ne sévissait dans le coin. Ils avaient donc continué leur chemin à travers des ruelles toujours plus lugubres.

La place où ils se trouvèrent ne semblait n’avoir rien à signaler, de quoi les faire regretter leur décision précédente. Enfin, en partie du moins, car le quartier était vaste et on ne savait pas ce qui pouvait bien s’y tramer. Néanmoins, une chose était certaine à ce point : avancer à l’aveugle était une perte de temps. La petite s’arrêta donc face à fontaine et l’observa un moment avant de se tourner vers Haru.

« De mémoire, il s’agit de votre domaine. »

Lança-t-elle en se remémorant leur première rencontre. Un léger sourire au coin se dessina alors qu’elle continua avec provocation.

« Le quartier, parce que le jeu… »

Fit-elle en mémoire de sa misérable partie de cartes lorsqu’elle était venue le chercher pour leur entraînement. Toujours est-il qu’il était clair qu’il connaissait le coin et ses habitants.

« Il est temps de montrer que vos parties ne servent pas qu’à perdre de l’argent, ne pensez-vous pas ? Peut-être pourriez-vous aller parler à vos amis, histoire de savoir si quelque chose se trame et si oui, dans quelle direction. »

Ainsi, ils pourront décider plus sagement de leur prochaine action. En attendant, Mihoko serait bien aussi partie demander des renseignements de son côté, mais elle avait bien compris que ce n’était pas l’avis de tous. Elle se tourna vers celui qui était le chef de la bande et son senseï afin d’en connaitre son avis, mais aussi savoir ce qu’il souhaitait faire ensuite.

EVENT 1 SUNA - CHASSE AUX CRIMINELS

awful

Spoiler:

Salut salut, ici votre narrateur qui vous parle !

@Watari Mihoko @Itsuru Akuhei & @Haru

LE tour d'Itsuru Akuhei est passé suite à son retard. C'est donc à Haru de poster (tu as jusqu'au 20/12, à moins que tu ne demandes un délais). Haru, pense à indiquer une direction à la fin de ton post.
Akuhei, tu disposeras de 24h pour poster après Haru, sans quoi ton tour sera définitivement sauté pour ce tour.
Pas d'inquiétudes néanmoins : l'ordre des tours reprendra son cours normal au tour prochain.

Belle journée, et bon jeu.

Règles du RP

Chaque équipe, au travers de ses Rps, devra se diriger dans le village, suivre des pistes, des indices. A la fin de son tour, une équipe devra donner la direction qu'il aura décidé de suivre : Nord, Est, Sud, Ouest (Nord-Est, Nord-Ouest etc). Un déplacement vous fera bouger d'une case.

Vous êtes libres de faire ce qui vous plaît dans le cadre proposé par ce RP, n’oubliez néanmoins pas que chacune de vos actions peut avoir une influence sur votre personnage, sur votre interlocuteur ou sur l’univers. La mort n’est évidemment pas exclue.

Vous avez au total 48H pour poster si c’est votre tour, avec la possibilité d’augmenter de 24H votre temps en contactant par MP à @Tegami Hazure, @Kinoko Chikkou ou @Tegami Ayane.

En cas d’abandon du groupe, votre personnage est considéré « inactif » : il subit bel et bien les aléas du RP mais n’intervient pas (il subira, par exemple, l’entièreté d’une technique qui lui est destinée).

Pour toute remarque, question ou réclamation, merci de vous adresser à @Tegami Hazure, @Kinoko Chikkou ou @Tegami Ayane.

Ouais utile, elle pouvait l'être. Je l'imaginais bien me couvrir avec ses capacités et ne pas être trop à chier au corps à corps puisqu'elle avait eu le meilleur senseï possible-...

Collégialement ou presque, nous avions pris la décision de rejoindre les portes pour débuter notre séance de tabasse mais... mais non, en fait non, nous nous étions trompés et on avait eu juste le droit à une plante virevoltante propulsée par le vent. Putain, c'était NICKEL. Je m'étais préparé mentalement à un combat mais finalement, j'avais juste eu le droit à une plante merdique nous narguant. Après m'être gratté la tête et avoir lâché un soupir, j'avais tourné ma tête en direction de Michoko-chan. Il fallait que j'ajuste à chaque fois car cette dernière était un peu petite, ça allait me donner mal à la nuque cette histoire. M'enfin bref, elle avait quelque chose à dire et peut-être que cette fois nous allions l'écouter.

Mon domaine ? La naine se souvenait donc de notre première rencontre. Son petit visage diabolique m'indiquait qu'elle se foutait un peu de moi au passage, punaise je l'aimais de plus en plus cette petite.

Elle se trompait cela dit sur plusieurs choses :

1 - Je ne perdais pas tout le temps, j'étais même en positif d'après moi. Bien sûr qu'au début j'avais pris la sauce et que je m'étais fait avoir mais avec le temps, on progresse et on s'améliore. Finalement c'était à l'image de notre vie non ?*
2 - Je n'ai pas d'amis, j'ai à la limite quelques cas spéciaux qui me servent de frères mais de là à parler d'amis... mhmm... non. La moitié des joueurs étaient infréquentables et l'autre des poivrots, qui voudrait s'emmerder avec ces futilités ?

Le sourire aux lèvres, je fis craquer mes doigts les uns après les autres.

«  Je te défoncerai volontiers la tête la naine, si elle sortait un peu plus du sol. »

C'était peut-être Aku-chan l'Elfe ?

Bref on avait pas le temps de s'embêter avec quelques détails. On devait agir et ici j'avais l'impression de pouvoir être utile. Comme elle le disait si bien, je connaissais quelques gus de ce quartier craignos à souhait, je pouvais facilement obtenir des informations et ce, sans taper ! Incroyable non ?

Comme avant, j'avais l'impression que nous étions tous d'accord donc je pris les devants et fis demi-tour. De retour dans mon « domaine » et me sentant presque chez moi, je m'étais dirigé instinctivement vers le taudis d'un de mes adversaires récurrent. Il se nommait Kazugaya-san et même s'il était assez mauvais perdant, c'était pas un mauvais bougre.

Une fois arrivé à son « domaine » à lui -ah les domaines..-, je fis face à une porte fermée. Il devait se terrer avec ses quelques ryos et un peu d'alcool de cactus.

«  Hééééé Kazugaya-san, sors de ton trou ! »

La fênetre située à l'étage s'ouvrit mais on ne put apercevoir un bref instant que les mains de l'accro aux jeux. Il se chiait autant dessus ?

«  Ouais bon... t'as pas des infos sur la personne qui fait chier tout le monde dans le coin ? Si je m'en occupe, tu pourras rapidement retourner à tes cartes et ton alcool. »

Assurément, ça allait le motiver.

Résumé:

Dans la précipitation, Akuhei avait omis le fait que ses acolytes pouvaient apporter leur aide. A leur façon. Aussi lorsque la jeune fille quémanda auprès de son frère Haru, l’Itsuru s’insulta silencieusement de n’avoir pas songé aux éventuelles connaissances de son cadet. Au vu de son comportement et de son caractère, il devait avoir quelques contacts dans le quartier. A défaut de savoir traquer une cible, la méthode à l’ancienne pouvait convenir.

Alors que les deux jeunes gens se disputaient à leur façon, l’impétueux repartit sur leurs pas. Sans un mot mais toujours les sens en alerte, Akuhei fit comprendre d’un signe de tête qu’il approuvait cette stratégie. Exceptionnellement, il s’en remettait totalement aux capacités d’Haru. Bien qu’il ne doutait pas de son aspect combatif, c’était l’aspect diplomate qui l’inquiétait. Mais s’il connaissait le quartier et ses habitants, c’est qu’il devait en maîtriser le langage ainsi que les mœurs.

Le trio s’aventura de nouveau là où la fortune avait exceptionnellement frappé en ces temps troublés. Laissant le connaisseur mener la marche, Akuhei se tenait un peu en retrait, à proximité de sa pupille. Au-delà de la réussite de la mission, il ne souhaitait pas avoir de blessés sous son commandement. S’il en faisait de même avec Haru, ce dernier risquerait de s’emporter. Il le savait assez grand pour se débrouiller et même pour rendre la monnaie de leur pièce à d’éventuels opposants. Aussi le médecin n’aurait qu’à se tenir prêt à employer de ses jutsus médicaux. Encore aux aguets, il s’arrêta un peu plus loin que la maisonnée où Haru avait jeté son dévolu.

Tandis que ce dernier essayait d’interpeller sa connaissance, Akuhei décrivit un regard à 360° pour ne pas se faire surprendre. Il observa également les hauteurs des modestes demeures tandis que son pied tâtait le sol en cas de surprise souterraine.

Spoiler:

Kazugaya est, et a toujours été, un homme simple. Il aime accompagner d’une bière sa coupelle de saké pour mieux les apprécier, il aime les parties de cartes honnêtes et, après une belle victoire, il aime ne pas se refuser l’une de ces filles qui patientent toute la nuit dans les ruelles sombres, à la recherche d’une piécette et promptes à offrir du réconfort.
Un homme simple, donc.

Il s’est levé ce matin-là avec une gueule de bois misérable, s’est promis de ne plus jamais essayer le nouveau cocktail – le Sasky – du bar le plus proche, et s’est avachi sur le petit fauteuil qui ornait déjà son salon à l’époque où il vivait à Minami.
Il t’a entendu, Haru, et a souri pour lui-même. Ce gosse-là est un lascar, comme lui à l’époque.

Kazugaya soupire. Il a perdu votre dernière partie de carte alors bon, autant filer un coup de main.

« Le gamin qui se prend pour robin des sables ? Il fait pas chier tout le monde. Il file de la thune au pauvre et… »

Il s’arrête, râle tandis qu’un éléphant vient saccager son esprit.
Il hésite tout de même un instant. Le robin des sables n’est pas un mauvais garçon, Kazugaya le sait. Bon, il ne l’a jamais rencontré personnellement, donc il ne sait pas vraiment si le gamin est effectivement un bon gars, m’enfin voler aux riches pour distribuer aux pauvres… Est-ce vraiment si mal que ça ?
Bwarf. Il soupire de nouveau. Ca ne le regarde pas, après tout.  Autant en finir, et rapidement. Qu’il puisse retourner à ses préoccupations premières : dormir et se lamenter de son propre alcoolisme.

« Laisse tomber, minot… Vu qu’il a fini sa distribution, il doit être en route pour les portes. Vous devriez pouvoir le rattraper si vous vous dépêchez et que vous remontez la rue par là. »

Sa main réapparaît, pointe le nord de l’index, puis vous fait un au revoir rapide.

« On se revoit au bar habituel demain, minot ? »

Il referme la fenêtre. Et quoi que vous vouliez faire, laissez un peu en paix. S’il vous plaît.

Narration:

EVERY GIRL IS A DOLL

EITHER BARBIE OR ANNABELLE.

Feat Itsuru Akuhei & Haru

La petite avait gardé espoir de trouver plus important et urgent à régler, mais visiblement ce robin des sables étaient ce qu’il y avait de plus dangereux dans le coin. Difficile de ne pas être frustré d’avoir louper le tir la première fois, mais Mihoko comptait bien essayer de se rattraper. Son idée d’utiliser les quelques relations de son collègue semblait porter ses fruits. En tout cas, ils avaient une direction et un objectif plus clair à atteindre désormais.

Le but était désormais de rattraper le voleur avant qu’il décide de quitter le village. Néanmoins, fallait encore exactement savoir quoi chercher. Parce qu’en principe, il n’allait pas se balader avec un panneau écrit « c’est moi, Robin des sables ». Mihoko ne tarda donc pas à intervenir et demander plus d’information à leur nouvel informateur avant de se mettre en route.

« Allons-y. » Fit-elle avec un brin d’impatience dans la voix, tandis que son visage restait toujours aussi impassible.

Instinctivement, elle décida de passer par les toîts. Seule ou avec ses alliés, elle espérait ainsi avoir une meilleure vision des alentours et ainsi pouvoir plus facilement repérer toutes personnes pouvant correspondre à la description, mais aussi se dirigeant dans la direction des portes.
C’était donc particulièrement concentrée et attentive qu’elle suivit la direction donnée aux côtés de ses collègues. Cette fois-ci, ils ne comptaient pas le laisser s’en tirer aussi facilement.

EVENT 1 SUNA - CHASSE AUX CRIMINELS

awful

Spoiler:

La quête de renseignements se soldait par un échec. Ou du moins un échec en demi-teinte. L’informateur d’Haru leur révéla qu’il n’y avait plus vraiment de chances de retrouver le fameux voleur philanthrope. Une information qui arracha un pincement de lèvres au docteur. Ils venaient de perdre un temps précieux. Malgré ça, l’indic leur apprit que ce lui qu’ils recherchaient devait se diriger vers les portes du village. Pour commettre un nouveau méfait ou pour s’enfuir définitivement. La deuxième possibilité leur donnait un indice potentiel qui resterait à vérifier.

Ne souhaitant pas perdre plus de temps, le trio repartit en direction des portes, comme initialement prévu. Rapidement, la kunoichi prit de la hauteur. Etant donné que l’Itsuru avait exclus l’éventualité de se séparer, il effectua un saut pour rejoindre les toits. L’initiative de la demoiselle était bonne. Ce chemin leur permettrait d’aller plus vite et de potentiellement déceler certaines choses qu’il ne serait pas possible de voir au sol, perdu dans le labyrinthe d’habitations. Maintenant qu’ils étaient plus haut, il fallait ouvrir l’œil encore plus attentivement car le moindre coup d’éclat devrait avoir des répercussions qu’ils pourraient repérer.

Jetant des coups d’œil de gauche comme de droite, Akuhei était préparé au point que ses tentacules étaient également en position. Ses membres artificiels supérieurs étaient déployés de part et d’autre de ses épaules, prêts à agir, tandis que les inférieurs étaient tournés derrière lui, légèrement tendus, pour pallier à un éventuel coup en traître. Même s’il commençait à penser qu’il s’agissait d’un civil, il n’était pas encore exclus qu’il s’agisse en réalité d’un shinobi comme eux. Son mouvement vers les portes, s’il était destiné à la fuite, était maladroit car un shinobi aurait eu d’autres échappatoires. Cette réflexion taraudait le médecin mais il restait prudent quant à ses déductions qui pourraient s’avérer totalement erronées.

Spoiler:

Kazugaya n’aurait pas dû entendre la voix de la gamine… Ou plutôt il n’aurait pas dû lui répondre. Mais, tu sais Mihoko, tu lui as fait penser à Kigi, sa petite sœur. Alors la fenêtre se réouvre légèrement et l’alcoolique – appelons un chat, un chat – vous lance une dernière remarque.

« Bwarf, ça change toujours, mais il porte généralement un chapeau gris un peu bizarre, orné d’une plume d’autruche. Je sais… »

Il marque une pause, vous pourriez presque l’entendre soupirer.

« Et non, j’en sais pas plus. »

Il ferme enfin la fenêtre, rabat les rideaux pour vous faire comprendre que, cette fois, c’est fini.
Il s’écrase dans son fauteuil, vous reprenez votre route.

Vous montez tous les trois sur les toits et remarquez très vite que de nombreux marginaux descendent la rue dans le sens inverse. Pourtant ce flux humain ne vous renvoie pas à quelque chose de normal. Ça n’est parce qu’il est l’heure qu’il est que la rue se décharge lentement de sa population.
Il est trop tard pour que tous ces gens partent travailler, trop tôt pour qu’ils en reviennent afin de manger en famille. Et puis… Quand on voit l’aspect du quartier, quand on en sent l’odeur, il devient légitime de se demander si tous ces gens travaillent effectivement, où s’ils parasitent l’économie du village du sable et la volonté du vent.

M’enfin, la question s’efface vite de votre pensée. Un homme plutôt petit, plutôt jeune aussi, progresse à contre flux. Il se tient assez proche des murs juste en dessous de vous et, vous vous en doutez sûrement, porte le fameux chapeau gris à plume d’autruche. Un peu voyant pour un voleur, vous ne trouvez pas ?

Il n’empêche qu’il ne vous a pas encore vu et que, de fait, il ne peut pas se demander ce que vous allez faire.

Narration:

EVERY GIRL IS A DOLL

EITHER BARBIE OR ANNABELLE.

Feat Itsuru Akuhei & Haru

Ses yeux écarlates plantés sur la cible, Mihoko ne bougea pas immédiatement. L’homme décrit était là, juste là. Cela semblait tellement facile, trop facile. Mais avaient-ils le choix ? Néanmoins, une main de la petite retint rapidement le plus impulsif de ses aînés, Haru. Oh, pas sûre que cette intervention soit nécessaire, ni même utile, mais elle avait préféré essayer. Ils ne savaient pas à quoi s’attendre. Ils ne connaissaient pas ses capacités. Il ne valait donc mieux pas foncer tête baissée. Surtout que le flux humain semblait anormalement élevé. Et cela n’était donc pas pour faciliter leur intervention.

« Nous devrions l’entourer avant qu’il nous remarque. »

Fit-elle dans un murmure. L’idée était simple : l’entourer pour mieux le coincer et restreindre ses possibilités. Il faudrait peut-être également voir pour l’isoler un peu. Peut-être pourraient-ils l’amener à prendre une ruelle. Et de là, le piéger complètement sans risquer de blesser des innocents.

« L’un de vous devrait se mêler à la foule et se diriger contre lui. Alors que nous autres suivraient discrètement la scène depuis les toits, un de chaque côté pour rapidement lui bloquer la route. »

Proposa-t-elle alors avant de poser un regard sur les deux hommes. Qu’en pensaient-ils ? Allaient-ils ajouter une idée ? D’ailleurs, s’ils se demandaient pourquoi elle n’irait pas dans la foule, la raison était simple : elle n’était clairement pas assez imposante pour se faire nettement remarquer et pousser la cible à se retrancher. M’enfin, si ses coéquipiers étaient d’accord, alors la petite se tiendrait prête à suivre la proie depuis les toits, du côté gauche de la ruelle centrale où elle se trouvait. De là, elle n’hésiterait pas ensuite à bloquer le chemin du voleur dès que ce dernier serait isolé dans une ruelle adjacente. Sinon, elle se tiendrait au plan et à la décision de ses supérieurs.

EVENT 1 SUNA - CHASSE AUX CRIMINELS

awful

Spoiler:

Le trio avait au moins un bref signalement. Rien de très fameux mais c’était déjà ça. Le Chûnin en charge de l’équipe continuait d’observer en contrebas sans oublier de relever son regard calculateur derrière les lunettes teintées. Après quelques minutes à sauter de toit en toit, ils ralentirent tous le rythme. Pas besoin de donner l’ordre pour ça, chacun avait pu apercevoir l’objet de leur convoitise.

Le chapeau à la plume se baladait à contresens de la marée humaine. Un mouvement de foule s’était créée pourtant le couvre-chef ne s’était pas plié au courant. Ce qui ne faisait qu’attirer l’attention sur lui. Un autre détail frappa l’Itsuru au-delà de ça. Le chapeau ne semblait pas très haut par rapport au sol. Alors qu’ils suivaient des yeux et furtivement la marche du fugitif, Akuhei crut comprendre que leur soi-disant voleur était plutôt jeune. Les rouages de son esprit tordu auraient cliqueté s’ils étaient vraiment faits de métal.

Ce qui ne l’empêcha pas d’écouter la suggestion de sa pupille. Elle proposait un plan pour le stopper. Sa stratégie avait le mérite d’être simple et efficace. Ce qui poussa le docteur à répondre immédiatement :

-Non.

La vivacité de ce refus aurait de quoi désarçonner la Genin. Elle qui se montrait souvent vindicative, peut-être que son ego en souffrirait. Néanmoins, Akuhei n’allait pas se formaliser avec ce genre de choses. Ils étaient en mission et il fallait songer au bon cheminement de cette dernière. Il ne laissa pas longtemps ses compagnons dans l’attente puisqu’il poursuivit une demi seconde après avoir exprimé son avis si tranché.

- Le contact d’Haru aurait précisé qu’il s’agissait d’un môme. Il est plus court que les autres et semble bien jeune. De plus, quelle idée d’aller à contresens d’une foule quand on commet un méfait ? Je crois surtout qu’on essaye de se jouer de nous. Néanmoins, il a bien eu ce chapeau quelque part. Il faut éclaircir ça. Haru, tu vas me suivre. Mihoko devra rester ici en surveillance discrète. Il ne serait pas impossible que le véritable voleur observe la scène et il pourrait chercher à s’enfuir dès qu’on aura mis la main sur le gamin.

Puis sans plus de cérémonie, Akuhei rejoignit le niveau du chapeau à plume. Il calcula bien évidemment sa trajectoire avant de se laisser tomber et d’atterrir face au fuyard. Il laissait le soin à Haru de faire usage de ses talents d’intimidation. S’ils ne s’étaient pas trompé bien sûr.

EVERY GIRL IS A DOLL

EITHER BARBIE OR ANNABELLE.

Feat Itsuru Akuhei & Haru

Bien qu’elle laissa son aîné passer sa main sur son crâne, la petite fronça quelque peu les sourcils. Clairement, elle n’appréciait pas ce genre de geste, mais heureusement l’heure tournait et tous deux passaient rapidement à autre chose. Enfin, son senseï ne semblait pas d’avis à suivre son plan. Évidemment, Mihoko lui lança un long regard avant de se satisfaire plus ou moins de son explication. Ce n’était pas si bête de laisser une personne observer un peu mieux les alentours en attendant et au vu de leur compétence, cela faisait sens qu’elle soit choisie.

La jeune Watari ne s’opposa donc pas aux décisions et se contenta de rester sur place. Alors que ses camarades s’approchaient de la cible, ses yeux écarlates analysèrent les alentours jusqu’à se poser sur une ombre. Le tentaculaire avait vu juste.

Sans plus attendre, elle échangea un regard avec son senseï, espérant ainsi qu’il comprenne qu’il avait une piste, avant de partir immédiatement à la poursuite de l’ombre pour ne pas perdre sa trace. Elle n’était peut-être pas la meilleure combattante qui soit, mais elle possédait suffisamment de ressource pour retenir un opposant le temps que les renforts arrivent.

La première étape était donc d’arrêter la course et pour cela la Watari n’hésita pas à utiliser une technique clanique. En effet, après de brefs signes de mains, l’espace sous le pied de sa cible vint se tordre de sorte à lui faire perdre l’équilibre et ainsi mettre fin à sa fuite. Toutefois, pour mettre toutes les chances de son côté, la kunoichi propulsa également deux shurikens en sa direction. Ainsi, espérait-elle au moins pouvoir la ralentir. Dans tous les cas, consciente du potentiel danger, elle restait également prête à se défendre ou esquiver d’une manière ou d’une autre toute attaque à s’encontre.

EVENT 1 SUNA - CHASSE AUX CRIMINELS

awful

Spoiler:

Sayora continue d’avancer lorsqu’une résistance étrange apparaît autour de son pied. Qu’est-ce que ? Elle n’a pas le temps d’y réfléchir qu’elle commence à tomber, mais comme Sayora reste une femme expérimentée, elle se rattrape rapidement, se tourne et évite in extremis les deux shuriken.
Ca n’est qu’à ce moment là qu’elle voit Mihoko. Elle plisse les yeux. Une gamine a réussi à faire ça ? Elle sourit en coin, voit le potentiel…
Sayora sort deux kunaïs, en lance un vers la gamine.

C’est à ce moment là qu’arrive Akuhei, et Sayora change de tactique : il faut faire diversion, reprendre la fuite. Elle ne l’écoute pas, lance le second kunaï qui vient dévier le premier et le redirige vers l’Itsuru.

« L’autorité de Suna ? Mais qui êtes vous ? … Nous sommes les enfants de ce village, ceux qui ne l’ont pas abandonné tandis que vous vous reposiez sur cet accord. »

Elle sourit, attrape un dispositif qu’elle connaît bien. Elle ne doit pas rester, elle connaît son rôle, son but. La petite peut visiblement l’entraver, mais elle pourra s’en défaire si jamais elle persiste.
Sayora inspire, se concentre avant de lancer plusieurs kunaïs vers Akuhei. Ces projectiles décrivent un cône autour du sunajin, de fins liens les relient et, si vous les voyez, vous comprendrez que le but est d’immobiliser, même temporairement, l’itsuru.
Elle sourit avant de poursuivre sa course sur les toits selon un axe perpendiculaire aux deux shinobis. Elle gagnera si elle atteint les portes.

*

Ko, lui, observe son ennemi. Il n’aime pas la situation. Il n’aime pas cette histoire de carte blanche…
L’autre repart et une aura blanche entoure le bagarreur lentement. Ko n’aime pas ça non plus. Il ne comprend pas ce que cela signifie. Une armure de chakra ? Non, probablement pas… Il n’écoute pas vraiment les dire d’Haru.
La réflexion sur la nature des techniques le ralentit et il prend le coup de genoux… Il vole un peu, roule et se redresse. Ca fait mal, trop pour un simple coup de genoux.

Oh ils veulent jouer à ça ? Ko n’en a cure. Il tire deux parchemins, les déroule et hurle :

« Tempête ! »

Et les passants qui le connaissent réagissent en se baissant, les autres – parce que les villageois sont un peu des moutons – font de même.
Les sceaux se libèrent c’est une véritable tempête d’acier qui est libérée. Kunais, shurikens, senbons, makibishi… Il y a de tout ! Ca vole, ça clinque, ça s’entre choc et, surtout, ça vise Haru.

« Ciao looser ! »

Ko se tourne l’instant d’après et accélère la course. Il doit fuir. Il ne veut pas finir en cellule, il ne veut pas aller au trou. Il ne veut pas non plus rentrer sans avoir rien ramené, sans preuve qu’il réussi, que son talent s’épanouit.

Dans un cas comme dans l'autre, vos ennemis tentent de fuir... Allez vous les laisser faire ?

Narration: