La suggestion d’Ikta semblait être approuvée par la jeune femme. Mais cependant, elle acceptait la chose à la condition qu’Ikta vienne à manger ne serait-ce qu’un. Durant le moment où il avait été inconscient, elle avait dû aller récupérer des provisions auprès d’un commerce local. Le jeune homme n’avait guère faim et pourtant c’était peut-être une bonne que de manger ce riz et ce poisson tout juste tiède. Attrapant sans mal le plat, il manger lentement sans trop se forcer, d’abord une bouchée de riz puis du poisson. Il alterner entre les deux comment pour varier les plaisirs. Il fallait dire que pour lui si le riz n’était pas un mets qui lui était inconnu, le poisson quant à lui reste une chose qui ne pouvait guère se permettre d’acheter pour sa personne ou les filles à l’auberge.
La femme semblait dévorer une pomme. Sur les douces lèvres de cette dernière on ne pouvait guère observer de jus. Passant délicatement le doigt sur ses lèvres elle y veillait. En terminant son fruit, elle ne manquait pas de ranger soigneusement ce qu’il en restait dans un sac. Ikta quant à lui venait de terminer le riz et il ne lui restait plus qu’une bouchée de poisson à prendre. Et bien qu’il eût tout mangé, il s’était quelque peu forcé à le faire, car il se sentait obliger de répondre à l’effort de la dame qui une fois encore ne lui devait rien et qui pourtant venant à l’aider encore.
Après ce repas, elle ne manquait pas d’ajouter que le jeune ninja devrait également se changer. Bien que se changer n’était plus vraiment une option, les rares vêtements qu’’il portait ne recouvraient que quelques parties de son corps si l’on omettait les pièces de vêtement qui servaient de bandages. Sa phrase d’après ne manquait pas d’indiquer que ces mêmes pièces allez certainement finir à la poubelle. La femme toujours aussi attentionnée venait d’annoncer quelle avait de quoi faire ou plutôt refaire les pansements de l’homme. Et nul doute qu’elle avait dû prendre de l’utilitaire bien plus adapté que ce qu’il avait pour le moment.
Mais avant de se changer, il fallait au moins un minimum laver le corps et cela surtout au niveau des plaies et tout autour. Souhaitant se lever pour mieux retirer les vêtements qui lui restait et se laver, il allait se déplacer et s’appuyer sur ses membres. Mais avant de le faire il lui venait à l’esprit de demander à la femme s’il y avait assez d’eau.
-Merci pour le repas, avant de me changer je pense que je devrais nettoyer le sang et mes plaies. Ça pourrait aider à éviter l’infection. Enfin je pense, mais je ne suis pas vraiment médecin.
Il regardait tout autour de lui et voyait le sceau d’eau et un morceau de tissu à côté. Se levant avec grande difficulté, la femme venait l’aider jusqu’à ce qu’il soit bien placé sur ces deux jambes. Là il était debout se tenant à l’aide de ses deux bras. Les deux membres en question s’appuyaient contre un mur, juste à côté de la fenêtre du petit cabanon. Ne s’appuyant plus que sur un bras il essayait d’attraper le morceau de tissu. L’acte n’était pas indolore, mais il parvenait à la saisir au final. Pour son bras qui servait de pilier, l’effort était grand peut-être trop pour lui. Il commençait à fléchir et ce dernier tremblait du fait qu’Ikta forçait dessus. Il tentait de se dépêcher de mouille le tissu et de le ramener à lui. La chose faite, Ikta cherchait à se laver mais il prenait à réaliser la chose. D’autant qu’il allait devoir faire des allers-retours avec le tissu jusqu’au sceau et que par la même il allait devoir retirer ses vêtements pour laver certaines zones et enfiler les nouveaux habits.
Saxa le regardait toujours et l'écoutait exprimer son envie de s'occuper de sa toilette et l'assainissement de ses plaies. Compréhensive à son désir de ne pas dépendre de son aide ou du moins pas complètement, la kunoïchi restait donc en retrait, mais ne le délaissait pourtant pas quand il essayait de se relever. C'était plus fort qu'elle, la jeune femme ne pouvait le quitter des yeux de peur qu'il ne se blesse si elle n'intervenait pas. Cette dernière décidait de se lever également et lui offrir un peu de sourient pour qu'il se redresse assez pour garder son équilibre. Silencieusement, Saxa le relâchait et le regardait se poser contre le mur. Il gémissait alors qu'il se penchait pour attraper le petit linge pour le mouiller dans le sceau qui était un peu trop loin pour lui. Ses membres tremblaient, mais il parvenait à revenir avec le linge, mais il en souffrait.
Bien sûr, Saxa ne voulait pas être envahissante, mais le laisser tout faire seul, c'était juste triste à voir. La kunoïchi s'approchait d'Ikta et glissait doucement ses doigts sur ses côtes pour ne pas le faire sursauter quand elle descendait vers sa taille pour commencer à défaire le bandage artisanal qu'elle lui avait fait. Saxa déroulait le linge souillé et récupéraient doucement les compresses de tissu qui faisaient pression sur les plaines. Elle se retirait pour glisser le tissu dans le sac qui lui servait à mettre les déchets.
_Je reviens.
Mentionnait l'Iwajin en prenant le sceau avec elle. La jeune femme le regardait une autre fois avant de sortir de la cabane et vidait le contenue de l'eau froide pour aller dans la petite taverne des pêcheurs. C'était avec ses grands yeux charmants qu'elle arrivait à avoir de l'eau chaude, une éponge et une barre de savon déjà entamée, ce qui était mieux que rien. La femme remerciait le propriétaire pour son hospitalité et revenait là où Ikta se lavait. En fermant derrière elle, Saxa se retournait vers lui qui était toujours debout contre le mur. Celle-ci s'approchait avec la chaudière d'eau chaude pour la poser sur un baril qu'elle poussait vers lui afin qu'il soit un peu plus à sa hauteur pour tremper son linge. Pour l'accompagner, Saxa venait tremper l'éponge dans l'eau chaude et la tordait un peu avant de la glisser sur ses épaules. Elle appuyait un peu dessus pour laisser l'eau couler le long de son dos.
Saxa restait silencieuse, être aussi près d'un homme et de le toucher ainsi, ceci relevait d'une intimité qui lui était encore inconnue. Elle rougissait depuis un bon moment, mais comme Saxa se trouvait dans son dos, il ne pouvait pas le remarquer. L'éponge glissait tranquillement le long de son dos, elle évitait de passer sur les plaies en se contentant seulement d'y faire couler l'eau pour se débarrasser du sang plus frais pour éviter de trop salir l'eau du sceau. Elle s'emparait de la barre de savon pour la faire tourner dans ses mains mouillées et la déposait sur le baril. Lorsque la kunoïchi venait poser ses doigts sur sa peau, un long frisson remontait le long de sa colonne et la chaleur de ses jours s'étendait sur tout son visage. Elle faisait mousser le savon sur ses épaules et le long de son dos et ses côtes. La jeune femme remontait en faisant une petite pression avec ses pouces le long de son dos.
Remontant vers ses épaules, Saxa venait savonner le haut de ses bras ne descendant pas plus bas que ses coudes, elle le touchait toujours avec délicatesse et prenait bien soin de ne pas faire le moindre geste qui pourrait le blesser pour lui faire perdre qu'équilibre, mais aussi, peut-être aimait-elle tout simplement l'effleurer du bout des doigts. Il s'agissait d'une première fois pour la kunoïchi qui évitait toujours les moindres contacts avec la gente masculine. Ses yeux remontaient le long de sa peau au même rythme que ses doigts, elle était comme absorbée par la douceur de sa peau, le creux de ses muscles et la largeur de ses épaules. La demoiselle reprenait l'éponge bien chaude pour venir rincer le savon. Alors que l'eau passait sur les plaies avec le savon, le sang plus sèche avait commencé à disparaître sans même passer dessus, il lui suffisait seulement de faire couler un peu plus d'eau dessus avant de se décider à s'en approcher avec l'éponge. Le reste de son kimono tant qu'à lui commençait sérieusement à imbiber toute l'eau qui coulait sur son corps ce qui devait être assez inconfortable, mais plutôt que de penser à Ikta sans bas, elle détournait le regard pour rincer son éponge.
Et tandis qu’Ikta tremblait de tout son être, la jeune femme venait une nouvelle fois encore l’aider. Décidément cette femme était une sainte pour le malfrat que représentait Ikta. Toutefois, un sentiment nouveau venait envahir le ninja débutant. Ce sentiment en question n’était que fort peu agréable et même il avait tout de quoi pour s’éloigner d’une quelconque notion de bien-être. Il s’agissait de la honte, un sentiment qui découlait directement de l’orgueil. Ce vil péché dont tous les humains y avaient cédé ne serait-ce au moins qu’une fois au cours de leur vie. Et bien que ce ne fut pas la première qu’il avait honte, il ne voulait pas avoir ce sentiment devant la dame. Pas plus qu’il avait même honte d’avoir honte, alors qu’elle faisait tant pour l’aider. Et le fait qu’elle vienne retirer le bandage à sa taille alors qu’il tremblait de chacun de ses membres ne pouvait montrer de lui qu’un pale image. Disgracieux et même horrifique il n’avait rien à dévoiler ou annoncer à la dame pour camoufler la tristesse de son état. En temps normal, il aurait fui ou agit d’une manière similaire avec pour optique de ne plus recroiser la personne. Mais il s’agissait de Saxa, la femme qu’il avait aimée ou bien même qu’il aimait peut-être encore. Il ne pouvait pas fuir, il ne pouvait pas lui infliger cela une nouvelle. De plus, il n’y avait pas que l’impossibilité d’infliger ça à la demoiselle, il y avait aussi la condition physique qui entrait en compte. Et on ne pouvait clairement pas dire que le tenancier d’auberge puisse être apte à se mouvoir assez rapidement pour échapper à une femme maitrisant les arts des ninjas. Fort heureusement pour lui, après avoir retiré son bandage, la femme s’en allait en disant qu’elle allait revenir. Il devait se montrer fort, ne serait-ce que par fierté et par dignité. Aussi il s’efforçait à essayer de moins trembler et ainsi de ne pas ressembler à un petit vieillard dont on devrait s’occuper alors que ses derniers instants s’approchaient au même rythme que celui du cycle du jour et de la nuit. Il se concentrait d’abord sur les jambes, la base même ce qui lui permettait de tenir debout et ainsi d’avoir accès au sceau. Peu à peu ces dernières venaient à se calme, moins tremblantes, la stabilité ne pouvait être que meilleure. Il maintenant agir sur le bras qui permettait d’avoir un appui contre le mur. Ce n’était simple, car il y avait là au moins la moitié de son poids dessus. Mais en jouant un peu avec ses jambes il pouvait un peu s’orienter de manière à avoir une meilleure application contre le cabanon. Puis enfin un élément aussi important que ce qu’il avait pu ne serait-ce qu’un peu calmer. Le dernier bras, celui qui avait en main le tissu nettoyant corps et plaies. Son importance était la plus cruciale pour ce qui était de ne pas trembler, car ainsi il pouvait éviter de rouvrir ses blessures en ne les secouant pas dans tous les sens.
Là maintenant il pouvait mieux se tenir, mais il n’avait pas remarqué que la femme avait pris le sceau ou du moins il ne l’avait vu que trop tard. Il restait un peu d’eau sur son tissu mais ce dernier commençait fortement à être sale. Il se passait un coup encore autour d’une de ses plaies, ne nettoyant rien du tout et même au lieu de ça il était le sang qui se réhumidifiait. Puis malgré toute la volonté qu’il avait, son corps commençait à manquer de force. Il se remettait à trembler de nouveau. Puis Saxa revenait à l’intérieur avec tout un fourbi d’accessoires.
Elle avait avec de quoi mieux nettoyer Ikta et notamment de l’eau qui faisait mieux partir l’eau froide. Re plongeant son tissu dans l’eau, plus facilement car cette dernière avait pensé à rapprocher le sceau aussi bien en hauteur qu’en portée de bras. Il n’avait plus le besoin de tendre complétement son bras, là il pouvait même le garder plié et ainsi il commençait se nettoyer le devant. Il ne parlait pas et ne le remerciait pas, mais ce n’était pas réellement voulu. Il préférait se concentrait pour ne pas tomber et il viendrait la remercier plus tard. Tremblant tout autant qu’avant, il ne manquait pas d’avoir honte, même si l’eau chaude venait un peu l’apaiser. Puis Saxa venait laver le dos d’Ikta, ce qui ne manquait pas de surprendre ce dernier. Elle appliquait soigneusement une éponge imbibée d’eau sur le dos de l’homme, laissant l’eau ruisseler le long de sa colonne vertébrale. Une fois encore la honte se faisait sentir, alors que la femme venait de nouveau l’aider. Un bien étrange sentiment qu’il mêlait gêne et bien-être, car les actes de la femme semblaient soulager son cœur ne serait-ce qu’un peu au moins de son fardeau et de sa douleur.
Mais si jusque -là elle n’avait fait qu’appuyer une éponge sur le dos d’Ikta, ce qui était déjà en quelque chose. Elle venait ensuite y poser directement ses doigts. Pendant un instant la surprise de l’homme fut si grande que ce corps s’arrêtait de trembler. La douleur s’en allait et une étrange sensation partant de là où elle venait de poser les doigts se diffusait dans son corps. Puis elle venait faire pression avec ses pouces certainement au vu de la force appliquée se disait l’homme. C’était à la fois gênant et exquis. Et s’il n’avait pas été mal en point, il aurait peut-être souhaité que cela soit un massage que la fois lui appliquerait soigneusement sur le dos. Elle continuait par la suite à toucher ses arrières bras avec ses doigts, un frisson venait dès lors parcourir le corps de l’homme quand elle posait ses doigts sur ses épaules. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas touché une femme ou qu’une femme ne l’avait pas touché en dehors de ses amies pour qui, il n’avait pas de réelles pulsions ou envies. Et voici que ces dernières venaient à reparaitre en pareil circonstances alors même que cela ne fut pas le cas auprès de d’autres dames.
Une fois qu’elle avait bien appliqué le savon, la femme repassait avec l’éponge. Il aurait voulu encore plus de contact avec les doigts de la femme. Mais ce n’était ni le lieu ni le moment. A l’avant il avait presque nettoyé ses plaies et la femme avait en faire de même avec l’arrière. Nul doute qu’il faudrait recoudre la plaie qui se situait là où la branche avait traversé Ikta. Le trou était peu large et heureusement que la branche n’avait pas été aussi large qu’une buche que l’on mettrait à la cheminée. La douleur serait grande, mais si la femme n’avait pas cœur à la faire des deux côtés, il pourrait au moins le faire lui-même de face. Mais alors qu’il pensait avoir atteint un sentiment de honte des plus total, voici que l’eau qui s’était amassait dans son bas de kimono venait à faire tomber ce dernier sans que l’homme n’y puisse grand-chose. Il était là nu dans la cabane contre un mur et dos à la femme. Il ne manquait d’avoir grandement honte et aucune envie de faire quoi ce soit ne le prenait. Simplement voulait vite se lever et se recoudre avant de s’habiller. Faisait comme-ci cela ne lui faisait rien, il continuait de se laver devant en profitant de l’eau savonneuse qui coulait le long de ses bras et depuis ses épaules. Le savon sur les plaies ne manquait de réveiller la douleur ou plutôt de l’augmenter.
C’était presque fini et l’homme allait pouvoir s’assoir pour s’occuper de ses blessures. Mais avant ça il fallait l’essuyer et malgré lui il comptait sur la femme pour le mettre au sec ne serait que sur l’arrière de son corps qui en pareil circonstance lui était totalement inaccessible. De ses yeux il cherchait alors une serviette pour s’essuyer.
Sa main trempait dans le sceau avec l'éponge et un petit bruit sourd attirait son attention à ses pieds. Le poids de l'eau avait eu raison du reste de sa tenu ce qui faisait rougir encore plus Saxa, la posture de l'homme laissait paraitre une gêne plus que comprenable, à sa place, la jeune femme n'aurait pas su quoi faire non plus. Pour tenter d'éviter plus de malaise, celle-ci se dépêchait pour prendre le pardessus noir que portait l'homme sur son kimono et venait passer les manches autour de sa taille pour l'y attacher sur le côté toujours en gardant les yeux levés par respect, mais surtout par gêne. Placé ainsi, son pardessus lui couvrait une bonne partie des fesses et... De ce qui se trouvait être plus intime devant. Il y avait encore du sang qui coulait de sa plaie bien que le flot eût diminué lors de son repos. Son corps avait donc commencé à faire son travail, mais il aurait besoin d'être recousue.
Il avait beau avoir tout l'orgueil du monde pour rester debout, Saxa ne le laisserait pas faire. La dame poussait alors une caisse qui ne semblait pas contenir grand-chose pour permettre à l'homme de s'asseoir. Sans pour autant le tenir pour l'aider, la femme laissait ses doigts contre la peau de son dos pour l'inciter à s'asseoir. Il avait toujours le sceau et le savon à sa disposition s'il souhaitait continuer de se laver... Maintenant qu'il n'avait plus de bas. Saxa se dépêchait à attraper le sac de pansements et dans le petit kit de soin, elle sortait une aiguille courbée et du fil. Ses mains tremblaient alors qu'elle essayait d'enfiler l'aiguille au-dessus de la lampe Cela lui prenait un peu de temps, mais elle y parvenait. La kunoïchi s'approchait d'Ikta pour s'agenouiller derrière lui avant de passer sa main dans son dos.
_Je n'aie jamais fait ça... Alors... Dis-le moi si je te fais mal, d'accord ?
Prenait-elle la peine de dire avant de faire glisser ses doigts le long de sa colonne pour lui offrir un peu de tendresse avant de venir pincer une extrémité de la plaie afin de commencer. Tellement elle frissonnait, Saxa sentait des fourmillements dans ses jambes, son dos et ses bras qu'elle posait aussitôt sur la caisse pour rester stable. Ses doigts tremblaient quand elle devait percer sa peau ce qui la rendait un peu plus pâle. Ce devait être tellement douloureux qu'elle ne voulait même pas imaginer ce qu'il ressentait à cet instant. La jeune femme terminait avec un nœud solide malgré l'improvisation. Après avoir coupé le fil, Saxa reprenait enfin une respiration normale et attendait quelques secondes avant de poser les outils sur le baril près du sceau. La kunoïchi se relevait en gardant la main sur le tonneau en prenant une grande inspiration. La femme lavait ses mains avant de reprendre l'éponge et nettoyer le sang qui avait coulé lorsqu'elle refermait la blessure, quant à l'autre elle se refermerait d'elle-même, mais laisserait une bonne cicatrice.
La femme reposait l'éponge dans le sceau et laissait Ikta le loisir de s'occuper de la plaie devant lui, déjà qu'il n'était pas plus à l'aise d'être traité ainsi, Saxa ne se sentait pas capable de continuer à le recoudre... Encore moins si elle pouvait voir son visage changer, ses gémissements suffisaient. Elle profitait donc du fait qu'il était occupé et toujours dos à elle pour se laver à son tour et se débarrasser de cette tenue souillée. La kunoïchi commençait par déboutonner le col de sa robe et venait défaire la fermeture éclaire délicate dans le milieu de son dos jusqu'au haut de ses fesses. Elle tournait la tête pour regarder Ikta afin de s'assurer qu'il était toujours occupé et elle faisait glisser la robe jusqu'à ses chevilles. La femme ramassait une retaille qui restait encore intacte pour la tremper dans l'eau en faisant bien attention de ne pas le toucher et prenait la barre de savon.
Elle se mouillait rapidement avant de se savonner, le sang qui avait passé à travers sa robe sur son ventre et ses cuisses s'en allait rapidement. Le courant d'air était froid ce qui lui faisait penser que son partenaire ne devait pas avoir très chaud non plus. Elle se dépêchait donc de se rincer, sa silhouette qui bougeait devant la lampe créait un jeu d'ombre sur le mur derrière elle que l'Iwajin ne remarquait pas. Celle-ci plaçait le linge avec les autres linges souillés et prenait et fouillait dans le sac de vêtement pour quelque chose qui pourrait servir à les éponger « Ceci devrait suffire. » Pensait-elle en prenant ce qui devait lui servir de dessous sous sa tenue. Elle ferait sans... Elle s'épongeait grossièrement avant de poser la petite robe blanche sur les épaules d'Ikta.
_Pour te sécher. Disait-elle gênée avant de se couvrir avec ses bras bien qu'il ne la regardait pas. La femme commençait donc à s'habiller avec le yukata qu'elle s'était offerte et revenait vers lui en approchant les bandages. La kunoichi commençait à s'occuper de l'arrière de sa hanche en venant mettre une petite pommade antibiotique et y poser les compresses qui étaient beaucoup adéquates que du tissu. La kunoïchi se relevait pour aller devant lui avec en main la pommade et les compresses qu'elle lui tendait.
_Tu veux le faire ? Pendant un moment, ses yeux glissaient le long de son visage... Ses cheveux un peu mouillés qui tombaient au-dessus de ses yeux son regard écarlate et sa bouche... Elle avait l'impression de retomber amoureuse juste en le regardant. Saxa frissonnait une nouvelle fois avant de tourner la tête en rougissant.
Le reste de sa tenue au sol, la femme pouvait voir son corps entier nu de dos. L’homme ne rougissait pas, peut-être par fierté il pouvait contenir sa gêne. Mais cependant, il n’en éprouvait pas pour autant aucune honte. Bougeant rapidement, la femme ninja venait à lui fixer un morceau de tissu pour couvrir ses fesses et son intimité avant. Une fois à peu près lavé d’une bonne partie de la saleté qui retrouvait son corps, Ikta venait à s’installer sur une caisse. Caisse que Saxa lui avait ramené et que de ses doigts elle lui avait fait comprendre de s’assoir dessus. Ikta était un homme fort orgueilleux, mais l’orgueil n’offrait pas une endurance infinie et malgré ses vaines tentatives à se maintenir debout, il finissait par presque tomber sur la caisse. Simplement il avait su se retenir juste avant de toucher cette dernière, ne provoquant ainsi pas un fracas qui aurait pu inquiéter la dame qui l’observait.
Sur la caisse, il continuait de saisir de l’eau dans le sceau. L’eau était à présent tiède, mais l’éponge quant à elle était devenu disponible. La femme l’avait donc lâché, se disait l’homme quelque peu attristé de ne plus avoir les soins de la femme sur son dos. Prenant l’éponge en main et appliquant un peu de savon dessus en frottant l’objet contre la barre de savon. Ikta se nettoyer le peu qu’il restait à faire devant en évitant soigneusement d’appliquer du savon sur ses plaies. Puis la femme parlait, au début il ne comprenait pas ses propos. Comment ça elle ne l’avait jamais fait ? Que voulait-elle dire par-là ? Elle hésitait un peu et elle disait de la prévenir si jamais elle venait à provoquer une quelconque douleur. Ikta se retournait plus curieux et gêné de ce qu’elle disait, puis il voyait l’aiguille dans sa main. Tout devenait plus limpide dans sa tête, mais pour autant il n’était pas rassuré à l’idée de se faire recoudre par une matrice quand bien même il appréciait la fille.
-D’accord, enfin je crois.
Disait Ikta d’un ton quelque peu inquiet. Replaçant sa tête devant lui en l’alignant avec son corps, il ne voulait pas que la dame ne le voie souffrir. Car peu importe qui l’on était, pour ce type de plaie et en de pareille circonstance on ne pouvait pas ne pas avoir de douleur.
Alors qu’il s’attendait à subir une douleur dans les plus brefs délais, la femme laissait passer ses doigts le long de la colonne vertébrale d’Ikta. Doit quoi le faire frissonner. Puis vint l’aiguille, pour l’avoir fait redouter l’aiguille il lui en voulait un peu, car il avait pris la peine de se préparer et n’avait pas entendu les mains. Et quand bien même cela était voulu avec gentillesse, il ne pensait désormais plus qu’à la douleur de l’aiguille en lui. Le petit objet n’avait de cesse de perforer sa peau de chacun des côtés de la plaie. La femme ne devait pas être à l’aise, si c’était la première fois qu’elle le faisait elle n’avait ni connu la misère, les batailles et encore moins des cours de médecine. Autant dire que c’était-là un monde qu’elle ne connaissait pas et qu’avant aujourd’hui elle n’avait pas dû vouloir connaitre se disait Ikta. Au moment du nœud elle ne manquait pas de commettre quelques maladresses qui fait qu’elle tirait un peu sur le fil. Tiraillant alors chacun de ses points de sutures. Le sang n’avait pas manqué de couler aussi et à ce rythme là ne garçon ne manquerait pas de s’évanouir s’il en perdait encore trop.
Le temps de l’opération dira-ton, Ikta avait pris soin de reposer l’éponge et de ne pas penser au nettoyage de son corps pour mieux se concentrer sur la maitrise de soi et ne pas dévoiler sa douleur. Puis après s’être lavé les mains, la femme repassait un coup d’eau pour éliminer le sang qui avait coulé de la plaie recousue à présent. Ne restait plus qu’un côté à faire et c’était à Ikta de s’en occuper. Il ne pouvait en infliger davantage à la femme. Elle qui faisait déjà tant pour lui.
N’attendant pas un instant, Ikta se moquait de la douleur qu’il allait s’infliger du moment qu’il en terminait rapidement. Attrapant le nécessaire, il venait de réaliser qu’il n’y avait pas de produit désinfectant pour l’aiguille. Mais il n’osait pas le faire remarquer à la dame quand bien même sa santé pouvait être en danger. Même si les chances avec un matériel neuf étaient faibles. Préparant l’aiguille et enfilant le fil à travers le trou à son extrémité. Il allait se perforer quand il entendait une pièce de tissu se froisser. On aurait dit des draps qui tombaient sur le sol mais le bruit de la fermeture éclair et le son des boutons. Elle devait enlever sa robe se disait l’homme qui voulait en avoir le cœur net. Et alors qu’elle descendait le zipper de la fermeture éclair, Ikta avait tourné sa tête pour voir la femme. Il n’avait aucune mauvaise pensée simplement sa curiosité le piquait. Voyant une partie du dos nue et le haut des ses fesses, il voyait la tête de la femme qui commençait à se retourner. Aussi rapidement qu’il avait tourné sa tête, il en faisait de même de nouveau par la rétablir face à lui comme pendant qu’elle le recousait. Puis l fameux bruit des draps arrivaient vraiment, Ikta se demandait si elle avait vraiment retiré sa robe. Il avait pu poser un regard sur elle par curiosité et bien qu’il pu voir une part de la femme, on pouvait croire que c’était un juste retour des choses. Après tout elle l’avait elle aussi vu nu.
Quoi qu’il en soit Ikta cherchait à se reconcentrer sur sa plaie et regarder de nouveau cette dernière avec l’aiguille qui e tenait non loin. En y repassant Ikta se disait qu’une aiguille c’était bien mais un crochet c’était en mieux, cela permettait d’avoir à bouger l’aiguille dans les sens et de tordre ainsi la chair pour éviter qu’elle ne vienne piquer la plaie.
Et pendant qu’il passait l’aiguille en l’observant, Ikta entendait le son de l’eau. La femme devait se laver. Et c’était bien mérité après cette œuvre et les petits soins qu’elle avait prodigué. Ikta avait presque fini et la douleur lui faisait relever la tête. Il ne manquait pas alors le fameux spectacle d’ombres qui se déroulait sous ses yeux ébahis. Et alors qu’on comprenait que la femme s’essuyer de l’eau qu’elle avait laisser couler le long de son corps aux formes généreuses. Ikta lui rebaissait la tête pour en finir avec la plaie grâce à un bon nœud. Il avait beau critiquer la femme, il s’était lui aussi infligé une grande douleur en faisant le nœud.
Un tissu venait par la suite sur son épaule. C’était là un signe qu’il pouvait s’essuyer avec le tissu. Elle prisait de sa douce voix et Ikta sentait sur sa peau que le tissu était humide. Elle lui avait offert le même tissu qui lui avait servi à se nettoyer le corps se demandait Ikta intérieurement. Mais pas le temps de penser à ça, Ikta reprenait l’éponge pour passer un coup d’eau la plaie recousue. Le temps qu’il se nettoyât et passa le morceau de tissu blanc sur son corps bien qu’après un moment d’hésitation. Il ne manquait pas d’entendre la femme se rhabiller. Sa curiosité était grande à l’égard de la femme et de son corps, mais il n’osait pas se retourner et il ne fit donc rien.
Puis elle venait appliquer une pommade sur son corps. La solution était froide, bine plus froide que les mains de la femme ou que l’air ambiant. Elle devait refaire ses bandages et Ikta se sentait de moins en moins gêné. Presque comme s’il prenait l’habitude que la femme s’occupe de lui, bien que pour autant le sentiment ne disparaissait pas complétement. Face à lui avec seulement un tissu qui cachait à peine son intimité avant, l’homme ne savait pas comment réagir avec la dame. En voyant la femme dans une nouvelle tenue, cette dernière ne manquait pas de souligner la grande beauté de la femme ainsi que ses formes généreuses. Tournant légèrement la tête sur le côté et baissant le regard il s’adressait à elle.
-Je … je préfère te laisser faire.
Il avait accepté de laisser faire la femme après tout elle était déjà bien partie avec la pommade qu’elle lui avait appliqué dans le dos. Et ce n’était pas le moment de jouer les durs. Il fallait en finir au plus vite avec ce grand moment de gêne et s’en allait de ce lieu. Les bandits ou autre chose pouvait s’amener à chaque instant.
La femme le regardait surprise lorsqu'il disait préférer que ce soit elle qui s'en occupe. En réalité, Saxa aurait préférée le contraire, mais comme ils ne devaient pas s'attarder, celle-ci prenait sur elle et s'agenouillait devant lui et détournait le regard en glissant son doigt dans la pommade pour lui en appliquer. Elle se penchait entre ses cuisses et se concentrait à sa tâche essayant de faire abstraction de son sexe qui était tout près d'elle, mais ceci ne l'empêchait pas d'avoir quelques montées de chaleur qui faisaient rougir ses joues encore plus. La femme faisait du mieux qu'elle pouvait pour ne pas le frôler. En terminant avec la pommade, celle-ci appliquait une compresse adhésive comme à l'arrière se reculait un peu pour voir si ce qu'elle avait fait était potable. Ses doigts s'occupaient à ce que tout soit bien collé avant de remonter sur sa peau du bout des doigts.
Ses yeux se laissaient un peu distraire par les détails de son corps athlétique et se surprenait en y égarant un peu les doigts. Saxa fermait la main pour la ramener et regardait Ikta dans les yeux avant de se relever. La kunoïchi attrapait un rouleau de son sac et lui faisait signe de se lever. La jeune femme l'aidait et commençait à passer le bandage sur ses pansements en faisant quelques tours et l'attachait. Le bandage était assez serré pour tout tenir, mais pas trop pour qu'il soit encore à l'aise de bouger. La jeune femme allait récupérer la nouvelle tenue de l'homme qu'elle plaçait sur la caisse afin de prendre la première partie du kimono pour l'aider à l'enfiler. Saxa passait les bras autour d'Ikta en essayant de ne pas trop se presser contre lui, mais chaque petit frôlement la faisait frissonner, son souffle glissait entre ses lèvres en de petites expirations tremblantes.
Elle plaçait soigneusement son col et passait sa main le long de ton torse pour s'assurer qu'il n'y avait aucun faux plis avant de l'attacher. Bien entendu, elle laissait à Ikta la tâche de défaire ce qu'il avait autour de sa taille qui lui servait de pagne avant de continuer à l'aider avec les accessoires et la dernière couche de son kimono. Saxa souriait en le regardant, il était élaguant dans cette tenue et elle était juste de la bonne taille. Ses yeux s'arrêtaient sur son visage, elle dégageait une petite mèche de cheveux qui était devant son œil avant de le laisser. La kunoïchi faisait le ménage autour d'eux, la demoiselle posait les effets personnels du shinobi à sa disposition alors qu'elle récupérait les siennes. La femme terminait en envoyant tous ses cheveux d'un coup le long de son dos pour commencer à les prendre et les coiffer en hauteur pour dégager sa nuque et faire plus soignée et la fixait avec ses baguettes dorées.
Saxa prenait le sac de linge souillées avec tout ce qui était pour jeter qui était à l'intérieur pour mettre dans une poubelle à l'extérieur. Appuyé contre le mur d'une cabane, un grand bâton qui avait commencé à être sculpté, surement par un des pêcheurs... Saxa regardait autour d'elle avant de s'en emparer et revenir dans la cabane après d'Ikta pour lui présenter le bâton qui l'aiderait sans doute à garder son équilibre alors qu'ils seraient en marche.
_Je me suis dit que ça pourrait t'être utile. De son côté, la kunoïchi prenait le sac avec les pansements de rechange et la pommade pour Ikta et le panier de nourriture avant d'aller lui ternir la porte pour qu'ils sortent de l'endroit le plus rapidement possible.
_Tu as une idée où tu aimerais aller ? Demandait Saxa en fermant derrière eux.
La femme face à lui commençait à avoir les joues rouges, ce qui ne manquaient de gêner Ikta à son tour. Peut-être que la gêne était un sentiment que l’on pouvait transmettre à autrui telle une maladie. Mais quoi qu’il en soit, alors qu’elle s’appliquait de la pommade sur son doigt et ainsi par la suite en mettre sur la plaie d’Ikta. Ce dernier ne manquait de détourner le regard. La douce main de la femme commençait alors à parcourir le corps de l’homme vêtu d’un simple pagne. Les bras le long du corps, il restait impuissant et cela malgré les doigts agiles de la femme qui ne touchaient au départ que le minimum d’Ikta, soit sa plaie. Et même si par la suite la noble qui s’occupait de sa blessure venait à égarer ses doigts, le jeune homme maintenait son visage de travers pour ne pas faire face à la dame. Il contrôlait du mieux qu’il le pouvait ses bras et sa respiration et cela quand bien même la douleur fusse-t-elle grande. Mais la caresse était bien plus forte que les maux de la plaie, si bien qu’une sorte bien-être commençait peu à peu à faire sa place dans l’esprit de l’homme.
Dans sa tête il se sentait comme nouveau et même comme plus fort. Malgré son état qui était bien plus que précaire et peu enviable quoiqu’il y eût des conditions physiques ou mentales et des situations bien pires encore en ci-bas monde.
Après les égarements de ses doigts, la femme retirait aussitôt sa douce main. Se relevant après un regard qui avait de quoi faire vriller n’importe quel cœur, elle lui demandait de se relever. Le regard de la femme était comme envoûtant et même l’esprit malade du ninja ne manquait d’avoir failli y succomber en un instant, il était presque prêt à lâcher toutes défenses devant la dame. Et le sceau qui avait fait de lui un être aux multiples personnalités, ne pouvait rien à cela. C’était même comme le point faible et la pierre angulaire de ce dernier. Une chose devait lier la femme au sceau, une condition ou un ordre peut-être. Ce petit détail ne manquait pas d’épaissir le mystère, un mystère qui n’intéressait pas Ikta pour l’instant si bien qu’il voulait profiter de la présence de la dame avant que le duo ne doive se séparer.
Debout non sans l’aide de la femme, elle continuait de veiller sur lui en appliquant une bande au niveau des blessures. Il regrettait presque qu’il n’y ait pas de bandages pour son problème d’ordre mental, un problème qui devait avoir pris sa source auprès d’une technique ninja et certainement apposait par Kanako. De cette technique il en résultait même une presque totale absence de sentiments pour autrui. Un problème qui pourrait lui valoir de s’attirer les foudres de ceux à qui il viendrait se frotter.
Puis venait le temps d’enfiler sa nouvelle tenue. Ikta comptait faire tout de lui-même, mais sans lui demander quoi ce soit, Saxa venait à tout faire d’elle-même. On aurait presque dit une femme aidant son mari pour un rendez-vous auprès du Daimyo. Etrange chose qui traversait l’esprit d’Ikta et qui n’avait pas manquer d’y mêler le Daimyo et cela peut-être à cause de sa mission qu’il devait accomplir. Chaque détail avait son importance et la femme s’appliquée soigneusement à ce que l’homme en ressort embellie. L’homme devait se mettre nu une ultime et dernière fois dans cette cabane et devant la femme pour pouvoir enfiler le bas de sa tenue. Les accessoires en place, la femme était perfectionniste et ne manquait pas de dégager une mèche du visage de l’homme. Il ne manquait pas de la fixer d’un regard flamboyant à ce même instant.
Puis elle rassemblait le tout dans un sac et s’en allait à l’extérieur pour jeter le sac remplit de vêtements souillés par le sang et la crasse. En revenant elle rapportait un morceau de bois. Ikta avait bien compris à quoi pouvait bien servir ce dernier, mais il ne savait pas quoi en faire. Sa fierté lui disait de se débrouiller seul pour marcher, mais il ne voulait pas être un poids mort également pour la dame. Ainsi il l’acceptait et ne la remerciait que de quelques mots.
-Merci, je pense que tu as raison.
Disait-il toutefois en abordant une expression comme s’il se résignait à son sort et à la honte qu’il devait subir. Par la suite elle venait à lui demandait s’il avait une idée d’où aller. Et pur sûr qu’il avait une idée, il avait sa mission, un contrat au nom du Daimyo qu’il devait remplir. Et on ne pouvait se désister dans ce genre de mission.
-Je pense que nous devrions rentrer à la capitale, après un repos dans une auberge je m’en iras plus loin à l’Ouest pour une mission.
Il était évidemment qu’il parlait du territoire rebelle et que si l’on n’était pas de là-bas mais que l’on s’y rendait c’était soit pour faire fortune soit pour une mission au nom du gouvernement. D’autant qu’Ikta n’avait pas l’air d’un fanatique révolutionnaire comme on pouvait en croiser là-bas ou bien sinon il aurait dû réagir devant la noble qu’elle était.
-Mais après ma mission, j’aimerais beaucoup te revoir à la capitale peut-être. Je devrais y repasser. Et qui sait peut-être même dans une des rues entourant le palais.
Il avait encore du chemin à faire, mais l’homme avait osé aborder le sujet maintenant quitte à laisser un blanc planer jusqu’à la capitale.
Avant de s'engager dans une direction, Saxa attendait la réponse de l'homme qui ne se faisait pas plus tarder. Il exprimait l'envie de se reposer dans une auberge à la capitale pour se remettre avant sa prochaine mission. « Il se sentait prêt pour ça même avec une telle blessure ? » Pensait la kunoïchi en baissant les yeux vers ses hanches. La route entre Nagashi et Itsuminai se faisait bien, mais allait leur prendre quelques heures il valait donc mieux se mettre en marche. Saxa engageait donc le pas en direction de la capitale sans le quitter des yeux alors qui continuait de lui parler. Ikta exprimait son désir de la revoir ce qui d'abord la faisait sourire avant qu'elle ne regarde devant elle en baissant un peu la tête. Bien qu'elle ne voulût pas, Saxa ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter de ce que cela impliquait. La demoiselle hésitait donc quelques secondes avant de lui répondre.
_Et pourquoi pas. Lui disait la kunoïchi en tournant la tête pour le regarder. Elle fermait les yeux en penchant la tête sur le côté et lui souriait. Dans un petit hochement d'épaule, Saxa le regardait en redressant la tête. Quelques lumières éclairaient leur chemin près de Nagashi avant d'arriver sur le chemin, maintenant ils n'avaient que la lune et les étoiles pour se voir. Tout était si silencieux et si paisible. N'ayant qu'une seule couche à sa tenue, la jeune femme tirait sur son yukata au niveau de sa poitrine pour le refermer un petit peu plus afin de se réchauffer. Elle gardait les bras autour d'elle comme pour se garder au chaud alors que la brise venait lui caresser la nuque.
Alors qu'ils marchaient lentement côte à côte, c'était plus fort qu'elle, Saxa ne pouvait pas s'empêcher de se demander où ils en seraient aujourd'hui s'il était venu ce soir-là... Ce qui était sûr, c'est que Kanato ne les aurait pas laissés partir aussi facilement. Si les souvenirs d'Ikta étaient juste, alors peut-être qu'il était prêt à tout pour la garder au sein du clan. En réalité penser que son chef serait capable de tout ne la rassurait pas du tout. Que serait-il capable de faire s'il apprenait que leurs chemins s'étaient croisés à nouveau et qu'il commençait à se souvenir de ce qu'on lui avait fait... Un frisson la traversait et cette fois il ne s'agissait pas du froid. Ikta avait une mission à accomplir et bien Saxa en aurait une également... À titre plus personnel, elle voulait des réponses, elle voulait la vérité et avait une petite idée de comment les obtenir... Enfin, ce ne serait pas facile, mais pas impossible.
La demoiselle soupirait doucement et cherchait à se préparer mentalement à entreprendre une aventure périlleuse, dès l'aube, il y aurait de grands changements dans sa vie. Il lui était difficile de se faire à l'idée... Ce sentiment de sécurité qui lui tenant tant à cœur et qui la rassurerait depuis tout ce temps, il partait en fumée. Pour éviter de trop y penser, la femme expirait pour évacuer ce sentiment d'insécurité pour se tourner vers Ikta. Malgré qu'il avait l'air de souffrir à chacun de ses pas, Saxa n'arrivait pas à ignorer ce qu'elle ressentait en le regardant... « Si beau... Comme cette nuit-là. » Les premières images qui lui venaient en tête était son regard écarlate plongé dans le sien, leurs visages si près, les rayons argentés de la lune qui caressaient sa peau claire, elle pouvait encore ressentir ces frissons qui l'envahissaient alors que leur nez se frôlaient presque. Il avait posé sa main sur sa nuque, Saxa remontait inconsciemment la sienne pour se la serrer en revoyant la scène.
C'est ce qui la sortait de ses pensées... La demoiselle rougissait doucement en baissant la tête et ramenait sa main sur son vêtement. « Qu'est-ce qui m'arrive ? » C'était comme si tout son corps voulait revivre cet instant, comme si rien ne s'était rien passé... Même son cœur voulait faire abstraction de cette douleur et cette rancœur pour s'abandonner de nouveau dans ses bras.
_Ikta... Disait-elle en continuant de regarder devant elle.
_Promets-moi qu'on va se revoir. Ajoutait la kunoïchi après avoir marqué une petite pause. Saxa baissait la tête un peu honteuse de lui demander de lui en faire la promesse... Mais elle ressentait le besoin d'être rassurée... Il lui donnait l'impression de perdre tous les moyens et elle n'aimait pas se sentir si vulnérable et pourtant... Saxa y voyait encore un peu d'espoir, comme si cette histoire allait mener à quelque chose de plus grands, non pas sentimentalement, mais qu'il y aurait de grands changements.
Devant lui, la femme semblait marcher au même rythme que le jeune homme. Elle faisait bien attention, car elle n’avait de cesse de jeter un œil sur lui. Du moins c’était là l’idée que s’en faisait Ikta. A sa question elle venait de répondre de manière positive et légère. Ce qui ne manquait pas de réconforter son cœur en cet instant. La douleur le tiraillait, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se réjouir du fait qu’elle ait accepté sa demande. Il ne parvenait pas à deviner les sentiments de la femme, mais il avait la conviction que cette dernière s’en réjouissait ne serait-ce qu’un peu.
Après tout elle affichait un sourire qui n’était pas sans faire de l’effet au jeune ninja que pouvait être Ikta. Il ne manquait pas de lui rendre son sourire avec cependant, un léger sourire bien moins ample que celui de Saxa. Un sourire qui toutefois était une nette évolution chez lui. Bien que par le passé il lui arrivait d’embraser son visage d’une expression joyeuse, il ne le pouvait plus désormais si ce n’était ce qu’il adressait à Saxa à cet instant. Et il n’avait pu le faire depuis déjà un fort long moment.
Elle semblait comme avoir froid, ses bras venaient attraper son corps comme pour le réchauffer et ce fait-là n’échappait pas à Ikta. Sans hésiter, il se dépêchait du mieux qu’il le pouvait à se rapprocher de la femme à la longue chevelure. Il tâchait toutefois de se faire discret pour ne pas montrer ses intentions sans quoi elle aurait très bien pu prévoir et contre le geste en refusant son aide. Elle était un noble et lui un simple roturier et il ne pouvait rien d’attendre de ce monde, il ne pouvait espérer qu’elle puisse être avec lui si ce n’était en ce moment. Et comme par le passé il se disait que tout ne ferait que recommencer, que son chef de clan ou bien quelqu’un d’autre viendrait se mettre entre eux deux.
Puis un élément déclencheur venait à faire son apparition. Regardant toujours devant-elle, elle ne manquait pas de l’appeler. Puis après s’être stoppée dans sa marche, elle demandait une promesse de la part d’Ikta. Cette dernière visait à lui promettre de la revoir. Sans un mot il se collait à elle et lâchait son bâton. Et avant que le son du bois qui allait taper contre le sol ne se fasse entendre. Il venait à retirer son par-dessus de kimono pour l’apposer sur les épaules de la dame. Et profitant de la surprise qui devait gagner son être, il la saisissait par la nuque avec quelques doigts dans les cheveux de la femme. Pour ensuite venir l’embrasser. Son autre main quant à elle tenait d’abord son bras, car il avait dû la tourner vers lui. Mais par la suite il lâchait le bras de la dame pour venir poser sur le dos de Saxa.
Ce baisé ne manquait pas de lui rappeler une scène presque similaire par le passé. Ce souvenir, plus l’impression que tout allait se bousculer dans sa vie et que tout serait contre eux deux, n’avait fait qu’émerger cette envie d’embrasser la femme.
Relâchant les lèvres de la dame et s’éloignant, il ne manquait pas de rouvrir les yeux. Puis avec une voix légère et timide il ne manquait de lui faire la promesse.
-Oui je te le promets, nous nous reverrons après ma mission. Et il faudrait un coup du sort pour que cela ne soit pas le cas. Le pays lui-même devra se dresser contre nos retrouvailles.
Tout en disant ça à la femme, il la tenait encore dans ses bras. Et bien que son but soit simplement l’avoir près de lui, elle lui servait aussi d’aide à ne pas perdre l’équilibre en pareil moment à cause des ses blessures. Voyager de nuit n’était pas confortable, mais certainement qu’il y avait une auberge le long de la route jusqu’à la capitale. Un arrêt était donc nécessaire. Ikta ne s’était pas encore remis de ses blessures.
-Il doit y avoir une auberge le long de cette route avant la capitale. Pourquoi n’irions-nous pas faire une halte là-bas ? Je dois dire que je me pensais plus fort sur mes jambes.
A peine venait-il de prononcer ses mots, qu’il réalisait le sens caché que cela pouvait avoir. Et bien qu’il n’eût pas pensé à cela, il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir et de stresser quant à la réaction de la femme. D’autant qu’elle n’avait pas encore réagit à son baisé. Il redoutait, attendait et espérait.
Rapidement, la jeune femme remarquait du coin de l'œil qu'Ikta avait lâché le bâton, ce qui lui faisait lever la tête pour regarder, à ce même instant, il était tout prêt d'elle et avait posé le par-dessus de son kimono pour la réchauffer. Tout ça avant que le bâton ne rebondisse par terre. Un court soupire s'échappait de sa bouche quand elle sentait les doigts de l'homme glisser sur sa nuque alors que l'autre lui attrapait le bras pour la retourner. Il ne lui laissait même pas le temps de réaliser ce qu'il se passait qu'il venait embrasser ses lèvres. Saxa avait encore les yeux ouverts lorsqu'il venait placer sa main dans son dos pour la rapprocher de lui. La jeune femme était surprise oui, mais elle se laissait porter par l'envie de lui rendre son baisé. Alors, elle se détendait en fermant les yeux pour profiter de ses lèvres contre les siennes.
Avec le visage chaud et les joues empourprées la kunoïchi se reculait tout comme lui lorsqu'il se retirait. Elle le regardait avec tendresse, elle avait l'impression que ses genoux allaient l'abandonner à tout moment. Toujours dans ses bras, Saxa avait l'impression que plus rien n'avait d'importance, que le temps n'était plus et que tous les problèmes du monde s'étaient envolés. Cette impression bizarre qui ne lui était pas inconnue, l'envie de sauter dans le vide sans savoir ce qui arrivera... Les mots qu'utilisaient l'homme ne manquait pas de la faire frissonner. Ses grands yeux le regardaient avec admiration et ce brin de naïveté d'adolescente qui voulait dire ''Je te suivrais n'importe où.'' À cette seconde, elle ne pensait plus ce qui s'était passé il y a deux ans, ces douloureux souvenirs avaient disparu et elle se voyait partir avec lui contre vents et marrées.
En fait, cela leur donnait l'impression d'être invincible, alors qu'en réalité, tout jouait contre eux. C'est ce qui mettait le plus d'impacts dans les paroles d'Ikta lorsqu'elles venaient se heurter à l'oreille de la femme. Ils appartenaient à deux mondes complètement différents et ils le savaient, mais c'était plus fort qu'eux, ils s'accrocheraient comme des amants maudits. La voix de l'homme la ramenait à la réalité. Celui-ci exprimait son envie de s'arrêter dans une auberge avant la capitale pour se reposer, car bien évidemment, ce ne devait pas être facile de faire un tel voyage dans ses conditions, d'ailleurs, Saxa le trouvait déjà téméraire d'avoir souhaité partir si rapidement, bien que l'envie d'être hors de portée de ces bandits était plus que comprenable. Saxa secouait presque la tête pour reprendre ses esprits et lui sourire doucement.
_Oui, ça me semble être une bonne idée. Disait la femme en se retirant doucement de son étreinte pour reprendre le bâton qu'il avait laissé tomber plus tôt afin de le lui rendre sans manquer de toucher ses doigts avec les siens. Un autre frisson qui ne la laissait pas indifférente. Encore gênée, la demoiselle baissait les yeux en venant attraper le par-dessus que lui avait donné Ikta pour le replacer sur ses épaules pour poursuivre leur route. Saxa repensait à ce baiser et un petit sourire discret lui étirait les lèvres. Malgré la brise fraîche, la jeune femme avait déjà plus chaud avec le par-dessus d'Ikta, mais lui, il ne devait pas avoir très chaud après s'être privé d'une couche pour la réchauffer. La jeune femme se rapprochait alors de lui pour se coller à lui sans pour autant lui nuire, même qu'il pourrait s'appuyer sur ses épaules s'il le souhaitait en plus du bâton, elle avait conscience qu'avec la fatigue, endurer une telle douleur et avancer dans de telles conditions ne devaient pas s'avérer facile.
Saxa passait doucement sa main dans le creux de son dos au-dessus de ses hanches. Il pouvait sentir ses doigts remonter le long de sa colonne pour s'arrêter au milieu de son dos. La kunoïchi fermait la main et l'ouvrait à plusieurs reprises et assez lentement pour le caresser avec ses ongles par-dessus son kimono. Dans son autre main, elle avait toujours le panier de vivre et le sac de pansements. Ils s'enfonçaient silencieusement sur la route sombre, la demoiselle ne savait pas vraiment de quoi parler, mais se contentait très bien de seulement se sentir contre lui. Au bout d'un certain moment, la femme venait poser sa tête contre lui comme pour lui faire un câlin, mais aussi parce qu'elle commençait à fatiguer et elle se doutait bien qu'Ikta devait se sentir aussi épuiser voir plus en vue des efforts qu'il faisait pour rester debout auprès d'elle.
Au bout du chemin, ils pouvaient apercevoir de la lumière, la jeune femme se redressait pour tenter de mieux voir. À cette distance, ce pouvait être n'importe quoi, un chariot, un feu de camp ou les lueurs d'une maison. La demoiselle relevait les yeux vers Ikta en se collant un peu plus contre lui faisant bien attention de ne pas lui faire de mal. Plus ils approchaient, plus il semblait clair qu'il s'agissait d'un établissement. Autant dire que la chance leur souriait ce soir, enfin, pour compenser de l'infortune dont Ikta avait été victime plus tôt dans la journée. Les deux arrivaient dans l'entrer de l'établissement, on pouvait déjà y entendre la musique et les gens parler. Saxa relâchait le shinobi pour venir ouvrir la porte. L'odeur de l'alcool se faisait déjà sentir et les voix des clients était bien plus fortes, à première vue, c'était un endroit très fréquenté, surement le seul arrête sur leur route.
Saxa délaissait Ikta quelques instants pour aller voir la dame derrière le bar. La kunoïchi lui demandait poliment pour deux chambres si possible adjacente. La femme s'excusait de ne pas pouvoir offrir plus d'une chambre... L'Iwajin demandait donc s'il était possible d'avoir une chambre avec deux lits et la femme secouait la tête. Apparemment, ils n'avaient que de petites chambres modestes avec un seul lit. La dame lui offrait un petit sourire en levant les yeux vers Ikta ce qui gênait grandement Saxa. « Elle insinue quoi celle-là ? » Pensait la kunoïchi en attrapant les ryos de sa bourse pour les lui tendre en échange d'une clef. Celle-ci se retournait vers l'homme pour l'accompagner vers la chambre que lui avait indiquée la dame, cette dernière qui les regardait avec un petit regard suave comme si elle se doutait de quelque chose, Saxa préférait se cacher le visage pour éviter ça.
Ils arrivèrent dans la chambre, effectivement, il s'agissait d'une pièce assez simple, avec un lit, une commode, une petite table avec une chaise et une baignoire en bois. Saxa allait déposer le panier sur cette table et le sac de pansements au pied de celle-ci. Au moins ils y seraient mieux qu'à l'extérieur et ils étaient loin de Nagashi, donc surement assez loin pour ne pas être retrouvés par ces bandits, ce qui était plutôt une bonne nouvelle.
_Ça devrait faire... Disait Saxa en faisant glisser le par-dessus qu'elle avait sur les épaules pour le plier et bien le placer sur la commode.
Alors qu’Ikta proposait de se rendre à une auberge qui devait se trouver sur la grande route. La femme semblait accepter la chose son côté. Elle ajoutait même que cela lui semblait être une bonne idée. S’il était vrai que l’idée lui était venu de par sa faiblesse passagère en cette épreuve qu’était le voyage. Il approuvait aussi cette idée pour soulager la femme quelque peu de sa difficile journée. Il y avait eu les retrouvailles plus difficiles mentalement et des bandits plus qu’éprouvant physiquement. A cela s’ajoutait aussi l’épreuve de veiller au grain pour Ikta. Un ensemble de situation qui avait dû la fatiguée grandement et bien que les bandits pussent être là encore, il était impératif de se reposer. Car en cas de confrontation en état de fatigue, l’issue serait plus que défavorable pour Ikta et Saxa.
Elle venait à lui rendre son bâton et tyous deux avançaient en suivant toujours le chemin. Et ne manquait pas de lui caresser le chaud, ce qui avait pour effet bénéfique de le réchauffer par une nuit aussi froide. Mais ne plus de se faire réchauffer, il éprouvait un sentiment de bien être avec la pression de la main de Saxa. La jeune femme de par ses mouvements venaient comme l’apaiser et même l’aider à se reposer quelque peu. Il acceptait l’aide de la femme et bien qu’il ne voulût pas paraitre faible, il n’avait plus la force de lutter face à elle en cette soirée.
A mesure que le duo marchait, les bruits de la forêt se faisaient entendre. Ikta ne manquait de remarquer quelques bêtes qui n’étaient que de passage. Il y avait aussi bien des bêtes aériennes tel que les hiboux ou bien les chauves-souris que des bêtes qui rampaient comme les serpents et autres insectes. Puis au loin une lumière chaleureuse se faisait apercevoir. Il s’agissait d’une petite auberge servant de point relais pour tous les voyageurs qui empruntaient cette route. Autant dire que la chance souriait au duo, car le froid commençait à s’installer dans la forêt et les bêtes auraient vite fait de profiter de la faiblesse d’Ikta pour essayer de dévorer le duo.
Là devant la porte, Saxa venait à lâchait Ikta, ce qui venait à créer un drôle de sensation chez Ikta qui aurait voulu rester plus longtemps comme ça auprès d’elle. Elle venait lui ouvrir et tenir la porte. De sa faible allure en profitait pour rentrait à l’intérieur de l’établissement. Le lieu était bien plus propre que son propre établissement. Les tables était faite d’un bois particulièrement attrayant tout comme le comptoir par ailleurs. La salle était particulièrement remplie surtout pour un soir. Aucun doute que tous ceux ici présents allaient passer la soirée dans l’auberge et reprendre la route au petit matin. Une fois le seuil franchit, quelques têtes se tournaient vers Saxa et Ikta. Sans doute des individus qui ne souhaitaient pas être reconnus. Baissant d’un ton ces derniers retournaient à leurs chopes sans un mot de travers. Malgré la tenue qu’Ikta portait et qui démontrait une certaine somme en sa possession, bien que cela fut un présent de Saxa. Ils passaient plus pour des nobles ou des riches marchands, mais rien qui ne soit en rapport avec les forces de l’ordres au service du Daimyo ou de la révolution. Il fallait dire que le secteur était une zone neutre.
Mais qu’importe, car tandis qu’Ikta se méfiait de la salle et comparer cette auberge à la sienne. Saxa s’en était allé voir la barmaid se trouvant derrière le comptoir. Détournant le regard vers la femme qui éveillée tant de sentiments en lui. D’une oreille attentive il comprenait qu’elle avait demandé deux chambres, mais que pour une raison quelconque tout comme l’était l’évêque quelconque, il n’y avait qu’une chambre pour eux deux. Et que dans cette dernière ne se trouvait qu’un seul lit. Ikta ne sentait pas bien, mais comme on dit en Tsuchi no Kuni, noblesse oblge. Ainsi il dormirait sur le sol pendant qu’elle profiterait du lit en toute quiétude. Une fois encore elle payait pour lui et il n’avait pas de quoi la rembourser et ne savait même pas si plus tard il le pourrait. Le destin était aussi incertain que l’avenir de leur couple. Bien qu’il fût trop tôt encore pour parler de ça et que pour l’heure on ne pouvait parler que de l’ancien couple que les deux jeunes gens avaient formé.
Elle revenait vers lui pour l’aider à grimper les marches d’escaliers sous l’œil de certains clients et même de la barmaid, dans leur têt eil devait se poser des choses qui avaient de faire rougir Saxa si elle le savait et de quoi affubler Ikta de certaines images. Bien qu’il eût quelque peu honte de paraitre faible ainsi devant tous.
Une fois devant la porte de la chambre, la femme ouvrait cette dernière à l’aide de clef qu’elle avait payé non sans une certaine somme. A l’intérieur, les chambres n’était pas vraiment plus luxueuse que celle de son auberge c’était même moins confortable. Après tout pour passer avec une femme il valait mieux un lit douillet. Il y avait aussi un bain bien qu’en bois. Ikta aurait voulu se nettoyer mais il n’osait pas prendre le premier tour. Puis un après un moment à retourner la question. Il venait à se proposer à la dame.
-Je pense qu’avant de dormir je ferai mieux de prendre un bain, pour changer une nouvelle fois mes bandages.
A cet instant il n’avait toujours pas réalisé qu’il devrait se montrer nu devant elle, ayant presque oublié qu’ils avaient tous deux la même chambre. Sa proposition était désintéressée et il voulait simplement se laver. La pièce était mise en deux salles, elle était séparée par un simple panneau de papier. La première salle était celle dans laquelle se trouvait chaise et table. Une pièce pour accueillir les invités s’il devait y en avoir. La seconde salle quant à elle était là pour le repos. Le lit d’un côté du panneau avec le bain non loin. Ikta s’engouffrait alors vers le bain et commençait à faire couler de l’eau. Une chose étrange qu’était l’eau courante. Après tout son auberge n’en avait pas et il devait espérer un jour en bénéficier. De plus l’eau était chaude, il n’y avait rien de mieux pour se détendre et évacuer la honte qu’il éprouvait vis-à-vis de lui-même. Il refermait le panneau sans un mot pour la dame. Après tout il avait entendu quelque chose cogner la porte. Et c’était dit qu’elle avait dû descendre en bas. Ôtant lentement ses bandages et ses vêtements. Le travail de la femme avait bien tenue tout comme le sien. Il grimpait dans la baignoire avant même que le bain ne soit prêt. Il voulait gagner un maximum de temps afin de laisser la place à la femme ensuite. Là il faisait dos au panneau en bois et observer la vapeur s’échapper par un petit hublot à peine entrouvert qui se cachait derrière un store baissé. Là il se détendait et profitait du bain, il était entièrement allongé à l’intérieur et il y avait de la place pour au moins quatre personnes. Si c’était la tradition d’avoir une telle salle de bain, pour Ikta la sienne se résumait à un sceau d’eau froide dans une pièce qu’il devait partager avec d’autres femmes.
Lorsqu'Ikta exprimait son envie de se laver une nouvelle fois pour ensuite changer ses pansements, Saxa hochait la tête, on n'est jamais trop prudent lorsqu'il est raison de prévenir l'infection, enfin, c'est ce qu'elle pensait. Le temps que la kunoïchi baisse les yeux, l'homme allait faire couler l'eau pour son bain, ce qui lui faisait comprendre qu'il apprécierait sans doute son intimité. La demoiselle le regardait encore un petit moment avant de se décider de quitter la chambre. Pour y faire quoi ? Elle trouverait de quoi passer le temps pour le laisser seul un instant. Saxa restait un instant derrière la porte à penser à cette journée... Qui aurait pu s'attendre à cela ? La femme se décollait de la porte pour descendre les escaliers afin d'y rejoindre les gens.
On la regardait arriver, certains retournaient à leur choppe, tandis que d'autre la suivait du regard alors qu'elle sortait timidement de l'établissement. Saxa ressentait le vent contre son visage emportant la chaleur de cette gêne, ces regards que certains posaient sur elle, la kunoïchi n'avait pas aimée... Disons qu'elle n'avait pas l'habitude d'entrer dans ce genre d'endroit, surtout en pleine nuit. L'Hougyoku prenait une profonde inspiration en marchant un peu autour de l'endroit... Il y avait un petit chemin qui menait vers un petit abri pour chevaux... Qu'est-ce qu'elle aimait les chevaux. C'étaient des bêtes majestueuses et élégantes. La jeune femme s'approchait de l'un d'eux, il était blanc et magnifique.
L'animal envoyait de l'air dans le creux de sa main avec ses nasaux avant de venir la toucher avec son museau. Sa main venait le caresser avec délicatesse tandis que l'autre glissait sur son grand front. Saxa lui faisait même des compliments à voix basse. L'animal venait bouger la tête comme pour vouloir la flatter à son tour ce qui faisait rire la jeune femme qui commençait à se déplacer sur le côté pour continuer de le flatter le long de son cou et de sa crinière. Alors que ses mains câlinaient l'animal, la kunoïchi relevait les yeux vers l'auberge et pouvait voir la fenêtre de leur chambre. Un petit hublot couvert qu'à la moitié, elle pouvait voir la lueur des chandelles osciller. Ses yeux retournaient sur l'animal auquel elle offrait un petit sourire et quelques petits tapotements en guise d'au-revoir.
La demoiselle tournait le coin de l'auberge et croisait un homme qui la saluait, elle hochait la tête et montait les marches pour retourner à l'intérieur, l'air était frais et sa tenue étant assez mince, elle y serait mieux. La musique commençait à se calmer d'un rythme plus délicat, Saxa arrivait à peine au comptoir qu'un homme venait à sa rencontre en lui prenant la main et lui proposait de lui offrir une danse. L'Iwajin essayait de retirer sa main de la sienne et y arrivait après quelques essaies en lui refusant, mais cela ne suffisait pas, il insistait l'amenant à s'éloigner du bar et regagner les escaliers en essayant de le repousser.
_Laissez-moi tranquille, je ne suis pas intéressée. Disait-elle en attrapant la rampe derrière elle. Il sentait fort l'alcool et son regard terne en témoignait également l'abus.
_Allez, c'est juste une p'tite danse, votre fiancé n'en saura rien. Son fiancé... Les mots de l'homme ne manquaient pas de la surprendre, ses yeux s'écarquillaient, alors que son cœur se serrait un court instant. Saxa gardait le silence et montait les marches en ignorant l'homme qui l'appelait. Rapidement, la kunoïchi retournait dans la chambre en fermant derrière elle. La femme gardait la main sur la poignée en soupirant... C'est l'air humide et chaud qui lui rappelait qu'Ikta était sans doute encore en train de se laver. L'Hougyoku relevait doucement les yeux vers le paravent qui séparait la pièce. Bien que le papier cachait tout, les ombres elles ne mentaient pas. Celle-ci pouvait bien voir qu'il était toujours dans le bain à profiter de l'eau chaude et son entré un peu bruyante l'avait sans doute surpris.
Ses doigts avaient lâché la poignée pour laissant ses ongles glisser sur le bois de la porte. Son cœur se débattait sans sa poitrine alors qu'elle penchait la tête pour tenter de l'apercevoir derrière le paravent, mais elle s'arrêtait aussitôt honteuse. « Mais qu'est-ce que tu fou ?! » Se demandait-elle en se décollant de la porte pour aller vers la table, mais s'arrêtait derrière le paravent et hésitait. La femme fermait les poings et pouvait sentir son cœur battre jusque dans son ventre tellement elle était nerveuse, mais cette sensation n'était pas désagréable. Saxa prenait un moment pour se regarder et replacer son yukata et vérifiait si ses cheveux étaient encore en place avant de prendre une bonne respiration, comme si elle prenait son courage à deux mains.
La femme passait entre les panneaux pour se retrouver du même côté que lui, il était dos à elle, mais l'avait surement entendue s'approcher. Saxa ravalait sa salive, elle avait du mal à penser correctement, mais elle voulait encore goûter à ses lèvres et se sentir près de lui... La kunoïchi relâchait ses poings pour ouvrir les mains avant de s'approcher de l'homme avec une boule dans l'estomac, était-elle gênée ? Terriblement, mais c'était plus fort qu'elle, celle-ci venait se glisser derrière Ikta en remontant ses manches pour se pencher sur lui ses mains venaient d'abord se réchauffer dans l'eau chaude pour ne pas être glacées lorsqu'elle viendrait les poser sur les épaules puis le torse du Shinobi. Sa joue venait se coller contre la sienne et son nez froid caressait le sien.
Ses bras venaient l'enlacer au niveau de con cou, s'était maintenant à son tour de lui offrir son premier baiser. Ses lèvres tremblaient presque et sa respiration se faisait irrégulière. C'était gênant, mais si bon à la fois. Elle caressait ses lèvres des siennes avec douceur avant de les lui embrasser une première fois pour les goûter une première fois. Elle se relevait un peu pour mieux se placer devant son visage pour l'embrasser plus franchement. L'une de ses lèvres se posait entre celles d'Ikta, puis pour une première fois, elle glissait timidement sa langue pour venir lui toucher la lèvre essayant d'amener le baiser à une nouvelle étape. L'une de ses mains sortait de l'eau pour remonter le long de son cou pour se poser sur sa mâchoire, ses doigts étaient sur sa joue et près de son oreille.
Dans son bain Ikta restait pensif. La femme de son cœur du moins à l’époque venait de quitter les lieux. Et intérieurement bien qu’il eût fait naitre chez lui comme une protection contre les femmes pour ce qui était des émotions. Il ne pouvait pas s’empêcher de commencer à en éprouver de nouvelles. Était-ce l’amour d’antan qui se réveillait en lui ou bien alors un amour nouveau qui naissait à la suite des récents événements qu’il venait de vivre ? Intéressante question, mais impossible d’y répondre pour lui, car tout lui semblait encore bien trop confus pour qu’il puisse même suggérer une réponse.
La vapeur s’élevait haut dans la pièce, si bien que cette dernière commençait à remplir chaque mètre cube d’air. La température grimpait d’un cran, Ikta commençait à se dire que c’était une bêtise de mettre le bain dans la même pièce que la chambre, mais c’était certainement voulu pour une économie de place. Mais cette économie de place allait faire tourner la tête à Ikta. En effet, ce dernier supporter bien mieux le froid que le chaud, après tout il avait vécu un temps dans la rue et puis après il se lavait à l’eau froide ou d’autres choses du genre.
Mais le fait de pouvoir bénéficier d’un tel luxe était une raison suffisante pour le pousser à rester un peu plus longtemps. En bas, l’ambiance se faisait entendre comme joyeuse. Et Ikta se demandait ce que pouvait bien faire Saxa. Et voilà qu’il repensait à elle. Était-ce une malédiction ou bien une bénédiction ? Encore une question qui resterait sans réponse. Mais l’homme était sûr d’une chose, c’est que cette relation, pouvait, si elle venait à renaitre, lui causerait du tort. Que cela soit à lui ou bien à Saxa d’ailleurs. Car Kanato était une personne assez étrange et visiblement trop autoritaire. Aussi bien qu’il pouvait aussi s’en prendre aux proches de chacun des deux amants se disait Ikta. Mais nul temps de penser à tout cela. Saxa venait de rentrer dans la chambre et après avoir fermé la porte, Ikta n’entendait pas le son de ses pas.
Le jeune ninja trouvait cela étrange jusqu’à entendre la voix d’un homme, certainement ivre, qui lui voulait quelque chose avant de s’en aller. Ikta savait que Saxa était suffisamment grande pour se débrouiller toute seule, mais il ne pouvait s’empêcher à mal à propos de l’ivrogne. Nul doute que s’il n’était pas blessé, la fougue du jeune homme l’aurait emmené au-devant d’ennuis. Puis finalement la femme s’approchait d’Ikta en avançant dans la pièce de l’autre côté du panneau. Elle s’arrêtait un instant, peut-être hésitait-elle à demander quelque chose. Ikta hésitait alors à l’invitait à poser sa question, mais alors qu’il comptait parler à la dame, cette dernière venait à rentrer dans la salle. Surpris et quelque peu honteux de par son simple apparat, le ninja profitait que son corps soit sous l’eau. Mais la femme prise certainement d’une fougue venait embrasser le ninja. Au départ surpris même le baiser était surpris après les gestes attentionné de la femme, il lui rendait cependant son baiser. Ce geste était d’une rare tendresse pour Ikta, il n’avait connu aucun autre baisait comme celui-ci avec une autre femme et il n’en avait eu aucun sauf si l’on omettait celui de la forêt ou ceux à l’époque.
Mais relâchant son attention, Ikta venait à glisser, entrainement alors malgré lui femme dans l’eau. La jeune femme tombait sur lui. Et bien qu’il soit nu, il était plus gêné pour la femme qui se retrouvait mouillée de tout son corps. Et surtout elle portait encore ses vêtements. Il faudrait au moins attendre une nuit complète pour que ces derniers deviennent secs. Le jeune homme ne savait pas comment réagir en pareil moment. Aussi il commençait à sortir de l’eau en plaçant un sceau devant son sexe pour laisser la femme. Il se levait alors du bai prêt à sortir de la baignoire. Il faisait dos à Saxa et ne pensait même pas à regarder le visage de la femme ninja.
Alors que sa langue commençait doucement à glisser entre les lèvres d'Ikta pour toucher la sienne et qu'elle se rapprochait, ce dernier glissait entraînant la kunoïchi dans sa chute, son manque d'équilibre dans cette position ne l'aidait pas à se retenir quelque part. L'eau se mit à éclabousser sous son poids. Ses yeux s'étaient écarquillés. Saxa se raidissait alors que son Yukata s'imbibait d'eau. Il était difficile de savoir si derrière cet air surpris c'était de la colère ou si elle voulait éclater de rire. Aussi surpris qu'elle, le shinobi cherchait à attraper quelque chose alors qu'il se relevait. La jeune femme cachait rapidement son visage derrière ses mains en poussant un petit cri, non pas de peur, mais plutôt de malaise.
_IKTA ! S'écriait-elle en se regardant, toute trempée jusqu'aux os et le yukata ! Il était complètement mouillé et il mettrait la nuit à sécher ! Saxa se relevait en essayant de ne pas glisser sur le bois vernis du bain et restait raide les bras allongés sur le long de son corps en serrant les poings. Ikta était maintenant dos à elle et cherchait à sortir de la baignoire, ce qui était assez compréhensible s'il avait remarqué sa réaction. Une bonne partie de ses cheveux étaient trempés et sa coiffure s'affaissait lentement sur ses épaules et son dos sous le poids de l'eau, tout comme son yukata qui lui collait à la peau. Son visage rougissait, mais pas seulement de honte, mais aussi de frustration.
_RHAAA ! Lâchait-elle pour se défouler plutôt que de hurler sur l'homme qui devait déjà se sentir assez mal de l'avoir fait tomber. Celle-ci s'était d'abord assurée qu'Ikta soit de l'autre côté du panneau avant de se mettre dos à celui-ci. Un soupire assez bruyant s'échappait de son nez alors qu'elle commençait à défaire sa tenue. Elle était lourde, même la torde était difficile, cependant, elle y parvenait au bout d'une ou deux minutes et cherchait du regard un endroit où le suspendre. La kunoïchi gardait le yukata contre elle pour se cacher un peu... Étant presque nue, ne lui restant que sa petite culotte, Saxa se sentait beaucoup moins à l'aise. Elle enjambait la baignoire en secouant ses pieds au-dessus de l'eau pour ne pas mouiller le sol bien qu'il l'était déjà suffisamment qu'on ne l'aurait même pas remarqué.
La demoiselle attrapait une serviette près du bain pour s'enrouler avec celle-ci et attrapait la deuxième avant de passer les paravents pour rejoindre Ikta de l'autre côté et lui lançait sa serviette avec un peu de violence encore un peu frustrée de ce qui s'était passé. De plus, il devait sans doute le voir sur son visage, Saxa ne daignait même pas le regarder, comme si elle boudait et gardait le menton bien levé pour aller devant la fenêtre près de la table et essayant de coincer sa tenue pour qu'elle puisse sécher à l'air frais. Mais tandis que la jeune femme se débattait pour fermer la fenêtre sur le yukata trempé, sa serviette se desserrait jusqu'à lui glisser le long du dos. La femme se figeait en ouvrant grands les yeux et la fenêtre se fermait enfin.
Cette dernière arrivait à rattraper la serviette avant que ne glisse sous ses fesses pour la remonter un peu plus haute pour se cacher jusqu'au cou et sentait la petite brise sur le bas de son postérieur et la redescendait un peu pour bien se couvrir. La gêne avait pris le dessus sur sa précédente pseudo colère. Saxa rougissait comme jamais et fermait les yeux en baissant la tête. Elle serrait la serviette entre ses doigts avant de bien la rouler autour de son corps. Toutefois, la kunoïchi n'avait pas envie de se retourner et de regarder Ikta... « Et s'il m'avait vu ?! Bien sûr qu'il m'a vu... » Pensait Saxa en posant ses doigts sur son front et secouait doucement la tête, ne sachant pas quoi faire.
Elle se sentait vulnérable et n'avait pas le courage de le confronter. Déjà que sa petite tentative de prendre les devants avec son baisé pour le surprendre et par la même occasion se donner un peu plus confiance, venait d'échouer de façon tragique...
Finalement Ikta avait pu quitter le bain non sans une certaine raillerie de la part de la femme ninja ; Qui avait prononcé son nom avec une colère perceptible. Ce qui était normal, car n’avait-elle peut-être pas envie de tomber à l’eau et surtout avec ses vêtements. Et alors qu’Ikta quittait la chambre en fermant le panneau derrière lui, il ne manquait de laisser un peu d’eau un peu partout dans la pièce. Etrangement cette longue session de bain et les gestes de Saxa avait remis de l’aplomb chez l’homme. Rapidement il foulait l’un des commodes pour en sortir un morceau de chiffon et il commençait à éponger le sol en jetant le morceau et le trainant sur le sol à l’aide de son pied.
Il avait plus étalé l’eau que retiré, mais auy moins avec le deuxième chiffon qu’il prenait, il allait pouvoir nettoyer complétement la pièce de son côté. Il n’avait pu s’empêcher de remarquer que la femme s’était mise dos au panneau en papier. Laissant alors la forme de son corps sur ce dernier, une chose bien difficile que voici à faire sécher. Finalement on entendait le bruit de l’eau indiquant que la femme venait de quitter le bain. Sans attendre Ikta se mettait là dans un coin et lorsqu’elle venait à sortir. La femme ne manquait pas de lui envoyer une serviette pour cacher son intimité. Sans attendre Ikta enroulait la chose autour de ses hanches, mais il n’avait pas le temps de remercier la femme. Car cette dernière telle une furie venait à traverser la salle pour déposer sa tenue toute trempée sur la fenêtre. Ne manquant pas de remouillée la pièce qui était déjà plus que trempée.
Observant la femme et cherchant à savoir quoi faire tout en la regardant. Sa serviette venait à tomber tout du long de son dos. Ikta ne pouvait s’empêcher d’observer le dos nue de la femme qui ne serait-ce qu’un instant se figeait en même qu’avoir fini de fermer la fenêtre sur son yukata. Ikta ne pouvait s’empêcher de ressentir quelque chose lorsqu’il la voyait ainsi, il voulait être en bon terme avec elle et non ainsi. Et alors qu’il comptait s’approcher pour lui parler et bien que la serviette glissât encore un peu. La femme venait à saisir le morceau de tissu pour le remonter jusqu’au cou. Mais à monter trop haut le tissu, Ikta pouvait voir le bas des fesses de la dame et même sa culotte. Ne manquant pas aussi de le faire rougir en pareille situation.
Mais ne se dégonflant pas malgré sa gêne Ikta avançait vers la dame toujours de dos par rapport à lui. Elle avait bien enroulé sa serviette mais avait étrangement baissé le regard. Elle avait dû comprendre qu’Ikta avait pu voir son dos et le bas de ses fesses se disait l’homme. Aussi quitte à se prendre une baffe, il venait se coller à elle. Le jeune ninja enroulait ses bras autour de la femme juste au-dessus de la poitrine de cette dernière. Son bassin était presque collé à la dame et une partie de son ventre touché le dos de Saxa, bien qu’il y eût la serviette entre les deux peaux nues. Il restait-là sans un mot contre elle pendant au moins une minute ou deux. Puis il la retournait assez rapidement pour l’embrasser de nouveau et reprendre le baisé du bain qu’il avait fait honteuse échouer malgré lui.
Les lèvres du garçon venaient se coller à celles de la femme, sa langue s’insérait dans la bouche de la main. Et ses bras se trouvaient toujours autour de la femme, bien que la jointure des mains se faisait en haut du dos de la femme ; A mesure qu’il embrassait, il détachait ses bras pour venir en poser une sur le haut du dos de la dame et l’autre sur sa hanche. Et alors qu’il l’avait retourné, il ne remarquait même pas que sa propre serviette était sur le point de tomber a cause du fait d’avoir heurté celle de la femme.
D’un geste rapide il lâchait la hanche de la dame pour venir tenir sa serviette. Puis il s’éloignait d’elle pour venir la refixer en se mettant dos à elle pour ne pas qu’elle puisse voir son entrejambe. Là dos à elle, alors qu’elle devait l’observer il ne savait pas si se retourner était une bonne solution. Après tout il l’avait embrassé sans lui demander la permission. Mais il prenait son courage à deux mains et en se retournant il observait la femme toujours sans un mot. Pendant un court instant il la regardait avant de s’exprimer.
-Je … je pense que je vais aller vider le bain. Sauf si tu veux t’en servir. Je pense que j’y ai passé trop de temps. Ca doit être bon pour mes blessures, enfin je pense.
Saxa pouvait l'entendre s'approcher, ses pieds humides faisaient un petit bruit contre le bois, la jeune femme ne réagissait pas alors qu'il s'arrêtait derrière elle pour passer ses bras au-dessus de ses épaules pour venir l'enlacer avec tendresse. Au premier contact, la kunoïchi se raidissait et sa respiration se coupait. Elle pouvait sentir la peau chaude de son torse contre l'arrière de ses épaules et son ventre se presser contre son dos alors qu'il resserrait un peu plus son étreinte sur elle. Saxa pouvait presque sentir son cœur battre à travers elle, ce doux enlacement arrivait à la détendre et celle-ci s'abandonnait dans ses bras en poussant un léger soupire.
Sans doute avait-il remarqué un changement dans sa posture, puisqu'il la retournait rapidement pour qu'elle lui fasse face. Les mains du shinobi sur ses épaules la tenaient assez fermement, un long frisson passait dans tout son corps, l'effet qu'il lui faisait lorsqu'il prenait le contrôle ne s'expliquait tout simplement pas. Surprise, mais heureuse qu'il l'ai fait, Saxa reculait à peine le visage lorsqu'il s'avançait pour l'embrasser. Une chaleur venait la consumer alors qu'elle sentait ses mains glisser sur sa peau pour revenir l'enlacer à nouveau. Il venait à la rencontre de sa langue avec la sienne. La kunoïchi venait la caresser avec délicatesse et timidité.
Leurs lèvres échangeaient des baisés lents, mais brefs et une nouvelle fois, leurs langues venaient à se toucher de nouveau. Saxa frissonnait encore, Ikta avait poser sa main sur la peau de son dos et l'autre venait se poser sur sa hanche lui faisant cambrer le dos alors qu'elle se rapprochait de lui. Ils maintenaient une certaine proximité alors que sa poitrine touchait à peine son torse. Il la surprenait en la lâchant soudainement pour se reculer. La kunoïchi ouvrait les yeux en refermant la bouche qui voulait encore goûter ses lèvres. Celui-ci avait rattrapé sa serviette qui voulait tomber elle aussi. Sa gêne lorsqu'il se retournait pour la replacer la faisait rire. Cette dernière avait placé une main devant sa bouche pour tâcher d'étouffer son gloussement.
Pendant ce temps, Saxa se surprenait à l'admirer. Sa silhouette élancée du haut de ses deux mètres offrait beaucoup à regarder. Chaque ligne, chaque muscle fin qui bougeait dans son dos alors qu'il fixait bien la serviette autour de sa taille... « Qu'est-ce qu'il est beau... » Pensait la kunoïchi en se perdant dans les détails de son dos. L'homme se retournait vers elle alors que son regard se régalait encore de cette vue. La jeune femme ravalait sa salive en longeant ses abdominaux jusqu'à son torse. Elle ne le remarquait pas, mais Saxa venait doucement attraper un bout de sa lèvre inférieur entre ses dents et la laissait glisser entre celles-ci pour revenir à sa place. Ses yeux s'arrêtaient dans les siens quand il prenait la parole sa sortant de son rêve éveillé.
_Oh, non pas la peine... Je vais terminer ce qui a déjà été commencé. Bien évidemment, la kunoïchi faisait référence au fait qu'elle était déjà trempée alors tant qu'à déjà être trempée, elle en profiterait pour se laver.
_Pendant ce temps, tu peux t'appliquer un peu de pommade, elle est dans le sac près de la table. Lui répondait-elle avant de lui sourire doucement. Saxa passait près de l'homme en le regardant encore un peu, cette fois timidement avant de disparaître derrière le paravent pour rejoindre le bain... Il y avait beaucoup d'eau sur le sol et maintenant si peu dans le bain... Elle en profitait donc pour vider le bain afin de changer l'eau pour quelque chose de plus frais, une température tiède était mieux adaptée pour sa peau. Celle-ci retirait sa serviette pour commencer à éponger le plus gros qui était par terre autour du bain, heureusement, il y avait deux autres serviettes, surement pour le soir et le matin... La jeune femme se relevait et venait étendre la serviette sur le crochet qui lui était réservé avant de se diriger vers le bain pour y entrer.
Celle-ci visait à faire vite, ne voulant pas non plus s'éterniser dans l'eau Saxa passait donc rapidement la barre de savon entre ses mains pour ensuite se savonner partout, mais n'allait pas trop vite non plus et prenait soin de bien se laver et se rincer. Enfin propre, la kunoichi tirait sur le bouchon pour vider le bain et essorait ses longs cheveux avant de sortir pour attraper une serviette sèche. Restant dos au paravent, celle-ci épongeait ses cheveux avant de faire de même avec son corps et se cacher sous la serviette qui cette fois, était bien mieux attachée, elle ne risquerait pas de la perdre aussi facilement. Celle-ci écartait les panneaux pour faire circuler l'air un peu plus avant de s'avancer près de l'homme pour se prendre quelques raisins dans le panier, Saxa en mangeait d'abord un et venait tendre un deuxième vers Ikta en lui caressant presque les lèvres avec le fruit.
Après qu’Ikta se soit reculé ne serait-ce qu’un peu et qu’il ait pu proposer à la femme d’aller prendre un bain. Le fait qu’il est failli perdre sa serviette ne manquait pas d’avoir fait afficher un léger sourire sur le visage de la femme. Et lorsqu’elle venait à passer à côté de lui en le regardant, il ne pouvait que difficilement s’empêcher de la retenir pour l’embrasser de nouveau. Puis elle venait à fermer le panneau derrière lequel s’était retrouvé l’homme auparavant et bien qu’elle ait pu la franchir lorsqu’il était dans le bain pur venir l’enlacer, il ne pouvait se résoudre à refaire la même chose. Était-ce par politesse ou par respect, il ne le savait pas seul son envie débordante de prendre la femme dans ses bras habité son esprit.
Comme elle lui avait suggéré un peu plus tôt, il allait une pommade sur ses blessures pendant qu’elle prendrait sa douche. Malgré le bruit de l’eau qui parvenait sans mal à traverser le panneau en papier. Ikta parvenait à se concentrer sur sa tâche le temps de cette dernière. Il appliquait soigneusement la pommade à chacun des endroits où cela était nécessaire.
Heureusement pour la femme, cette dernière avait vidé l’eau du bain. Ce qui était tant mieux, car il y avait eu un peu de sang qui s’était échappé des plaies du jeune homme. Et avant même qu’elle ait décidé de regagner le nouveau bain, elle profitait du temps que la baignoire se remplisse pour éponger le sol. C’était là une tâche non pas nécessaire, mais qu’étrangement le duo semblait prendre à cœur chacun de son côté.
Le bain de la dame fut assez rapide aux yeux d’Ikta. Contrairement à lui qui avait pu passer au moins une bonne dizaine de minutes, la femme n’avait peu profité de la chose. Ikta se demandait alors pourquoi avait-elle pris la peine de si peu se laver. De son côté il avait presque fini d’essuyer l’eau au sol que la femme avait laissé le temps qu’elle vienne déposer son yukata. Ikta avait essayé du mieux qu’il pouvait à l’aide de la serviette qui était censé lui servir de vêtement temporaire autour de la taille. Mais une partie du sol avait déjà bien pu absorber l’eau au grand malheur du propriétaire qui verra sa charpente moisir si d’entre client dans le temps venaient à faire de même. En même temps il fallait dire qu’une baignoire dans une chambre et à l’étage ce n’était pas la chose la plus intelligente.
En écartant les panneaux, Saxa indiquait qu’elle avait fini sa toilette. Une occasion pour Ikta de changer de serviette. Mais la femme venait à le retenir sans pour autant que cela ne lui fasse pas plaisir. Après avoir saisi et mangé un raisin, elle venait porter jusqu’au lèvres du jeune un autre raisin. Avec le fruit elle venait l’espace d’un bref instant, caresser les lèvres d’Ikta. Ne pouvant refuser le fruit, Ikta venait à saisir le fruit et le bout des doigts de la femme avec ses lèvres pour les amener un peu plus dans sa bouche jusqu’aux dents. Les doigts de la femme ne bougeraient pas alors que le fruit disparaissait.
Et si la timidité avait su l’en empêcher avant, il venait ressaisir Saxa par les hanches. L’une des ses mains venait se poser sur le haut des fesses de la femme et il appuyait dessus pour rapprocher la femme jusqu’à lui. Son autre main venait parcourir son corps et caressait la femme par-dessus la serviette tout du long de son dos. Pour finalement s’arrêter au niveau du crâne afin la maintenir en appuyant sur ses cheveux pour permettre de la rapprocher de lui. Ikta l’embrassant une fois encore alors que cette dernière était collée contre lui. Puis il cessait de l’embrasser pour venir lui mordre le cou.
La peau du raisin effleurait les lèvres d'Ikta avec une certaine délicatesse. Ce dernier venait doucement entrouvrir la bouche pour prendre le fruit, mais aussi caresser les doigts de Saxa avec ses lèvres. Les joues de la kunoïchi se voyaient empourprés. Juste ce petit moment avait suffi à lui faire baisser les yeux derrière une certaine gêne. À peine avait-elle eut le temps de baisser sa main que l'homme l'attrapait par les hanches. Ses yeux s'écarquillaient et un petit gémissement de surprise s'échappait de sa bouche quand elle se sentait collée contre lui. L'une de ses mains venait passer dans son dos avec une certaine fermeté qui les amenait à être collés d'un contre l'autre. Ses doigts se glissaient dans sa chevelure pour attraper l'arrière de sa tête. Saxa se raidissait, ses mains se posaient sur son torse... La peau de son torse était si chaude et si douce. Mais sans vraiment pouvoir en profiter, Ikta approchait leurs visages pour l'embrasser de nouveau.
Saxa pouvait sentir sa main au-dessus de son postérieur pousser contre le creux de son dos, elle pouvait sentir le bout de ses doigts sur le haut de ses fesses, Saxa se sentait gênée, mais pas humiliée, la kunoïchi tentait de se détendre dans son étreinte pour bien profiter de ses mains sur elle et de ce baiser. Il retirait ses lèvres des siennes lui laissant encore l'envie de les goûter, la peau de sa joue glissait contre la sienne et son souffle chaud caressait son cou. Les yeux toujours fermés depuis le baiser, Saxa soupirait et frissonnait. Ses doigts pesaient sur son torse comme pour se préparer à glisser ses ongles sur sa peau. Sa respiration était tremblante quand il approchait ses lèvres de son cou. La femme penchait la tête sur le côté comme pour le laisser faire. C'était comme si tout ce passait si lentement pour l'Hougyoku.
Les lèvres d'Ikta venaient se poser sur la peau de son cou et s'ouvraient venant l'humecter avec l'intérieur de ses lèvres. Saxa tremblait sous les frissons qu'il lui donnait, elle se raidissait malgré elle, l'aube d'un gémissement venait caresser l'oreille du shinobi, ses doigts glissaient sur son torse alors que la jeune femme commençait à fermer les poings. C'est alors que les dents d'Ikta venaient pincer sa chaire. Ses ongles venaient érafler la peau de l'homme à ce même moment, elle ouvrait les yeux, son soupir saccadé, presqu'un malaise quand cette sensation venait la chercher en dedans d'elle, comme un resserrement entre ses cuisses qui venait presque lui faire fléchir les genoux. À cet instant, Saxa repoussait Ikta dans un élan de peur et se décollait en détournant le regard. Elle haletait et sentir son visage bouillire de gêne. « Qu'est-ce que c'était ? » Se demandait l'Iwajin en venant attraper sa serviette qui couvrait son corps.
_Désolée... Je ne peux pas. Répondait Saxa en essayant de ne pas lui montrer qu'en fait elle était effrayée. Ses yeux avaient du mal à remonter vers ceux d'Ikta, la jeune femme était toujours si mal à l'aise de cette sensation qu'elle avait ressentit quand il l'avait mordue et le simple fait de repasser cet instant dans sa tête la submergeait de frissons, elle n'avait envie que d'une chose, de ressentir ce frisson, sans même savoir ce que c'était, c'était bon, mais si mal, la jeune femme se sentait coupable et ne savait pas pourquoi. Qu'est-ce que son corps essayait de lui faire comprendre. Même si en fait, elle en avait une petite idée, Saxa préférait toutefois le nier, même trop gênée de se l'admettre.
Les yeux de la kunoïchi balayaient la pièce alors qu'elle prenait une profonde inspiration pour trouver la force de regarder de nouveau Ikta dans les yeux. La jeune femme lui offrait un petit sourire timide afin de le rassurer s'il s'inquiétait de l'avoir brusqué. L'Iwajin passait entre les panneaux les laissant grands ouverts pour atteindre le lit. Saxa relevait les couvertures. Il y avait un petit drap entre le drap contour et la douillette. Celle-ci lançait un regard dans la direction du shinobi un bref instant avant de regarder le lit à nouveau. Elle disposait les oreiller de façon à bien accueillir deux personnes et se dépêchait à troquer la serviette contre le drap blanc pour s'y cacher. Elle s'y enroulait presque de façon à ce qu'elle soit seule à pouvoir s'y cacher. Elle repliait la douillette et passait doucement sa main dessus.
_Si tu es fatigué, tu peux venir te coucher, il y a assez de place pour deux. Suggérait-elle au shinobi en s'assurant de bien s'être couverte dans le drap blanc. Dans tous les cas, il serait bien mieux sur le lit que sur le plancher et comme dans son état il avait besoin de repos, il apprécierait le confort de ce lit bien qu'il n'était pas très confortable, mais toujours mieux que rien. Saxa se sentait étrange, c'était la première fois qu'elle proposait à un homme de dormir dormir dans le même lit. La kunoïchi s'adossait un peu contre l'oreiller en ravalant sa salive, un peu nerveuse, mais à la fois curieuse.
Mais alors que les lèvres de l’homme se trouvaient sur le cou de la femme, cette dernière venait après un bref moment à s’écarter du corps de l’homme dont une simple serviette venait le cacher. Ikta ne comprenait pas trop pourquoi elle avait cela, peut-être avait-il mal fait quelque chose se disait-t-il. Mais la peur d’apprendre cela l’empêcher d’interroger la femme à ce propos. Aussi il restait là un pendant un moment muet. Il la regardait faire, Elle avait commencé par balayer du regard toute la pièce avant d’enfin décider de regarder Ikta. Ce long moment à simplement devoir l’observer était pénible pour l’homme car son esprit n’avait eu de cesse de la torturer on lui disant qu’il avait mal agit et qu’ainsi on lui retirait ce qu’il aimait.
Puis la femme venait à lever les yeux, avec ce regard Ikta attendait quelques mots convaincants, après le fait qu’elle lui avait dit qu’il ne pouvait pas. Mais il eu droit à un simple sourire, amplifiant dès lors davantage la torture de son âme. Chez une femme, un sourire pouvait vouloir dire tout. Il pouvait aussi bien de dire qu’elle avait apprécié la chose comme dire qu’Ikta lui faisait un peu de peine et de pitié et qu’elle ne souhaitait pas le blesser bien qu’elle ne veuille pas. Un lourd dilemme que voici pour le jeune homme qui ne connaissais rien aux sentiments surtout à ceux des femmes.
Après ce sourire diabolique, la femme s’en allait ouvrir les deux panneaux sans les refermer. Elle s’orientait non pas vers le bain, mais vers le lit cette fois-ci. Elle venait à lancer un nouveau regard à Ikta alors qu’elle s’affairait toujours à préparer comme nid qui viendrait la réchauffer par cette nuit. En soit la température n’était ni basse ni haute, simplement que les deux gens n’avaient plus de vêtements hormis une serviette humide. Puis là elle venait à faire une chose à laquelle il ne s’attendait pas. Elle échangeait sa serviette contre le drap pour envelopper son corps dans ce dernier. L’échange fut rapide, mais Ikta avait pu apercevoir ne serait-ce qu’un peu la peau nue de la femme. Puis une nouvelle chose surprenante venait à se produire. Elle l’invitait à venir se coucher auprès d’elle.
Ikta n savait pas quoi penser de tout ceci. Il ne stressait pas à l’idée de dormir auprès d’une femme, car cela lui arrivait souvent bien qu’il ne faisait que sommeiller avec une femme non plus sans pour autant rien tenter. C’étaient ses amies d’enfance, mais là il s’agissait de Saxa. Non pas une amie, mais une ancienne partenaire dont les récents événements les avaient presque rapprochés autant qu’auparavant. Que voulait-elle ? Se demandait le ninja. Il se disait que peut-être elle l’invitait simplement à dormir dans le même lit. Ou bien alors peut-être qu’elle voulait prendre à la suite du baisé dans le cou pour peut-être même aller plus loin.
-Tu es sûre ?
L’homme lui posait tout de même la question avant de finir s’avancer vers elle. Depuis le bout le bord du lit, là où se trouvaient les pieds de la dame. Il grimpait sur le mobilier pour finalement s’allonger à côté d’elle. Une fois sous un drap il retirait sa serviette pour ne pas mouiller le lit. Il déposait l’objet de son côté pour ne pas qu’au réveil la femme puisse marcher dedans.
Là dans le lit il ne savait guère trop quoi faire, toutefois il venait se plaçait contre la femme en posant la main sur le ventre de cette dernière. Durant un moment il restait comme ça en essayant de s’endormir avant de repasser sur le dos en lâchant la femme. Peut-être même que ça l’arrangeait et que le geste d’Ikta avait été déplacé. Sur le dos, il regardait le plafond à peine perceptible à cause de l’obscurité qui régnait dans la pièce. Car une fois dans le lit il avait pris soin d’éteindre la lampe via le bouton pressoir. De son côté du lit, il parvenait difficilement à s’endormir. Il avait souhaité au moins être contre Saxa. Mais qu’importe le matin viendrait lui offrir une nouvelle chance. En attendant il s’endormait dans le lit face au plafond. Le drap sur son corps ne masquait que son bassin et le haut de ses jambes.
Saxa le regardait monter sur le lit. La jeune femme se plaçait sur le côté et détournait le regard. La kunoïchi le laissait entrer sous la douillette et se débarrasser de la serviette qui le couvrait. Celle-ci se permettait quand même un petit coup d'œil furtif pour le regarder se placer et il venait aussitôt se tourner dans sa direction pour se blottir contre elle. Saxa se raidissait de gêne et restait immobile en regardant dans l'obscurité un moment. La main d'Ikta venait se poser sur son ventre, elle inspirait profondément pour tenter de faire partir ces frissons qui l'envahissaient. La jeune femme tentait de retenir sa respiration tremblante pour ne pas qu'il le remarque. Son corps était si chaud, si grand... Malgré ce malaise, elle se sentait bien dans ses bras, Saxa s'y sentait en sécurité. Mais alors qu'elle commençait à presque se détendre, Ikta se retournait et retirait sa main de son ventre.
La demoiselle tournait un peu la tête pour essayer de le voir, il faisait noir, mais quelques rayons argentés éclairaient la chambre. Un peu de cette lueur lui laissait apercevoir le corps du shinobi. Son ventre musclé et son torse qu'elle avait tant apprécié caresser un peu plus tôt. Saxa ravalait sa salive hésitante. Elle pouvait facilement s'imaginer poser la tête sur ses pectoraux pour s'endormir, mais dans un petit soupire, la kunoïchi reposait sa tête sur son oreiller préférant de ne pas s'y risquer. Bien qu'elle était épuisée, Saxa n'arrivait pas à fermer les yeux pour s'endormir... C'était comme si Ikta occupait toutes ses pensées, l'envie de se blottir contre lui, sentir sa chaleur contre elle et la peur de le faire. Les minutes passaient lentement comme si à chaque seconde lui amenait de nouvelles pensées.
Doucement, Saxa commençait à bouger se pensant peut-être subtile. Elle se déplaçait à quelques reprises dans l'intention de se rapprocher de lui. Son dos froid venait toucher son bras, ce simple contacte suffisait à la réchauffer. Alors, comment résister à l'envie de s'y réchauffer tout entière ? Pourtant, elle se contentait de ce frisson un instant avant de se retourner, d'abord sur le dos avant de se décider à se tourner vers lui. La kunoïchi avait toujours le drap enroulé sous ses bras, l'une de ses mains s'approchait lentement de celle de l'homme, ses doigts venaient toucher sa main et du bout de ses ongles, elle redescendait le long de son pouce. Saxa faisait glisser son index ainsi que son majeur vers l'intérieur de sa main puis remontait sur sa main jusqu'à son poignet. Pendant ce temps, son autre main venait passer sous le biceps d'Ikta qui devait sans doute frissonner sous le passage de ses petits doigts glacés.
La kunoïchi venait ainsi coller son bras contre elle, comme si elle lui faisait un câlin. Son autre main continuait d'aller et venir sur son avant bras puis sur sa main. Son front s'était posé sous son épaule. Les battements de son cœurs se mirent à ralentir jusqu'à prendre un rythme plus normal, maintenant moins nerveuse, Saxa arrivait à fermer les yeux et les mouvements de ses doigts ralentissaient jusqu'à devenir intermittents puis s'arrêter complètement.
***
Quelques bruits qui venaient de l'extérieur venaient réveiller la jeune femme qui ouvrait les yeux. La première chose qu'elle voyait en se réveillant, c'était Ikta, Son visage un peu tourné vers le sien, encore endormi. Puis elle remarquait ensuite son impudence. Complètement blottit contre son bras et un peu embarquée sur celui-ci, la jeune femme se décollait lentement faisant bien attention de ne pas réveiller le shinobi. Le lit craquait un peu la forçant à s'immobiliser un instant ne voulant pas réveiller Ikta qui avait encore besoin de se reposer. La kunoïchi se redressait pour s'asseoir de son côté du lit et posait les pieds par terre. La femme s'étirait pour bien se réveiller avant de se lever et partir de l'autre côté des paravents pour retrouver ses vêtements pendus à la fenêtre.
Saxa s'assurait que son yukata était bien sec pour le prendre, celle-ci faisait tomber le drap pour s'habiller, le tissu de sa tenu était froid, bien plus froid que son drap ce qui la faisait frissonner. Elle cherchait un instant sa culotte qui était pendue non loin du bain pour sécher. Saxa l'enfilait sous son yukata en se déhanchait doucement pour ensuite passer ses mains sur sa tenue pour s'assure qu'elle était bien placée. Elle s'arrêtait un instant devant le miroir pour se regarder. Sa longue tignasse blonde s'était ondulée et gonflée après s'être endormie avec les cheveux encore humides. Avec ses doigts, la kunoïchi tendait de les brosser afin qu'ils ne soient plus aussi échevelés.
Après quelques minutes d'acharnement, la femme se redressait pour regarder vers le lit où Ikta semblait encore dormir. Une part d'elle aimerait aller s'asseoir près de lui pour lui caresser la joue pour le réveiller... Mais ce serait pour une autre fois. Saxa souhaitait partir le plus rapidement possible, il n'était pas dans ses habitudes de découcher et éveiller des soupçons était la dernière chose qu'elle souhaitait faire pour l'heure, car elle avait besoin de réponses et pour cela il lui fallait poser les bonnes questions aux bonnes personnes... La kunoïchi décidait donc de laisser Ikta à son sommeil pour attraper une pomme dans le panier de fruit avant de quitter la chambre sans faire de bruit et partait en direction d'Itsuminai.
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