EVERY GIRL IS A DOLL

EITHER BARBIE OR ANNABELLE.

Feat Itsuru Akuhei & Haru

Mihoko ne le montrera pas, ni ne l’admettra, mais elle était soulagée de voir que son senseï l’avait rejoint aussi rapidement. C’est qu’elle n’avait pas encore assez de compétences et d’expérience en combat pour réellement pouvoir faire face seule à un adversaire. Elle le savait, en avait conscience, mais ferait tout pour se surpasser.

D’ailleurs, sa petite fierté en pris tout de même un coup lorsqu’elle réalisa que leur cible avait pris le choix de l’ignorer presque complètement. Clairement, l’Itsuru représentait une plus grande menace, mais elle n’appréciait pas être sous-estimée à ce point.

Ses mains avaient déjà entamé leurs signes lorsque le premier shuriken fut lancé dans sa direction. Il fut donc aisé pour elle de terminer ce qu’elle avait commencé et venir, non pas se protéger, mais protéger son senseï contre sa première attaque. Encore une fois, l’espace se déforma, mais cette fois de sorte que le shuriken soit simplement à nouveau dévié et ne vienne pas en la direction des deux sunajins.

Considérant que son mentor n’a pas besoin de son aide pour la suite. Et de toute manière, elle n’était même pas sûre de pouvoir y faire grand-chose, elle se reconcentra rapidement sur la fugitive. Vexée qu’elle ne prenne pas la peine de l’attaquer avant de s’enfuir, Mihoko n’hésita pas à lancer son attaque la plus puissante.

Tout en veillant à maintenir la distance entre elles, la petite vint alors à nouveau contrôle l’espace. Mais ce coup-ci, ce n’était pas le sol qu’elle vint déformer. Non, ce fut l’espace entourant dans lequel se situait toute la jambe de son adversaire qu’elle vint tordre jusqu’à y venir y briser les os. Après tout, avec une jambe cassée, elle ne pourrait plus courir bien loin, non ?

EVENT 1 SUNA - CHASSE AUX CRIMINELS

awful

Spoiler:

Putaaaaaaaaain ! OUI OUI OUI.

Je l'attendais et le voilà, le petit combat des familles qui allait me permettre de me défouler. J'aurais préféré un adversaire un peu plus charismatique et surtout avec du répondant. Mais peu importe ses dires finalement, je voulais surtout voir de quoi il était capable et espérais vraiment un combat digne de ce nom. Je préférais me faire exploser à un combat trop facile ; au moins j'étais sûr d'apprendre de l'affrontement.

«  Tempête ? C'est quoi ce nom de merde ?  »

Et comme prévu, il allait encore utiliser sa spécialité de cas-sos qui n'était autre que le Fuinjutsu. Finalement il n'avait pas juste étudié cette spécialité pour faire le mariole devant les femmes, pourquoi pas mhmm-... Honnêtement en entendant ça, je m'étais préparé à quelque chose de plus extravagant. Genre une tempête, une vraie quoi ?

Malgré tout je devais faire attention à mes fesses et surtout aux civils qui nous entouraient. Je ne voulais pas qu'ils soient blessés d'une quelconque façon. Avec mes sens et en ayant observé avec précision l'attaque, je ne vis aucun projectiles dangereux se diriger vers les civils ; ils avaient eu le temps de se mettre à l'abri.

Cela dit je comprenais un peu mieux le terme de tempête lorsque je vis trois tonnes de fer se diriger sur ma gueule. Mais c'était excitant comme challenge, je devais faire en sorte de me déplacer rapidement grâce à mes sens aiguisés pour éviter l'offensive.

En utilisant le flux continu de la deuxième portes, j'avais pu facilement éviter les premiers shurikens. Ceux-là ne m'avaient pas trop embêté mais par contre les armes suivantes elles... elles m'avaient bien brisé les couilles.

À l'aide de mouvements très similaires à la première esquive, je fis en sorte de ne pas être trop touché par la « seconde » attaque. Celle-ci avait pour but de me freiner dans ma course puisque l'enfoiré voulait se FAIRE LA MALLE.

«  Tu perds tes couilles enfoiré ?! »

Dis-je tout en grinçant des dents, malgré mes efforts quelques armes de jets m'avaient effleuré et même les blessures n'étaient que mineures, elles étaient bien présentes.

Je ne comptais pas le laisser partir et puisqu'il avait pris un peu d'avance sur moi, je ne voyais qu'une solution : accélérer ma vitesse de déplacement. Comment pouvais-je le faire ? En malaxant une certaine dose de chakra dans mes jambes ou bien en faisant péter une autre porte, ce qui me permettrait de pouvoir lui coller de plus grosses pêches à l'occasion. Le choix était vite fait, j'allais privilégier le cassage de nuque !

Ni une ni deux, j'avais fait en sorte d'ouvrir la troisième portes. Cette dernière était située à la moelle épinière et changeait quelque peu mon apparence. Une aura écarlate avait instantanément entouré mon corps et ma chevelure s'en était trouvée changée.

Au-delà de l'esthétique, c'était mes capacités améliorées qui allaient me servir ici. Après avoir brièvement fléchi les jambes, j'avais sauté sur un toit pour poursuivre l'enfoiré en hauteur... Au moins je n'allais pas à contre courant et la foule ne me dérangeait pas, j'étais sûr de pouvoir le rattraper rapidement.

Résumé:

Du coin de l’oeil, Sayora observe ses adversaires. Elle a l’habitude de les voir s’empêtrer dans les fils, être lacérés par les armes… Mais ça n’arrive pas cette fois-ci.
Elle court tandis qu’une drôle de vibration détourne son kunai de l’homme. Encore cette gamine, qui est visiblement bien plus gênante que ce à quoi elle s’attendait. Peut-être faudrait-il l’éliminer elle ?

Sayora y pense à peine que déjà l’air se contracte autour de sa jambe. Elle bondit, bien consciente de ce qu’il se passe. L’instant d’après, elle voit l’espace qui s’écrase sur lui-même, déglutit en imaginant l’effet que cela aurait eu sur sa jambe.
La femme inspire profondément, se tourne vers Akuhei et ses membres métalliques lui font perdre ses moyens. Elle savait que les Itsurus pouvaient améliorer leurs membres, pas qu’ils pouvaient s’en créer de nouveaux !
Les membres d’acier se resserrent autour d’elle et, incapable de quoi que ce soit, elle soupire, jette un regard désabusé au tentaculaire.

« Et maintenant ? »

Elle attend la sentence.

*

De son côté, Ko court comme sa vie en dépendait. Il ne faut pas que l’autre type l’attrape. Il l’écoute, mais ne lui répond pas : la tempête devrait avoir fait son effet et l’avoir largement ralenti.
Il court, encore et encore se retourne et ne voit pas l’homme ! Il a réussi ! … Ou plutôt il ne le voit pas sur les toits.
Ko continue donc vers le nord, change de quartier.
Oui, le type a dû rejoindre ses potes pour s’en prendre à Sayora en trois contre une. Ça manque de classe, mais Ko comprend : la femme s’en est toujours sortie jusqu’à présent, et elle n’est pas d’une première jeunesse.
Ko soupire de soulagement, mais ne relâche pas la cadence pour autant : plus vite il sera sorti de ce village de malheur, mieux ce sera.

Et vous, que voulez-vous faire ?

Narration:

EVERY GIRL IS A DOLL

EITHER BARBIE OR ANNABELLE.

Feat Itsuru Akuhei & Haru

« Et maintenant ? »

Et bien maintenant, la petite Watari serait bien tentée de lui arracher la jambe comme elle se l’était promis. Mais heureusement pour la vieille à ses côtés, elle savait suffisamment se contenir pour ne pas déborder de la sorte. Toutefois, il était presque évident et cela malgré son visage impassible, que Mihoko se sentait terriblement frustrée. Frustrée ou vexée ? Il s’agissait sans doute de la deuxième option. Comment ne pas l’être après s’être fait ignorée de la sorte puis évité si facilement ? Non seulement, elle n’avait eu aucune place dans le combat, mais n’avait pas non plus été utile.
Elle se pinça un peu les lèvres avant de relever son regard sur son senseï. Elle n’avait pas envie de s’éterniser et il était clair que ce dernier n’avait pas besoin d’elle ici.  

« Je retourne vers Haru. »

Histoire de voir où il en était et s’il n’avait pas encore complétement tout détruit. Bon, en réalité, elle se doutait bien qu’elle ne serait pas nécessairement plus utile là-bas qu’ici, mais elle n’était pas du genre à rester sans rien faire. Au contraire, plus le temps passait, plus Mihoko souhaitait faire ses preuves.

Sans plus attendre donc, la Watari se dirigea rapidement dans la direction de son camarade. De là, après un petit temps, ses yeux repérèrent ce dernier sur les toîts, puis sa cible toujours en fuite. Qu’est-ce qu’il foutait ? Elle soupira un instant, puis alla immédiatement répéter une technique précédemment utilisée. Son aide n’était pas nécessaire, car Haru était amplement capable de rattraper le fuyard à lui tout seul, mais elle décida tout de même de lui faciliter la tâche. Ses mains effectuèrent donc plusieurs signes avant qu’elle ne vienne tordre l’espace sous les pieds de sa cible, de sorte à lui faire à nouveau perdre l’équilibre.

EVENT 1 SUNA - CHASSE AUX CRIMINELS

awful

Spoiler:

S'il pensait pouvoir me semer facilement avec ses petits jouets métalliques, il était bien con. Je sautais maintenant de toit en toit et le plus rapidement/habilement possible afin de rattraper l'autre enfoiré. Avec la panique ambiante, il était plus facile pour moi d'être sur les bâtiments que à terre. Le gus allait perdre en vitesse à cause des obstacles, moi je devais juste éviter de shooter quelques chats au passage mais rien de très chiant quoi.

En ayant passé la troisième portes, j'avais permis à mon corps de se régénérer un petit peu. C'était une des propriétés de la troisième, la capacité de soigner les blessures superficielles. Ici on était clairement dans ce cas là, j'avais évité la plupart des offensives mais ça m'avait laissé tout de même quelques marques. Cette porte, elle me permettait aussi de me déplacer un peu plus rapidement et ici c'était assez pratique pour coller au cul de tempête-san.

Après une course effrénée, je me sentais proche de pouvoir lui asséner un coup bien placé et j'étais à deux doigts de le défoncer quand je vis la petite Michoko-chan débarquer. Putain mais elle était pas sensée être avec son maître tentaculaire ? Pourquoi elle se mêlait de mes affaires ?!

Bon honnêtement elle était loin de ressembler à une princesse en détresse qu'on se devait de sauver, elle faisait même presque peur la gamine avec sa tête de psychopathe. Cela dit, je ne voulais pas être responsable de ses blessures, surtout qu'elle faisait face à l'ennemi.

Je ne voyais qu'une solution, celle qui m'était apparue être la plus judicieuse et ce, depuis le début de cette histoire : le défoncer.

Toujours sous l'effet de la troisième, je pris appui sur le bord du bâtiment en analysant brièvement la scène afin de préparer mon saut. La gamine avait agité ses mains, ça sentait plutôt bon pour moi. À la base j'avais déjà une belle ouverture mais là c'était carrément porte-ouverte.

Voulant profiter de la situation, je m'étais donc élancé en direction de ma cible, depuis le toit. Avant d'arriver à ma cible, j'avais suffisamment redirigé de chakra dans mon bras droit afin de coller une beigne plus que correcte à mon adversaire. Un p'tit coup boosté au Hachimon, ça ne pouvait que remettre les idées en place non ?

Si j'avais bien calculé mon coup, il allait s'exploser contre la paroi d'une maison et avec un peu de chance, il passerait au travers !

Vint alors le moment fatidique où mon poing droit vint caresser brusquement la joue de tempête-san.

C'était sa mâchoire que je venais d'entendre ?

Après mon coup, j'avais fait en sorte de me remettre en place et ça m'avait valu quelques instants de glissade sur le sol. La poussière s'était soulevée après mon passage, je m'étais ensuite relevé et faisais maintenant face à la cible -qui s'était potentiellement mangée une maison?-.

«  Alors tête de pain sucé, tu peux toujours courir ? »

Balançais-je en regardant une silhouette au travers d'une poussière bien épaisse. Je ne connaissais pas encore son état mais quelque chose me disait que... il avait pris tarif.

Résumé:

L’étreinte se resserre dangereusement sur Sayora. Sa poitrine se comprime, ses ongles commencent à pénétrer la chair de ses cuisses sous l’effet de la constriction, vint alors la frappe qui éteint sa conscience.
Akuhei n’a pas le temps de réfléchir qu’un jonin jusqu’à lors invisible apparaît à quelques mètres. L’homme s’approche.

« Je vais m'occuper de ça. »

Récupère Sayora et disparaît de nouveau.
Ainsi libre de ses mouvements, le chûnin peut enfin rejoindre son élève et son frère. Il ne peut pourtant pas intervenir : les deux jeunes sont trop efficaces.

Le criminel court, persuadé qu’il est à l’abri du danger, mais l’espace se tord sous son pied et la surprise lui fait perdre le contrôle de son corps. Il s’écroule, se redresse et se tourne. Le coup de poing lui fracasse deux côtes, éclate son souffle et sa conscience. Il ne se relève pas, le choc a été trop fort.
La poussière s’efface rapidement et dévoile le corps inanimé – mais vivant – du bandit. Voilà pourquoi il n’a pas répondu à l’acide d’Haru.
Ko n’est qu’un adolescent après tout, et pas l’un des brigands les plus entraîné qui plus est.

Une ombre saute d’un toit et déroule un parchemin. Un genre de marionnette en forme de coffre surgit et une immense langue de bois en sort. Le membre étrange s’enroule autour du criminel et le traîne à l’intérieur du corps de l’engin mécanisé. Le propriétaire, un homme à la longue et glorieuse barbe rousse vous toise un instant, juste assez pour que vous le rejoignez tous.
Il se racle la gorge.

« Bon, je me charge de la suite. Vous, retournez au palais. Vos collègues se sont chargés des autres et la kage veut vous parler. »

Il se gratte la barbe, balaye vos questions.

« Vous comprendrez quand vous y serez, elle va vous expliquer. »

D’un mouvement de la main, il retend ses fils de chakra vers la marionette et ils s’en vont en bondissant sur un toit, sortent de votre champ de vision.

Narration: