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Balade mouvementée à Mizu [pv] [+18]
 :: Reste du monde :: Anciennes puissances :: Mizu no Kuni Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Kaguya Milly
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Konoha
Kaguya Milly
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Kaguya Milly
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Premier point, elle était prise au dépourvue, aussi surprise que moi si ce n’était plus encore. Donc cela écartait la piste du mensonge. L’origine de cette capacité restait inconnue mais j’étais déjà un petit peu plus rassurée.
Mes doigts passaient en douceur sur chacun de ses muscles, partant de ses cervicales pour appuyer sur ses épaules et ses omoplates, puis descendre sur toute la périphérie de sa colonne vertébrale. Elle était extrêmement tendue, nerveuse, son corps avait été trop fortement sollicité ou trop vite sur une courte période. Le combat peut-être ? Attentive aux maux de son être, mes oreilles captaient chaque hypothèse que sa voix émettait.
Ses doutes sur son père, les données inconnues autour de sa mère, son éducation. Tout ce qu’elle avait apprit venait majoritaire de sa carrière de bandit, plus que par transmission paternelle. Qui était donc cet homme pour ne pas s’occuper de sa fille, au point de la laisser rejoindre les rangs des hors-la-loi ?
La belle poursuivit la liste de ses hypothèses, où j’entrais à présent dans l’équation.

« Mmh c’est vrai qu’on se ressemble beaucoup. Vraiment beaucoup, on pourrait presque être jumelles s’il n’y avait pas ce petit écart entre nos âges. Mais je doute que cela puisse venir de là, ni en me côtoyant. Je n’ai jamais entendue parler d’un phénomène semblable, ni chez les Hyuga où j’ai grandis, ni ailleurs. »

L’image d’elle enceinte après le passage de mon gode osseux la veille me revint en tête. Une blague nulle mais qui générait des doutes à présent. Ce ne serait quand même pas ça qui aurait déclenché … Non impossible. Elle avait forcément à la base cette capacité dans ses gènes, et l’idée qu’une partie de jambe en l’air avec une Kaguya réveille ce don héréditaire. Non c’était hautement improbable.
Sans même m’en rendre compte je refusais déjà de la tête, le timing parfait pour demander mon avis sur la question, alors que je m’attaquai à ses lombaires :

« Et bé c’est délicat. Personnellement je suis terriblement curieuse de savoir d’où cela peut venir. Pourquoi tu ne découvres ça que maintenant, et quel lien ça créerait entre nous. On ne peut pas avoir autant de points communs, surtout physiquement, simplement par le fruit du hasard. Mais ! Il s’agit de toi, de ton corps, de ton histoire. Dans un sens oui, fait avec et continue ton chemin comme tu l’as très bien fait durant toutes ces années. Dans l’autre en connaissant tes origines, tes véritables origines pardon, tu obtiendras sans doute les clés te permettant de faire tienne ce don sans avoir à l’ignorer. Tu auras mon soutien de toute façon et quoi qu’il arrive. »

Dans un sens, c’était un peu de ma faute si elle découvrait seulement maintenant ce pouvoir latent. Même sans réelle preuve d’une quelconque corrélation entre notre rencontre et cette révélation, je me sentais responsable. Et puis avec mes sentiments en prime je ne risquais plus de la lâcher.
Alors que je terminai mon massage en arrivant sur ses reins, une sensation étrange me traversa les doigts. Elle malaxait son chakra, les yeux fermés et les bras crispés. Elle semblait tenter de faire sortir ses os par sa propre volonté, plutôt que simplement par accident. Mais rien ne se produisit. Et sa question me fit sourire, je me redressai tout en étant toujours partiellement installée sur ses fesses et levai mon bras gauche dans son champ de vision.

« Je ne le manipule pas. Avec le temps et la pratique c’est devenu inné, je n’ai même plus besoin d’y penser mon corps agit tout seul, et c’est ce qui me permet d’être plus rapide que les maîtres du ninjutsu. » Une petite pointe osseuse sortit de ma paume, provoquant quelques gouttes de sang en chute libre le long de mon bras. « Personne ne me l’a appris, je n’étais entourée que de Hyuga depuis ma naissance alors il a fallu maitriser ça toute seule. » La pointe se rétracta comme elle était venue et Utara pu voir la plaie se refermer aussitôt. « Pour ce faire, je m’imaginais dans toute sorte de situation. Si j’avais besoin d’un pic pour des brochettes, je devais pouvoir le faire. Il suffisait d’imaginer l’objet. De le visualiser mentalement le plus précisément possible, et parvenir à rester concentrer même si tes propres os te transpercent les chaires. Ce n’est pas arrivé en une matinée, il m’a fallu plusieurs jours pour y parvenir malgré la douleur. Maintenant c’est toujours désagréable, mais c’est bien plus supportable. »

Je descendis de son fessier rebondi pour me coucher sur un coude à côté d’elle, le sourire aux lèvres. Puis je lui présentai mon pouce et mon indexe, tous deux connectés ensemble à leur extrémité.

« Tu veux essayer ? Attends-toi à serrer les dents tout de même, mais imagine un objet. Un petit objet pour commencer ce sera plus facile, puis d’où sur ton corps tu voudrais l’extraire. »

Entre mes doigts, au fur et à mesure que je les écartai, elle pouvait voir apparaitre un anneau osseux grossissant au début tel un donuts miniature, puis s’affinant pour former une bague. Un petit bijou que, toute fière, je lui passai à l’annulaire. Un acte lourd de sens.

« A ton tour mon amour. »
Kaguya Milly
(#)Lun 5 Juil - 14:03
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Kaizen Utara
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Osseusement vôtre, Tour 25

Relâchant sa tension, Utara regarda son amie dominante faire appel à son don sous ses yeux pour répondre à sa question. Enfin répondre, à moitié au départ, puis elle affina sa réponse, puisque incomplète. Utara fût surprise, c’était là tout ce qu’il fallait faire ? S’imaginer ? Évidemment cela venait avec son lot de “cela n’est pas arrivé en un jour”, ce à quoi son interlocutrice ne put s'empêcher de faire remarquer d’un ton narquois:
-Apparemment non.

Après tout cela faisait quoi, trentes ans que le don de la femme ne s’était pas déclaré.
-Je ne m’attends pas à une avancée spectaculaire, mais avoir réussi à déclencher deux fois cet héritage sans aucune base c’est déjà pas ma…

Utara s'arrêta, Milly venait de littéralement lui mettre la bague au doigt après lui avoir donné les conseils appropriés. Elle était perturbée, c’était rapide, et… Elle n’était pas prête à ce genre de déclarations. Elle comprenait… en partie la volonté de sa compagne et sa fougue de se déclarer maintenant un amour inéluctable, mais c’était soudain et sûrement assez irréfléchi. Cela sortait suffisamment du cadre de l’entrainement pour que l’esprit de la femme divague. En regardant la vague a son doigt, elle eut un sourire mi-enthousiaste mi-triste. Elle savait déjà sa réponse, mais cela n’allait probablement pas plaire à son amie. Elle se retourna pour se redresser contre la tête de lit afin de s’adosser, puis elle regarda Milly dans les yeux.
-Je comprends ce que tu ressens, parce que je ressens sans doute la même chose… Mais le moment est mal choisi.

Utara hésita à enlever l’offre de sa compagne pour faire passer le message, et eut une autre idée à la place. Serrant le poing, elle confirma le fait de garder la bague à sa moitié.
-Je ressens le besoin de te protéger du destin que tu pourrai te forger par erreur. Tant que tout cela n’est pas fini, nous ne saurons pas si ton supérieur accepte ma présence à tes côtés. Hors si ce n’est pas le cas, je m’en voudrais de causer une querelle entre lui et moi, sachant qu’il était là avant, quand bien même tes sentiments pour moi sont probablement tout aussi forts que ton allégeance, voire plus, si je veux m'enorgueillir.

La femme eut un rire étouffé, puis repris une expression sérieuse pour poursuivre en regardant sa promise.
-J’ai besoin de savoir si notre union peut se concrétiser sans nuire à l’une d’entre nous. Si je forme une bague de mes propres os pour t’accompagner, ce ne sera probablement qu’à la fin de notre voyage sur les terres qui t’ont adoptées.

Utara leva une main pour réclamer un peu de temps et se leva, attrapant un drap au passage pour s’éloigner vers le balcon, histoire d’y réfléchir sous la brise de la nuit. Elle fit un bilan rapide de son histoire avec cette femme singulière. Tout cela en un séjour, c’était plutôt surchargé… La tension, les portes de la mort avaient pu modifier un peu les intentions de la plus jeune, mais elle restait sincère dans son approche, mais légèrement trop consumée par ses désirs. Elle était impétueuse, ça oui, mais c’était en soit autant un défaut qu’une qualité, surtout pour prendre ce genre de décisions hâtives aux répercussions dantesques sur une vie entière. Sûr, Utara se sentait bien avec elle, comme une amante dans un cocon douillet de tendresse, mais le monde n’allait pas s'arrêter de tourner pour qu’elles consument leur amour dans le plus grand des respects. Cela dit, la question attendait une réponse, et Utara se rendit compte qu’elle n’avait fourni qu’une explication sans vraiment déclarer véritablement de oui ou de non. Hors, même si le tempérament de la femme a vouloir une réponse définitive était déjà suffisamment une raison de lui donner une réponse claire, la demande en était une bien plus conséquente.

La femme envelopée d’un drap revint à la tisseuse d’os.
-J’accepte ta demande.

Voilà qui était fait, cela lui enlevait un poids des épaules pour en ajouter un autre, celui de ses craintes pour l’avenir. Entre le clan Kaguya qui ferait sans doute des propositions pour les incorporer, peut-être même jusqu’à engager des luttes pour les conquérir aux vues des contes sauvages dont ils étaient les victimes des ragots. Cela ou le Hokage, qui serait probablement content d’inclure une autre femme possédant cet héritage avant de se rendre compte du cadeau empoisonné que cela représentait vu qu’il n’y aurait pas de descendance. Utara s’attendait déjà à devoir faire des concessions pour rester en couple en utilisant son corps comme monnaie d’échange au besoin, de manière à apaiser la colère de l’ombre en lui fournissant un héritier mâle possédant les gènes des Kaguya.

Ce poids ne devait pas en être un jusqu’à qu’il présente le bout de son nez, il n’y avait rien qu’elle pouvait faire à ce sujet à l’heure actuelle, toute réflexion à ce sujet était une perte de temps. La femme revint sur l’entrainement en s’asseyant au bord du lit, cherchant de tête quelque chose de petit à faire. Elle eut soudain une idée en se remémorant le marchand du temple de Tsukuyomi, mais allait-elle y arriver. La forme était simple, basique, juste une rondeur poinçonnée au centre, et une autre, et une autre, et une autre…. La douleur était supportable, mais la récupération de la phalange qu’elle perdait était bien plus complexe que ce qu’elle imaginait. La forme était quelque peu désordonnée, contrairement à ce qu’elle désirait. Elle perdit donc plus de phalanges encore à refaire les petites billes correctement avant de se rendre compte que Milly avait changé la forme en cours de route… Et si.. ? Si elle faisait sortir la phalange avant de s’occuper d’y faire un trou et de lui donner sa forme définitive ?

Quelque peu amusée par la découverte, elle en oubliait presque sa compagne, autant que l’instant présent tout en ne se rendant pas compte qu’elle réussissait sans trop forcer, juste guidée par le modelage et son émotion joyeuse. Elle essuya quelques “Tch” et “Tss” peu discrets au coin de sa bouche, comme des jurons non concrétisés pendant qu’elle s’affairait. Une fois que le drap fut tâché par un peu trop de sang, elle commença à trier les billes, dégageant celles qui ne paraissaient pas prometteuses, puis tira sur une mèche basse de ses cheveux pour l’arracher. Roulant les longs fils d’or dans ses doigts, elle en humecta un bout de ses lèvres avant de planter la mèche dans une bille, les mains tremblantes de douleur, puis une autre, et une autre avant de nouer les queues de fils pour tendre un bracelet à sa compagne par-dessus son épaule. Les billes étaient grossières, elle aurait pu faire mieux avec plus de pratique, et les efforts l’avaient achevée, elle tomba en arrière sur le lit, fermant les yeux de fatigue, prête à ronronner faiblement plutôt que de parler à voix haute.


Kaizen Utara
(#)Mar 6 Juil - 13:31
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L’effet fut immédiat, et j’en savourais chaque instant. Sa surprise, ses interrogations, ses doutes face à cette demande. Nous avions beau être au milieu d’un entrainement improvisé, cet anneau venait de briser toute sa concentration, a tel point qu’elle eut besoin de se lever et de sortir prendre l’air sur le balcon, vêtue uniquement d’un drap.
Je m’assis au bord du lit et sans la perdre des yeux j’attendis sa réponse. C’était la première fois que je demandais quelqu’un en mariage, ou même que quelqu’un me fasse la demande. Je n’avais donc pas réfléchi à quoi que ce soit, fidèle à moi-même et à mes désirs, et lui avait glisser ce bijou sans l’accompagner de la question adéquate. Allaitais-je trop vite ? Très certainement. Voulais-je épouser une femme que je venais de rencontrer ? Assurément. Il était déjà possible d’entendre Kaede me traiter d’imbécile immature, prétextant qu’on ne devait pas épouser une personne qu’on ne connaissait à peine. Cela dit c’était pourtant ce qu’elle avait fait avec son propre mari, et je n’en avais pas fait tout un plat …

Un point très juste énoncé et rappelé par la belle blonde, si l’Hokage refusait cela jetait tout à l’eau. En cela Utara voulait prendre son temps et ne pas s’engager, expliquant qu’elle me rendrait la pareille uniquement à la fin du voyage et que tout se soit passé pour le mieux.
Pourtant je ne pus cacher ma joie quand, de retour du balcon elle accepta. Le sourire jusqu’aux oreilles et plus encore, je sautillais presque sur place comme une enfant. Les larmes s’accumulaient et menaçaient de s’évader. Mon cœur s’emballait, mes joues viraient au rouge. Un déluge d’émotion pour un acte si simple. J’en perdis même ma voix, ne pouvant que la regarder revenir à mes côtés, approuver de la tête et lui sourire comme une niaise que j’étais.
Une nouvelle mission venait de s’ajouter à la liste, convaincre Genshiki de me laisser épouser une mizujin. Le convaincre de l’accueillir à Konoha, et de nous offrir sa bénédiction.

Sans un mot donc, je la vis se remettre à l’entrainement en suivant mes conseils. Je la regardais faire, tant tôt admirative tant tôt en grande supportrice. Je la regardais échouer, recommencer, échouer, persévérer et faire fi de la douleur pour former tour à tour plusieurs petites boules osseuses. Plus exactement des petites billes avec un trou de part en part. Qu’avait-elle donc en tête ?
Une fois terminée elle m’attacha au poignet ce qui était en réalité un bracelet avec toutes ses phalanges fondues en bille. Certaines personnes trouveraient cela écœurant et glauque.

« Il est magnifique. Pour une première c’est vraiment impressionnant, je n’étais pas capable de la moitié à mes débuts alors que toi, punaise je suis tellement fière. Merci beaucoup. »

Utara s’écroula littéralement de fatigue. Mon amour pour elle n’en était que plus flamboyant. De deux doigts je lui remis une mèche derrière l’oreille, puis tirai la couette pour la recouvrir. Un oreiller à portée de tête et un baiser sur les lèvres. Il était l’heure de dormir, une très grosse journée nous attendait demain et il valait mieux être en forme.
Part quelques pas souples j’allais fermer la fenêtre du balcon puis éteindre la lumière, avant de me glisser à mon tour dans les draps. Toute recroqueviller autour d’elle comme un cocon dont elle était la larve, je me laissai doucement emportée par les bras de Morphée, heureuse et amoureuse.

Le lendemain matin le soleil commençait tout juste à s’extirper de l’horizon que déjà les rayons inondaient la chambres. J’avais oublié de fermer les volets. Tant pis, et tant mieux nous aurons ainsi plus de temps pour arriver chez ces brutes manieuses d’os !
Je m’extirpai tant bien que mal du lit et du chaos commit durant notre sommeil, puis je me rhabillai le plus silencieusement possible. Un regard sur la belle endormie et à l’anneau autour de son doigt, de quoi me réchauffer le cœur. La veille c’était elle qui était sortie la première, cette fois c’était mon tour.
Disparaissant dans le couloir après avoir refermer la porte, je descendis jusqu’à l’accueil de l’hôtel demander s’il était possible d’avoir un petit déjeuner pour deux personnes. Malheureusement non mais l’homme m’indiqua une boutique non loin qui pourrait correspondre à mes attentes. Après l’avoir remercié je filai rapidement jusqu’à l’endroit indiqué et effectivement, des fruits, diverses boissons aromatisées et du poisson. J’achetai quelqu’une des deux catégories jusqu’à ce que mes oreilles captent une information intéressante :

« … Kaguya ? T’es complétement fou, un jour tu vas te faire arracher la tête et il ne faudra pas venir pleurer.
- Peut-être. En attendant je me fais un max de bénéfice et franchement tant que je me fais discret, que je les complimente et félicite, ils ne voient que du feu. Il n’y a que la faune qui est un problème.
- Ah bah ouais les fauves et les serpents, c’est quand même moins facile à corrompre hein. Je te le dis tout net, si tu y retournes c’est fini entre nous. »

Le couple qui discutait à voix basse sans parvenir à être effacé se constituait d’un homme massif et au menton volontaire, ainsi qu’à une femme fluette de deux têtes plus petite que lui mais au caractère très trempé. Il faut toujours se méfier des petites gens.
Pourtant quand je m’approchai ils s’arrêtèrent aussitôt.

« Excusez-moi. Je vous ai entendue dire que vous vous rendiez sur l’ile Yashiro, c’est bien ça ? » Demandai-je en baissant la voix. Pourtant la femme leva les yeux au ciel et critiqua de nouveau son compagnon. « Est-ce qu’il serait possible d’emmener deux personnes avec vous ? » Cette fois c’est moi qu’elle critiquait, mais qu’importe je fixais l’homme tout en tenant mes achats à bout de bras. Il demanda une raison. « Personnelle. »

Cela sembla lui convenir car selon ses mots il y retournait de toute façon alors seul ou accompagné, la différence était insignifiante à ses yeux. Je le remerciai après avoir fixé un horaire et remontai en vitesse dans la chambre.

« Utara ? Utaraaaaaaaa … » Vins-je lui chuchoter à l’oreille avec toute la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. « Debout ma belle, je nous ai trouvé un bateau pour la suite du voyage. Départ dans une demi-heure. Et tiens, je ne savais pas trop quoi te prendre, alors que piocher un peu de tout. »
Kaguya Milly
(#)Mar 6 Juil - 21:03
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Oh mon bateau ohohooo, Tour 26

“RaaAaaAaaaAaaaa, UaaaaAAaaaAAaaaaaaa.”. Les songes de la femme se terminaient sur deux notes relativement proche, suffisamment pour la faire sursauter, la réveillant instantanément, tel un état d’urgence. Un coup d'œil rapide permit à la blonde de faire un état des lieux, de la situation, et sa tension redescendit. Elle avait une main posée sur sa poitrine, comme pour se calmer puis s’étira, poussant un gémissement digne d’une des pires scènes érotiques de l’histoire. Se redressant, elle s’empara d’une orange qu’elle pela sans ménagement avec ses ongles avant d’en savourer les quartiers. Se faisant, Utara écoutait sa compagne lui dire qu’elle s’était occupée de tout pour leur voyage. La femme la remercia puis attrape une bouteille et commence à boire, puis s’essuya de l’avant-bras.
-Je crois que j’ai vraiment pris le pli que l’on m'appelle Tara lorsqu’on est suffisamment proche de moi. Si cela te fait plaisir, sens toi libre de laisser tomber le “U” si tu le veux.

Les deux continuent à déjeuner dans le calme, puis Utara s'habille enfin avant de faire des étirements et des échauffements pour contrer la douleur matinale de muscles courbaturés, bien que les soins de son amie aient grandement facilité la chose. Puis elle attache son équipement, attrape son sac et toutes deux partent vers le quai. Arrivant devant les planches et les quelques fournitures apprêtées par le courageux marin, Utara sentait comme une grosse tension entre les épaules du passeur.
-Tout va bien ? demanda curieusement la blonde.
-Ca va, elle s’y fera, déclara le marin qui se permit de poursuivre en voyant le visage perplexe d’Utara. Ma femme me torture a chaque fois que je compte aller sur l’île de Yashiro.
-Je peux comprendre son inquiétude, mais ce n’est pas comme si vous aviez le choix, pas vrai ? Je veux dire, si vous pouviez vivre autrement, vous le feriez, non ?
-De ce côté là, c’est plus elle qui a raison, je pourrais simplement me contenter de vivre d’un travail moins dangereux qui paie moins.
-Mais ça n'a pas l’air d’être dans ta nature, si je peux me permettre.
-Et à quoi tu vois cela ? demanda le marin, quelque peu agacé.
-Si ça n'avait pas été le cas, tu aurais changé de métier, tout simplement.
-Tout simplement, reprit le marin presque en silence en chargeant une caisse sur sa barque.

Utara s’approcha pour l’aider à charger son barda.
-Tes affaires sont-elles si lucratives ?
-Bordel oui ! Je n’ai pas vraiment à me plaindre, je ne dirais pas que je dégage trop de bénéfices non plus, mais je suis confortable, d’ailleurs de ça ma femme ne se plaint pas.
-Peut-être que la solution est de concilier ses inquiétudes et ton travail ?
-Et comment diable ferais-tu un truc pareil ?
-Simple, après nos affaires sur l’îles, ma compagne et moi allons aider à coincer un type malfaisant sur l’île principale.
-Et ?
-Et pour ce faire, on va devoir accompagner une caravane.
-Et ?
-Et je me disais qu’après que la caravane soit arrivée à bon port, ou en tout cas que ses défendeurs soient encore en vie, ils risqueraient de ne plus avoir de travail. Hors visiblement, ta femme a l’air de penser que tu a besoin de protection, et tu dégage plus que tu ne consomme, c’est peut-être un signe que tu devrais rendre la vie d’un de tes concitoyen plus confortable tout en t’assurant à toi et à ta femme que tu rentrera chaque fois que tu le dois, en un seul morceau bien portant ?
-Je sais pas, ca me parait cher payé pour le risque…
-Je disais ça comme ça parce que cela me vient en tête. Je leurs en parlerais, d’ici là libre à toi d’y réfléchir et d’en parler à ta femme.

Un silence s’installa après qu’il ait hoché la tête, puis tous les trois montèrent à bord de la barque, laissant le marin user d’une grande perche pour se pousser loin du bord.
-Raaah fais chier ! éructa le marin.
-Il y a un problème ? demanda Utara, serrant Milly contre elle pour se baisser en dessous de la bôme qui passait rageusement au-dessus de leur tête.
-C’est cette pute de vent ! Il tape de côté, on va devoir faire des zigzags pour atteindre Yashiro.
-Hésite pas à nous dire si tu as besoin de nous.
-Ca devrais aller, faites juste attention à pas prendre la bôme en pleine tête quand je change de cap.

Utara s’allongea un peu plus dans la petite embarcation à voile, accompagnant Milly pour bien se soustraire à la menace planant au-dessus de leurs têtes. La méthode pour contrer ce vent en particulier avait l’air pénible, et en observant le rivage qu’ils venaient de quitter, l’on se rendait compte de la toute petite avancée que cela leur procurait de faire des zigzags, au point que se dire qu’en tombant le mât et en sortant des rames cela irait probablement bien plus vite. L’avantage en revanche, cela n’avait pas l’air de demander autant d’effort que de ramer.

Le voyage fut plutôt long mais calme, puis finalement, la terre était en vue. Effectivement, c’était sauvage. Entre les récifs remontant tel des dents de monstres surgissant de l’océan, les remparts de pierres des falaises dominant la côte et partout ailleurs où le relief était plus ténu, des buissons épineux presque envahissant le peu de galets et de sable disponible à se mettre sous la botte pour accoster. Le marin avait affalé sa voile, puis s’était munis de plusieurs cordes qu’il avait noués en lassos pour accrocher différentes pierres pointues du rivage. Délimitant les endroits ou sa barque pouvait se diriger en laissant plus ou moins de mou avant de la fixer à l'embarcation, elle se retrouvait entravée, comme enchaînée de part et d'autre, telle une vierge en sacrifice aux dieux de la mer. Laissant le soin aux femmes de quitter le navire, il les prévint qu’il s’occuperait de décharger ses affaires et qu’il les attendrait à son campement de fortune, juste un peu après les plantes piquantes, sur la gauche. Les deux femmes le remercièrent et s’enfoncèrent un peu plus loin après les ronces côtières.


Kaizen Utara
(#)Ven 9 Juil - 14:22
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- Hey, Aika, descends de là ! Y’a des gens qui viennent de débarquer. Et yen a une qui vient du continent vu sa dégaine.

Aika devait avoir à peine vingt ans. Ses cheveux d’un blanc polaire – en bataille et lui arrivant sur les épaules – cachait la moitié de son visage et de ses yeux bleus. Elle n’était pas très grande, mais fine et élancée. Vêtue d’habits sales et troués, elle n’avait pas de chaussures et aimait s’amuser dans les arbres sombres de l’île Yashiro.

Son rêve à elle, c’était de découvrir les terres boisées du continent. Enfin, l’île principale de Mizu lui conviendrait aussi, même si elle doutait que les arbres soient bien différents de ceux qu’elle avait sur son île, qu’elle n’avait jamais pu quitter. Souvent, les anciens de son clan racontaient des histoires sur les forêts luxuriantes d’Hi no Kuni, sur les plaines boisées de Kaminari no Kuni, des oasis verdoyantes de Kaze no Kuni… mais elle, elle n’avait pour compagnie que ces arbres sinistres de Mizu No Kuni qui s’étaient faits une place au milieu de ces marécages crasseux.

- Hein ? Vraiment ???

Elle ne savait pas réellement ce qu’il fallait tirer des histoires qu’on se pressait de lui raconter. Puis, aucun de ces vieux sots n’étaient d’accord sur ce qu’était le continent : souvent en guerre, parfois dévasté, rarement havre de paix : la situation, à des kilomètres des côtes, lui était inconnue. Bientôt, elle sauterait le pas de demander de voyager ; mais elle devait d’abord s’assurer de ce qu’était ce monde extérieur dont elle rêvait tant sans rien connaître.

Sautant sur le sol et manquant de s’étaler de tout son long sur le sol, Akia se précipita vers ce qui servait de port à son île avant que d’autres ne croisent cet étranger. Après tout, les locaux n’étaient pas réputés pour leur sens de l’accueil et de l’hospitalité ; si elle n’arrivait pas avant… certains… il se pourrait qu’elle ne puisse jamais poser les questions qui lui brûlaient les lèvres.

Combien de temps avait-elle couru ? Elle ne le savait pas vraiment. Mais elle finit par s’arrêter pour reprendre son souffle, les mains sur les cuisses, lorsqu’elle put apercevoir la mer. Elle releva la tête pour apercevoir l’embarcation, déjà vidée de ses occupants.

- Oh non, merde !

Ils ne devaient pas être très loin. Hakuba n’est pas le plus rapide de l’île, mais il sait combien elle tient à ces histoires de plaines, et de forêts, et d’oasis. Il n’aurait pas autant tardé à la prévenir. Elle se mit alors à fureter près de l’embarcadère, suivit les différentes routes, se ravisa… Puis, elle finit par apercevoir, au loin, deux jeunes femmes qui semblaient s’enfoncer dans la forêt marécageuse.

- Hey !!

Elle les interpela en se précipitant vers eux, un grand sourire aux lèvres et les mains derrière le dos.

- Salut ! Je m’appelle Aika. Vous venez d’où ??
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(#)Ven 16 Juil - 23:09
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Le réveil fut semble-t-il plus difficile pour elle. Hormis quelques étirements, grognements et annoncer que ses proches avaient pris pour habitude de l’appeler Tara plutôt qu’Utara, le déjeuner se passa dans le calme. C’est bien le silence, c’est reposant, doux, cela nous permet de quitter les bras de Morphée sans trop se brusquer.
Puis session habillage, empaquetage des affaires et en route direction les quais ! Le marin était déjà là et terminait de quitter sa femme. Cette dernière ne semblait d’ailleurs pas apprécier qu’il fasse encore ce type de voyage. Il valait mieux ne pas s’en mêler, je montai à bord et filai m’accouder au bastingage. Utara était rester discuter avec notre passeur du moment, moi je préférais observer les mouettes virevolter au-dessus de nous et imaginer la vue qu’elles avaient de là-haut alors que le soleil se levait à peine.

Le navire prit la mer peu après, accompagné des plaintes du capitaine comme quoi le vent n’était pas coopératif et que ça l’obligerait à faire des manœuvres. Il fallait juste nous baisser suffisamment pour ne pas se prendre un coup sur la tête à chaque virage.
A titre de comparaison le voyage entre Hi et Mizu fut plus long mais nettement plus agréable, je n’avais pas été aussi secouée qu’à présent et mon estomac se donnait une joie de me le faire comprendre. A tel point que dès qu’il fut possible de descendre à terre, je m’extirpai déjà de ce véhicule de la mort et réclama quelques secondes sur le « quai » pour reprendre le contrôle de mes entrailles. Bon sang quelle horreur …
Je ne fis même plus attention du marin, il pouvait bien disparaitre je n’en avais plus rien à faire, le retour se fera à pied à la surface de l’eau ou ne se fera pas, hors de question de recommencer un tel calvaire.

« Fiou … bon, prête ? » demandai-je à la Mizujin. « Nous n’avons aucune idée précise de la direction à prendre, alors je propose de tracer tout droit. Au mieux on les trouve, au pire on retombe sur le rivage de l’autre côté et on n’aura qu’à refaire le chemin dans une autre direction. »

Le chemin que nous traçons ! Comme disait un personnage fictif explorateur arrivant dans un nouveau monde. Et comme dans cette histoire, prend garde à toi Nouveau Monde !
Mais pas le temps de faire dix mètres qu’une voix inconnue nous interpellait déjà. Dès les premiers pas au sein de cette petite forêt isolée, le timbre enjoué d’une jeune fille nous stoppa dans notre démarche. Je jetai tout de même un coup d’œil à Utara, tentant de vérifier sans un mot qu’elle avait bien entendu comme moi et que je ne me faisais pas d’idée, puis tournant sur les talons une demoiselle d’à peine vingt ans venait d’apparaitre de nulpart et demandait d’où nous venions.
Malgré ses cheveux blancs je lui aurais plutôt donner quinze ans, une carrure aléthique et une bouille d’adolescente. Et bé ils n’ont pas mit longtemps à nous trouver ces Kaguya. Parfait ça nous évitait de nous perdre à travers la faune et la flore.

« Bonjour petite. Elle c’est Utara Moi et moi Milly. Nous venons de l’île principale et aimerions rencontrer le chef de ton clan. Tu crois que ce serait possible ? J’aurais une proposition toute particulière à lui faire qui concernerait à la fois l’archipel, les manieurs d’os et le pays d’Hi no Kuni, sur le continent. » lui répondis-je avec le sourire.

J’en disais peut-être trop d’un coup à une parfaite inconnue, mais ce n’était pas un secret, si elle était vraiment une Kaguya comme son apparence le laissait supposer, elle l’apprendrait bien vite.
Sans aucune intention de cacher quoi que ce soit elle pouvait voir sans mal qu’à part un sac à dos je ne transportais rien. Ni armes ni rouleaux remplis de sceaux. Notre corps était notre arme et elle devait certainement le savoir.
Kaguya Milly
(#)Mar 20 Juil - 8:53
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Cuisiner une petite soupe à l'os, Tour 27

Après les premiers sons de Milly autres que des écoeurements, Utara la regarda, légèrement étonnée.
-Tu as du sang d’ici pourtant, c’est étrange que tu n’aie pas le pied marin, c’est dans tes veines. Peut-être que c’est comme pour moi et notre talent, un peu enfouis au fond de toi. Ne t’en fais pas, lui dit la blonde en lui tapant sur l’épaule, cela finira bien par devenir une habitude si on reste un peu plus dans le coin que prévu, se moqua-t-elle ensuite.

Aller dans un sens, puis dans l’autre, c’était bien une méthode de bourrin, Utara en rigola presque. En soit la mizujin n’avait pas tellement réfuter l’idée plutôt que de la suivre au pieds de la lettre en se tenant côte à côte avec sa compagne, sans doute que cela allait durer un moment, mais les traquer serait sans doute plus suspicieux de toute manière, et connaissant la réputations des pulsions du clan, cela leur aurait probablement valu un conflit.

A la place, le couple eut droit à une visite, d’abord d’une voix, qui mit en garde la femme, posant la main sur le pommeau de son sabre à sa taille, dans son dos. Son regard parcouru l’avant, puis se tourna vers l’intruse, qui en vérité était probablement plus chez elles que le couple blond.

Cheveux blancs, aucunes armes, jeune, inconsciente, aucune forme de crainte, que de la compassion, ce… n’était pas tellement ce à quoi s’attendait Utara, qui laissa sa main glisser du pommeau en abandonnant sa posture, déployant son regard à droite à gauche pour déceler si ce n’était pas un piège. Ne voyant pas d’anicroche pendant que son amie entretenait la conversation, elle finit par croiser les bras et porter le poids sur un pied.

Milly était allé directement à l’essentiel, passant probablement volontairement les intérêts de la fille envers eux pour s’attaquer directement à la raison de leur venue. La blonde en blanc avait comme l’impression que cela n’avancerais peut-être pas les choses, et que la laisser un peu s’exprimer pourrait s’avérer utile. Après tout le clan n’avait peut-être pas le droit de se séparer ainsi, où de rencontrer les visiteurs de l’île seul à seul, et bien d’autres choses encore. Utara regarda le bracelet d’os qu’elle avait fait pour Milly, puis revint à la fille aux cheveux blancs et parla:
-Je ne m’attendais pas à ce que l’on vienne nous chercher, mais je dis peut-être cela sans savoir si c’est vraiment le cas. C’est quelque chose d’habituel pour les membres du clan de se trouver aussi loin du groupe sur cette île ? demanda Utara, utilisant plusieurs astuces pour avoir diverses informations. Je n’en avais jamais entendu parler, que les gens étaient accueillis, je veux dire. Ils doivent vraiment avoir confiance en tes talents pour te laisser te promener ici, on m’a dit que cette île n’était pas tout à fait accueillante, à cause des bêtes sauvages, mais je vois que tu n'as pas une égratignure, c'est assez spectaculaire j'imagine.

Utara avait placé ses pièges, et son visage perçait directement celui de la petite fille. Avoir de la pitié n’aurait probablement pas servi à grand-chose pour la suite, mais commencer à la travailler pourrait donner des informations plus utiles, voire faire levier avec le reste du clan. Pour l’instant, elle tentait juste de voir si la jeune femme exprimerait de la culpabilité de s’être séparée du reste, d’avoir établis un contact sans l’accords des plus anciens, si le clan était loin et si elle tenterait de mentir, tout en la félicitant pour un truc plutôt normal, compte tenu des origines de la fille.



Kaizen Utara
(#)Mar 20 Juil - 13:58
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- Hi no Kuni ???

Est-ce qu’elle avait oublié d’écouter la majorité de ce qu’elles disaient ? Probablement. Mais elle s’y voyait déjà, baignant son corps du soleil d’été au bord d’une rivière qui serpentait le long des forêts luxuriantes du pays du feu, loin de tous ses soucis, loin de tous ses problèmes, loin de tout, et surtout loin d’ici. Affichant un grand sourire aux deux jeunes femmes, elle éclipsa la plupart de ce qu’elles demandaient pour poser ses propres questions.

- Vous avez traversé la mer comment ? C’est vrai que c’est toujours la guerre là-bas ? Ya encore des grandes forêts ? On a le droit d’avoir des chiens ? Il reste encore des chiens ? Les gens sont heureux ? Il faut combien de temps pour traverser la mer et arriver chez vous ? Les autres pays sont a… Hey !

Cinq lances venaient de se poser entre elle et ses deux nouvelles meilleures amies. Pour les trois jeunes femmes, ce ne fut pas compliqué de remarquer que les armes étaient de facture Kaguya, d’un blanc nacré qui ne laissait aucun doute quant à sa provenance. Levant la tête – sachant pertinemment qui ce serait – Aika fronça les sourcils, croisant le regard de cinq Kaguya perchés dans les arbres, dont un qui lui sourit d’un air narquois.

- Va jouer ailleurs, bébaika.
- Ne m’appelle pas comme ça !

Les cinq Kaguya sautèrent de concert et se retrouvèrent du côté de la jeune femme, faisant face à Milly et Utara. Rapidement, Aika se mit en retrait, ayant perdu tout son engouement.

- Vous n’êtes pas les bienvenues ici, étrangères, peu importe les raisons de votre venue. La seule raison qui fait que vous êtes encore en vie est votre… appartenance apparente aux Kaguya. On n’aime pas trop les parias, ici.

Sans baisser sa garde, sans bouger, gardant un air ferme et autoritaire, ses quatre compères aux aguets derrière lui, il fixa Milly puis Utara.

- Rentrez chez vous, avant qu’on ne change d’avis. Nous n’avons que faire des querelles de vos pays, de vos villages ou de quoi que ce soit. Seule importe notre survie. Et je ne pense pas que vous ayez dans vos affaires autre chose que le manuel de la survie pour les nuls et, grand max, un kit de pêche.

Quelques rires dans l'assemblée.

- On a passé ce cap depuis longtemps, ici. Vos lubies embourgeoisées ne nous intéressent pas.
- Elles ont demandé une audience auprès du chef, Hideki.
- T'es pas encore partie, toi ?

Aika s'était finalement remise sur le devant du groupe, tentant vaguement de tenir tête à l'homme qui parlait. Ses espoirs de quitter cette île ne s'envoleraient pas. Non, pas cette fois.

- Et quand bien même, qu'est-ce que tu veux que ça me foute ?
- Ce sont des Kaguya. Tu connais la règle.

Le son émis par Hideki ressemblait à un sifflement d'agacement. Il lança un regard assassin à Aika avant de se retourner vers Milly et Utara.

- C'est une fleur que je vous fais. Le chef voudra sans doute voir vos têtes de Kaguya expatriées au bout d'un pique ; je vous propose de partir. Si vous persistez, je doute sincèrement de votre survie.

Il eut de nouveau un rire narquois.

- Non, sincèrement, repartez si vous voulez vivre.
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(#)Dim 1 Aoû - 0:52
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Utara était plus précise, moins direct dans ses propos quand elle enchaina à ma suite. Tandis que moi j’expliquai simplement notre présence ici, elle, cherchait par diverses manipulations du langage à obtenir des informations sur cette inconnue. Habile. Mais hélas totalement inefficace. Notre interlocutrice semblait avoir faire un tri dans nos réponses pour ne retenir que ce qui l’intéressait, pour nous noyez ensuite sous une marée de question. Quelle était donc cette éducation ?
La situation dérapa soudainement à l’intervention de cinq autres Kaguya et leur lance d’os. L’un d’eux sortait clairement du lot par son comportement dominant et agressif. Nous n’étions pas les bienvenues et nous étions même fortement invitées à repartir séance tenante.
Sans ouvrir la bouche je maintenais son regard puis celui de ses comparasses quand il eut besoin de s’entretenir avec la demoiselle si curieuse. Ce mec était l’archétype du gars détestable au possible. A faire des blagues moisies et toujours accompagnés de ses moutons sans personnalité ni jugeote.

« Navré Messieurs Dames mais nous ne partirons pas. » Annonçai-je les bras croisés après qu’il ait réitéré sa demande. « Nous ne sommes pas des parias mais des enfants du clan, abandonnés au gré du vent à travers le monde et qui cherchent à retrouver les leurs. Beaucoup de questions sont en suspens et des sujets particulièrement épineux sont à traiter, que vous aurez à aborder plus vite que vous ne le croyez. »

Je restai parfaitement immobile, préférant ne pas risquer d’envenimer la situation déjà tendue avec des gestes pouvant potentiellement trahir une future agression. Surtout que nous n’avions pas besoin de faire de mudra pour lancer la moindre attaque donc même lever un bras pouvait servir d’accusation.

« Guidez-nous jusqu’à votre leader, qu’est-ce que vous risquez ? Vous êtes cinq, voir même six et nous ne sommes que deux. On ne ferait pas long feu contre vous si l’envie idiote nous prenait de mettre fin à la diplomatie. »

Mon regard fit à nouveau le tour de l’assemblée, passant également par Utara comme si je cherchais son soutien à travers ses yeux, pour revenir sur notre interlocuteur principal.

« Comment pouvons-nous vous appelez d’ailleurs ? Nos noms ne vous sont plus étranger alors à votre tour de vous présenter. Ce sera plus simple et respectueux que si nous devions vous trouver des surnoms. »
Kaguya Milly
(#)Mer 4 Aoû - 15:21
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Suivez le guide, Tour 28

La fillette avait l’air trop curieuse pour prendre les questions au sérieux. La blonde pensait que c’était dommage, c’était une source d’informations en moins, et toutes les questions qu’elle se posaient ne trouvaient aucune réponse. Visiblement elle se posait bien des questions sur le pays du feu, demandant si les chiens y existaient encore, comme si un gros cataclysme les avait rayés de la carte un jour. Elle avait des questions clairement orientées sur sa sortie de l’île. Elle avait soif d’aventure, “c’est typiquement le genre d’élément à se faire tuer en premier” pensait Utara en passant une main dans ses cheveux avant d’esquisser un geste de recul et de porter la main à son sabre.

Il y avait des chimpanzés dans les arbres, et pas particulièrement la meilleure espèce de primate existante. Ils étaient confiants, autoritaires et nerveux, toujours un mauvais point pour établir un contact. Ils les menaçaient, les traitaient de parias. Visiblement l’un d’entre eux était une forte tête, le leader parmi eux, et malgré toutes son envie de les massacrer immédiatement, quelque chose lui faisait rebrousser le poil et lui ordonnait de rentrer la queue entre les jambes.

“C’est étrange, ils n’aiment pas les étrangers mais le marchand qui nous a amené là a un droit de passage. Quoi que c’est toujours possible qu’il ne soit en affaires qu’avec une partie infime de la population.” étudia la blonde dans sa tête.

Utara laissa son oreille capter les quelques informations utiles des échanges, le nom du chef, les deux trois règles internes et la menace de mort du gueulard. Et Milly s'immisçait dans la conversation, cherchant à placer le couple sous une image moins dérangeante que celle de parjure au clan, sorti dans le but uniquement lucratif ou patriote d’une autre idéologie. Fatalement sa compagne venait à lui demander son avis d’un coin de l'œil, et la muette répondit en fermant les yeux longuement pour incliner légèrement la tête en signe d’assentiment. La simplicité avec laquelle son amoureuse demanda les prénoms de psychopathes méfiants prêt à les tuer sidéra un peu Utara, qui se moquait bien de savoir leurs noms, mais qu’importait.

Sans dire grand chose en particulier, après tout c’était probablement la plus jeune kaguya à s’être ouverte à son don dans l’assemblée, la grande blonde suivrait sans discuter le reste du groupe sans trop l’ouvrir, par respect et surtout par méfiance. De toute manière, ils ne seraient sans doute pas prêts à parler, et même si c’était le cas, c’était à eux de commencer à poser des questions, imaginait-elle.

Elle observa donc les alentours, des fois que d’autres se cachent encore dans les buissons, dans les arbres, prêt à les empoisonner ou autre chose, ce qui n’était pourtant pas la réputation du clan. Elle aperçut des oiseaux étranges, un peu lugubres qu’elle n’avait jamais vu, et un serpent se lovant sur une branche d’arbre, aux couleurs verdâtres et marrons, proches des teintes des marais.


Kaizen Utara
(#)Sam 7 Aoû - 15:29
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Hideki ne paraissait pas plus enclin à accompagner les deux femmes où que ce soit. Aucun des quatre autres présents ne parla, en avaient-ils peur contrairement à Aika ? ou leur silence trouvait son explication dans une autre raison ?

- Oh c'est donc un manque affectif qui vous a conduites ici ? Si c'est ça...
- Hideki !

Semblait s'énerver la jeune Kaguya avant de se taire, le regard attiré par quelque chose qui n'était pas dans son champ de vision. Elle croisa ses bras nus sous sa poitrine et ne dit rien d'autre.

- Allé bouge d'ici Aika.

Il interposa sa lance d'os entre elle et les deux étrangères, essayant de la faire reculer en usant subtilement de sa force. Ce Kaguya, à priori le leader de cette escouade, ne semblait pas en démordre; et la jeune femme aux cheveux argentés non plus... Une situation grotesque qui ne dura qu'une poignée de secondes avant qu'une voix provenant de la forêt ne les interpelle.

- Arrête tes conneries Hideki ! Et toi Aika... T'as rien à faire là.

Un homme dont la carrure surpassait de loin celle des autres, le torse couvert de cicatrices en partie couvertes par une longue crinière blanche venait de sortir de l'obscurité de la forêt. Sa voix particulièrement rauque, si sa carrure ne suffisait pas, le rendait immanquable.

- Kojiro ! Je t'avais senti ! Enfin, pas à l'odeur hein !
- Kss... A deux contre cinq ? Des Kaguya n'hésiteraient pas à dix contre cent. C'est un argument... vraiment naze. Peu importe d'où elles viennent, ce sont des Kaguyas. Hijiro ne les tuera que si elles le défient.

Etrangement, les quatre autre Kaguyas s'étaient volatilisés lorsqu'il était arrivé. Il ne restait donc plus que lui, Hideki et Aika; sans compter le duo de blondes.

- Il n'y a pas de diplomatie ici. Vous êtes Kaguya vous survivez. Vous ne l'êtes pas... Et ça peut mal se finir. Mais un Kaguya qui demande à parler au chef, ça se respecte, Hideki. Et c'est sûrement pas à toi de juger qui est paria. Ton rôle c'est de prévenir les dangers, pas d'inventer des règles débiles.

Aussi étrangement, aucun des deux Kaguya restant ne contesta...

- Les deux blondes là, vous allez suivre Hideki et Aika. Je vous suivrai.

Contre toute apparence, il y avait certaines règles dans le clan et plus encore sur cette île qu'ailleurs. Si les Kaguya étaient de redoutables guerriers, aussi violents que sanguinaires pour la plupart; ils n'étaient pas non plus -tous- de sombres idiots. Ce que constateraient les deux jeunes femmes lorsqu'elles arriveraient là où se concentrait "leur clan". Un village entre tradition et modernité, n'étant pas habité que de Kaguya...

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(#)Ven 13 Aoû - 1:26
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Le plus bruyant et fier s’appelait Hideki et la fillette Aïka, bien. Par contre les autres restaient totalement muets et méfiants, comme s’ils n’étaient là que pour faire une présence mais aucun trait de caractère ni background ! Bon sang des pantins !
Utara se saisissant de la poignée de son sabre me fit sursauter un instant. Elle avait entendu ou vu quelque chose dans les arbres et cela n’arrangeait pas la situation. Surtout que le dénommé Hideki prenait un malin plaisir à profiter de sa supériorité. P’tit con va, dans d’autres circonstances je t’aurais remis la mâchoire en place. Même la fillette trouvait qu’il abusait !
Mais coup du sort ou intervention du destin une nouvelle personnalité s’ajouta au groupe. Un homme d’un âge avancé à en juger la couleur de sa barbe mais encore très bien portant d’après la puissance de sa voix. En moins de temps qu’il fallut pour le dire il ferma le clapet du plus bavard, fit fuir les muets et ordonna à tous de se diriger vers le clan. Cet homme prénommé Kojiro semblait faire partit de ces gens à ne pas se mettre à dos, ses conseils plus ou moins dissimulés de ne pas défier le grand chef sous peine d’en perdre la vie, ou que la diplomatie n’existait pas ici seulement le sang, étaient bons à savoir.

« Merci monsieur. » Glissai-je entre deux silences, jusqu’à après qu’il ait donné ses directives.

En ligne deux-par-deux nous nous enfoncâmes dans la forêt sauvage de cette île indomptable, guidées devant par le frimeur et la demoiselle, suivies derrière par l’ancien.
Un point que nous pûmes noter rapidement, la faune était nettement plus dangereuse ici que sur la grande ile. L’exemple de ces grands macaques suspendus aux arbres l’annonçait clairement, je crue même en voir un faire glisser son pouce le long de sa gorge en m’observant pendant que son voisin fracassait une noix de coco contre le tronc de l’arbre. Le choc fut suffisamment puissant et/ou précis pour que le fruit s’éventre au premier essai.

« Ça ne donne pas vraiment envie d’y passer notre lune de miel … » Chuchotai-je à ma bien-aimée, le regard toujours fixé sur ces créatures, de peur de prendre une attaque si je détournai les yeux.

La balade déboucha sur un petit village au cœur même de l’île. Des structures relativement modernes pour une communauté vivant en autarcie et beaucoup de monde. Bien plus que ce que j’aurais imaginée en tout cas mais tant mieux, cela voulait dire une plus grande puissance à disposition si tout se passerait comme prévu.
Or tout le monde le sait, jamais rien ne se passe comme prévu.
Sans rien à y redire et ne faisant que saluer de la tête les gens croisant mon regard, j’observai la foule se rassemble et grossir autour de nous. Deux étrangères possédant le même don qu’eux, se ressemblant comme deux gouttes d’eau et en route pour visiter le leader local, ça ne devait pas arriver souvent.

Quand nous arrivèrent devant Hijiro, la personne ayant le plus de pouvoir et d’autorité ici, j’inclinai respectueusement la tête quelques secondes le temps de me présenter.

« Merci de nous accorder un peu de votre temps que je suppose être précieux. Je m’appelle Milly et voici Utara. » Puis je redressai la tête pour bien croiser son regard et lui prouver ma sincérité. « Pour ma part je viens du continent, j’y suis née suite à un évènement tragique que vous n’ignorez peut-être pas. Et la raison de ma venue concerne l’ensemble du clan, mais également l’archipel et le Daymio Satoyama Kyokai. Sachez également que j’accord et l’appui de mes supérieurs dans cette démarche. »

Je préférai pour le moment ne pas impliquer plus que cela l’Hokage en personne, surtout que rien de tout cela n’était officiel. Je n’avais ni document ni sceau pour attester de tout cela. La question que je me posais maintenant était, est-ce qu’il souhaitait en discuter en privé ou non ? Et d’ailleurs est-ce qu’il aurait remarqué l’alliance osseuse à l’annulaire d’Utara ?
Kaguya Milly
(#)Ven 13 Aoû - 12:07
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Montrer patte blanche, Tour 29

Les relations qu’Utara pouvait voir dans le groupe ressemblait fortement aux liens que les membres de son ancienne troupe avaient tissés entre eux. Une forme de respect tacite, mais emprunt également d’une certaine rivalité. Il s’agissait d’un système assurant le pouvoir aux plus forts, aux plus capables, une forme d’élitisme centré sur l’adaptation des faibles à supporter leurs défauts, à les gommer pour trouver leur potentiel et l’exploiter, tout autant qu’en échanger d'autres au profit de talents. Chaque créature avait dans ce genre de système un bouc émissaire, et la petite fille Aika, était presque cela. Trop jolie pour qu’on lui interdise des choses, trop faible pour qu’on l’élève à un autre niveau, elle devait se complaire dans sa position ou si quelques personnes la rabaissaient, elle se sentait libre de ne pas se faire humilier constamment comme les autres dans des épreuves de force brute.

Pour ce genre de personne, le pouvoir venait de leur capacité à faire des liens puissants avec d’autres, pour gagner un accès à d’avantages d'entraînements avancés. C’est ce qu’Utara avait été dans sa jeunesse, se liant à Genmui, développant ses techniques, son talent auprès d’un des plus éminents dépositaires de pouvoir de la troupe. Elle était une femme puissante désormais, et son rôle avait changé avant qu’elle ne quitte la bande, de jolie mascotte à guerrière accomplie.

Le dénommé Hideki lui était plus symptomatique de l’élément laissé brute et en liberté. C’était typiquement le genre de personne à laisser au bout d’une laisse après l’avoir vaincu, mais pas avant, puisqu’il se retrouvait dominé par la puissance d’un autre et également se faisait subjuguer à un rôle plus plaisant, où il entrait au service d’une communauté, se rendant compte que son pouvoir personnel, bien qu’aidé par sa nature, n’était pas de taille face à une troupe.

C’est ce que lui rappelait celui qui l’avait sans doute maté, un talent pur, ou un autre élément brute, probablement un mélange des deux. Il était rare que cela arrive, mais avec l’expérience, certains talents brute se raffinent d’eux même, devenant plus sage avec l’âge par souci d’intégration. Utara pouvait voir ses marques, elle en déduisait donc qu’il s’agissait d’un homme qui avait expérimenté cela de l’ancienne manière, par l’expérience pure, faisant de lui une sorte de doyen, un repère pour les autres des limites à ne pas franchir, car il n’y a rien de pire qu’un colosse sauvage qui maîtrise l’art de tuer. De toutes les personnes dont il faudrait se méfier en tant de guerre, celui-là était le pire, ce qui en ferait un formidable allié.

Avec tout cela, il manquait celui qui possède le talent et la sagesse, mais pas la force. Probablement celui qui dirigeait de haut ou dans l’ombre ce groupuscule, place apparemment occupée par Hijiro mais peut-être de manière désintéressé ou conservateur, auquel cas cela expliquerait le manque de prise de décision du clan vis à vis des problèmes que rencontre Mizu. Les Kaguya sont des guerriers après tout, et la domination d’un pays serait dans leurs attributions. Rien que l’idée d’un pays peuplé de gens comme eux faisait frissonner.
-Ça ne donne pas vraiment envie d’y passer notre lune de miel… sortait Milly, frissonnante mais pour d’autres raisons en fixant quelque chose.

L’ex bandit cerna le problème, des macaques bien énervés qui avaient l’air menaçant de loin. Utara visa des yeux l’un des primates un peu trop confiant à son goût et relâcha toute l'agressivité dont elle pouvait faire preuve en une intention de tuer, dégageant probablement du chakra malgré elle pour gonfler sa menace. D’abord légèrement choqué, le singe eut l'air de reprendre constance avant de faire signe à son homologue et de partir avec un air, comme pour dire que rien n’était encore fini.

Sans doute que sa menace avait dû être captée par les Kaguya alentour, même si elle n’était pas dirigée envers eux. Quoi qu’il en était, elle limiterait de nouveau sa présence, s’excusant au besoin. Puis le groupe entrerait dans le village.

La première chose choquante était la diversité culturelle. Quand bien même le peuple était présumé fier de leurs origines et xénophobes de manière virulente, cela n’avait plus l’air d’avoir court ici. Le dénommé Hijiro se présentait à eux et Milly mettait directement les pieds dans le plat sans se soucier des coutumes ou des méthodes employées pour ce genre de situation qui avait l’air spécifique dans ce cadre-ci. Elle avait simplement incliné la tête avant de lancer les hostilités en parlant de la raison de sa venue et ses origines.

Si c’était là une tentative pour montrer patte blanche, il n’y avait plus qu’à voir si cela allait fonctionner. Utara n’avait ni salué ni esquissé d’autre geste que de croiser les bras, signe qui habituellement émettait des réserves tout en affirmant sa position. Elle ne comptait pas courber l’échine, de toute manière, ce n’était pas comme si cela importait, ils se savaient en surnombre, saluer valait juste de reconnaître cela pour ceux qui adoraient la force.
-Je viens tout juste de découvrir que je possédais le don commun à ce clan, je ne peux être une paria, ou vous connaîtriez déjà mon nom et mes origines. Vous pourriez toujours argumenter que je pourrais être une bâtarde de déserteur, mais sans preuve, je suis autant bâtarde de déserteur que potentiellement bâtarde du clan. Quand bien même cela pourrait avoir une incidence sur mon allégeance envers le clan ou pas n’a pas lieux d’être, qui que soient mes parents, à l’évidence ce ne sont pas eux qui m’ont élevée, et si vous devez me tester pour estimer ma valeur pour le clan, alors qu’il en soit ainsi. Sachez néanmoins que je ne désire pas résider ici, tout comme Milly. Le monde à besoin de nous, de vous également, alors permettez nous de partager une journée, si ce n’est plus, pour apprendre les uns des autres, je gage que vous n’y serez pas perdant.




Kaizen Utara
(#)Sam 14 Aoû - 10:57
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« L'honneur d'un clan »

Ft. Kaguya Milly et Kaizen Utara


Le jeune Kaguya s'entraînait dans son coin, comme à son habitude, mais.. Cette fois était différente. En effet, il ne se sentait pas à l'aise, un frisson presque perpétuel lui traversant l'échine, comme un mauvais pressentiment, une sensation désagréable dont il ne parvenait pas à se débarrasser. Il ignorait comment décrire la chose de façon exacte, mais il savait très bien qu'il n’aimait pas ça. Pestant intérieurement, il cessa donc tout mouvement, s’asseyant en tailleur en réfléchissant. Devait-il rentrer chez lui ?  Le clan était mouvementé aujourd'hui, et il savait très bien pourquoi : la visite de celle dont la famille fût jadis massacrée. Tout sembla s'éclaircir d'un coup dans son esprit.. Cette sensation de malaise, c'était un danger pesant sur sa famille. Un danger dont il était bien conscient. Il se leva alors rapidement, grognant un peu.

- Bordel de merde ! Ils ont pas intérêt !

Il prit donc à grande vitesse la direction de sa maison, afin de rejoindre ses parents, mais quand il arriva, c'était déjà trop tard, une scène d'horreur se tenait devant lui, celle de ses parents, morts, tués dans leur sommeil. Ces enfoirés avaient donc décider d'agir comme des lâches. Il entendait alors du bruit venant du bureau de son père, le sang montant à son cerveau bien plus vite qu'il ne le pensait. Il serrait les poings alors. Si l'assassin était encore là, c'est parce qu'il cherchait des traces écrites concernant l'application du clan dans la mort de la famille de cette Kaguya, plus de vingt ans avant. Il porta une main à sa ceinture saisissant son masque osseux qu'il plaça sur son visage, avant de s'entailler le pouce droit, traçant une ligne de sang au niveau du front du masque, avant de prendre la direction du bureau.

- La chasse est ouverte, enfoiré...Et ce ne seras pas moi la proie...

Il se plaça alors à côté de la porte du bureau, saisissant la personne en sortant en venant lui fracasser le visage contre le mur, avant de donner un coup de pied à l'arrière de son genoux droit, venant lui faire plier celui-ci, pour par la suite lui briser le bras, avant de le jeter plus loin. L'homme revint bien sûr à la charge malgré son bras briser, Ryo, lui, attendait le bon moment, attrapant finalement le poing envoyé par l'homme pour envoyer un coup de genoux dans son coude, lui brisant également.

- Qui ?

Ce fût les seuls mots traversant l'esprit de Ryo, alors qu'il s’empara de l'assassin à la gorge, le fixant d'un regard vide. L'envie de lui arracher la tête était tentante, tellement tentent d'ailleurs que sa prise se resserras.  Il vint ensuite prendre le kunaï de l'homme et lui planter dans l'épaule droite, faisant ensuite lentement tourner la lame dans le sens inverse des aiguille d'une montre, pour, par la suite, le jeter au sol et lui enfoncer la lame dans la colonne vertébrale, juste sous la nuque. Trop bas pour tuer, mais assez haut pour paralyser la totalité de son corps.  Et puis, en laissant l'arme enfoncé, il évitait la régénération des os. Enfin, il prit la peine de le ligoter par simple précaution, avant de se diriger. Par la suite, il prit la direction de la maison mère. Il savait que l'intégralité du clan n'était pas impliquer, tout comme il savait que s'il rendait justice par lui-même, il serait dans un sacré pétrin, en plus de ne pas forcement avoir la capacité de le faire lui-même. Enfin bref, le spectacle s'offrant à lui était assez.. Bizarre. Il entendait les mots parias, et le reste de la conversation n'était pas sans le laisser de marbre. C'était donc elle, la fille des amis de ses parents... Il descendit alors du toit depuis lequel il observait, suivant le groupe discrètement. Il décida donc d'entrer à leurs suite, toujours aussi enragé, il n'avait pas vraiment eût de mal à se glisser avec tout ce bordel, et puis, s'il fallait, il aurait frapper dans le tas.  Il décida de s'annoncer en prenant la parole.  

- Paria, hein ? Croyez-moi sur parole, les paria sont au sein de ce village, des enflures qui tuent des membres du clan de leurs sommeil pour faire taire les erreurs du passé. Mes parents viennent d'en faire les frais. Ces enfoirés les ont fait poignarder dans leurs lits pour qu'ils ne parlent pas sur la mort des amis qui furent les leurs par le passé, les parents de cette femme de Konoha. Manque de chance pour eux..

Il porta une main à son masque et le retira lentement, lançant un regard noir à Hijiro et au reste de l'assemblée.

- Je suis toujours là, et j'ai non seulement des preuves, mais j'exige la tête des enflures impliqués, quitte à devoir la leur prendre moi-même.
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Kaguya Ryo
(#)Sam 14 Aoû - 13:37
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Kojiro les avait mené jusque là où les voulaient. Devant le chef du clan, Hijiro. Il avait fait attendre la jeune femme, Aika, et le chef de l'équipe, Hideki; devant la bâtisse circulaire. Cette bâtisse n'avait rien de transcendant, ou d'exceptionnel. Loin des palais qu'abritaient les villes et villages des continents. Un lieu modeste, comme l'était ce village même s'il recelait quelques exceptions, comme l'arène des Kaguya creusée dans la pierre et dont seule l'entrée dans une paroi rocheuse pouvait laisser deviner l'existence.

Aussitôt qu'elles furent devant lui, suivies de prés par Kojiro; elles parlèrent. A tour de rôle. Lui, le chef du clan, les écouta, les observa; assis sur un siège sans dossier, penché et accoudé sur ses genoux, le regard intrigué. Ce n'était pas souvent qu'ils recevaient de la visite extérieure, pas comme celle-ci. Il avait espéré le temps d'un songe qu'on venait le défier, mais il n'en fut rien. Il ferma les yeux quelques secondes pour tenter de comprendre ce-dont elles parlaient. Il allait finalement leur répondre. Mais, sans prévenir, un autre Kaguya fit irruption. Ça, c'était monnaie courante chez eux. Il soupira.

- Vous ne pouvez pas venir chacun votre tour ? Régler un problème à la fois, ça a toujours été plus efficace.
- Vous voulez que je le fasse sortir Hijiro-sama ?
- Bwaaah... Non. Plus on est de fous... Ryo-kun, tu sais comment ça se passe. Je n'aime pas qu'on fasse des trucs comme ça dans mon dos. Mais je ne suis pas un petit ninja du continent qui fait régner sa justice. Alors... T'as qu'à arrêter ces personnes et demander à quiconque le voudra de t'aider. On ne te punira pas pour ça. Maintenant, je dois parler avec ces deux personnes.

Sa voix, à la fois lassante et lascive, s'estompa dans dans un reste d'écho. Il s'était alors levé de son siège, en serrant le poing jusqu'à s'en faire craquer chaque os.

- Barre toi maintenant, avant que je te transforme en cure-dents.

Hijiro était il lunatique ? Oui, très. Il n'aimait pas mélanger tous les sujets. La mort de Kaguyas était triste, mais cela arrivait. Il n'était par contre pas réjouit de la façon dont cela semblait s'être passé...

- Je me fous de tes preuves. Trouve les coupables, et ramène les avant la fin de la journée.

Avait il finalement ajouté dans un long soupir, avant que le Kaguya maintenant orphelin n'obéisse.

- Milly et Utara donc... Un incident tragique ? Notre clan est à l'origine de ce que d'autres considèrent comme des tragédies. Beaucoup de tragédies. Comment voulez vous que je me souvienne précisément d'une seule ?

Il s'esclaffa, se demandant à quel point elles pouvaient être sérieuses en se présentant ici, pensant qu'il avait quoique ce soit à faire de leurs affaires. Mais il se prêtait au jeu, c'était une distraction bien plus amusante que les autres. Et qui sait, peut-être cela se finirait-il bien; ce qui n'avait probablement pas la même signification pour un Kaguya.

- Je me fiche bien des bâtards, des parias, de qui a élevé qui, qui a fait ceci et qui a fait cela. Ici, le clan est... bien. Même s'il y a de temps en temps des petites casseroles comme vous venez d'y assister. Donc, je ne vois pas en quoi le monde aurait besoin de nous, et encore moins pourquoi on aurait besoin de lui. Alors, Utara la bâtarde, p't'être que nous y gagnerons; mais que devrons nous perdre en échange ? Et d'ailleurs... En échange de quoi ? Pourquoi vous êtes là ? A part pour me parler du Daimyo ?
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(#)Sam 14 Aoû - 15:09
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D’ailleurs ce qu’il y avait de bien avec elle, c’était que même si mes mots semblaient bruts et trop crus, je pouvais compter sur elle pour arrondir et préciser les angles.
Sauf si ses gènes Kaguya décident de refaire surface maintenant … le discours qu’elle tint à ma suite me choqua presque, les mots étaient tranchants, secs, nous étions à la limite de la menace verbale. Je la regardai avec des yeux ronds, l’air de dire « Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il te prend ? ». Cela ne lui ressemblait pas du tout. En place et lieu d’un mot diplomatique son monologue pouvait se résumer par « Ne me faites pas chier », ni plus ni moins.
Mon regard se reporta ensuite sur le chef qui nous accueillait pourtant chez lui. A sa place ma réponse aurait été très simple, je nous aurais congédié avec ordre de ne plus remettre les pieds sur cette île.

Mais alors que l’attention était portée sur les prochains mots du leader, la porte derrière nous s’ouvrit à la volée et un type des plus farfelus débarqua en grande pompe, brayant et accusant Hijiro de la mort de membres du clan. Dont ses parents ? Et bé, on ne s’ennuie pas ici …

« … qu'ils ne parlent pas sur la mort des amis qui furent les leurs par le passé, les parents de cette femme de Konoha. Manque de chance pour eux … » Aboya-t-il.

Une seconde, quoi ? Il recommençait à brailler mais cette partie m’interpella tout spécialement. Il savait qui j’étais et d’où je venais sans qu’on ne se soit croiser avant, il l’annonçait à tout le monde alors que je voulais garder cette information secrète et quoi ? Ses parents connaissaient les miens ? Comment était-ce possible ? Leur mort remontait à plus de vingt-cinq ans.
Le chef se leva finalement et ordonna avec une délicatesse toute relative à cet énergumène bruyant de déguerpir et de régler ces affaires lui-même. Notons dans un coin de notre crâne d’aller trouver ce type plus tard, il en savait beaucoup trop pour être ignoré.
Hijiro reporta finalement son attention sur nous et reposa ses questions saupoudré d’une pointe d’humour. Je revalais ma salive et tentai de reprendre contenance après un tel cirque en si peu de temps. On ne vivait pas cela tous les jours.

« Hum oui alors, deux sujets mais l’un est plus important que l’autre. Alors je vais commencer par lui. Vous avez pu l’entendre de cet homme, je viens de Konoha. Au cours du voyage qui m’a amenée à traverser tout l’archipel en compagnie d’une guide locale, j’ai pu découvrir plusieurs visages du pays et la misère qui en frappe la majeur partie, abandonnée par le Daymio au profil des régions plus proches de lui, ou plus riches. »

Je marquai quelques poses dans mon monologue afin d’éviter d’endormir mon public et les guider dans mon raisonnement.

« La population est livrée à elle-même et le banditisme devient un choix de carrière envisagé par beaucoup. Le pays court à la ruine alors qu’il a tout pour être une puissante nation. Et notamment il vous a vous, les Kaguya. Votre réputation n’est plus à faire, le monde entier vous connait et sait combien il faut vous respecter sous peine de représailles extrêmement violentes. Ma proposition est la suivante. Accepteriez-vous en tant que clan majeur de l’archipel, de prendre les rennes du mouvement qui s’annonce, et avec l’aide militaire et logistique de Konoha, de reconquérir Mizu no Kuni contre les forces du Daymio afin de redresser le pays et de lui rendre sa grandeur d’antan. »

Les mots étaient forts mais peut-être pas suffisamment. Cet homme semblait aimer les phrases courtes et directes, j’enchainai donc avec une conclusion.

« Vous y gagnerez avec Konoha la direction des provinces conquises au Daymio, une amitié forte avec un village caché majeur du Yuukan et une entraide mutuelle pour les évènements à venir. Quels qu’ils soient. Il serait même sans doute possible d’accueillir au sein du village de la feuille, les membres du clan ne voulant ou ne pouvant participer à cette reconquête, mais voulant rester en sécurité. »
Kaguya Milly
(#)Mar 17 Aoû - 17:06
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A l'amiable, Tour 30

Sa compagne la regardait avec un drôle d’air, comme si elle avait franchi une ligne qu’il ne fallait pas dépasser. Toujours les bras croisés, la blonde s’adressa à la femme sans aucune messe basse.
-Ils n’ont pas la réputation d’être tendre avec les déserteurs, je ne fais que me mettre à l'abri le plus rapidement possible, histoire que l’on puisse avoir une conversation constructive sans que cela retombe inexorablement dans la question de notre origine. Et puis il est grand, il sait de quoi son peuple à besoin et apparemment il n’a pas de temps à perdre avec mes broutilles, ce qui me vas totalement.

Utara fit un signe de tête entendu au chef, puis se retira derrière sa compagne pour s'asseoir en seiza, à genoux donc, les fesses sur les talons, les mains sur les cuisses après avoir déposé son sabre à ses côtés, comme si elle était une simple vassale de Milly.

Un gêneur faisait son apparition, traînant l’odeur du sang et le parfum de la sauvagerie. Il n'avait rien avoir dans toute cette affaire et Utara remercia presque du regard le chef du village qui le congédia en lui disant qu’il n’avait aucune espèce d’importance. En revanche, il avait apporté un point assez intéressant à la question de la provenance de Milly, comme si son visage n’était inconnu de personne.
A partir de là, seule la blonde encore debout était aux commandes des suites des opérations, et elle commençait à parler.

Le regard de la femme divaguait d’un endroit à l’autre de la pièce scrutant les objets, les meubles, les tissus pendant qu’elle écoutait.
Le monologue de sa compagne débutait en fanfare par exposer son parcours et ses découvertes. La femme en blanc y voyait déjà les points à exposer pour contrer l’argument. La femme se préoccupait d’un endroit qu’elle venait tout juste de visiter, et son manque d’information, bien que complémenté par une source locale, n’était probablement pas satisfaisante, ou en tout cas pouvait être déclarée insuffisante par le chef pour être concluante, de manière à nier le point soulevé.

Elle progressait sur les ressources présentes dans le pays et les espoirs pour le peuple livré à une oppression. Utara savait que le chef risquait de se moquer du reste du monde, il avait d’ailleurs déjà évoqué ce point, il lui suffisait d’appuyer un peu plus dessus, et possiblement de se moquer de la femme en retour pour ne pas l’avoir entendu la première fois qu’il posait ses intérêts chauvinistes sur le tapis.
Milly faisait l’erreur de lier Mizu aux Kaguya, du moins aux yeux de l’autre blonde, ca en était une. Si ils avaient un quelconque intérêt pour la formation du pays actuelle et son régime, alors ils ne resteraient pas exilés. Il leur fallait une raison de revenir, de s’affirmer, pas seulement un motif patriotique que peu de Kaguya soutiendraient, vu que les patriotes étaient sans doute partis rejoindre la faction du Daimyo de l’eau.

En dernière partie, la blonde évoqua un profit des terres sous la coupe du Daimyo du feu, aucun gain fort personnel, ni autre promesse forte, ayant un impact percutant. La femme n’avait probablement pas l’appuis de son chef pour proposer des choses plus alléchantes, voire pas du tout l’aval de qui que ce soit pour faire des propositions, et ses derniers mots le prouveraient.

Les Kaguya ne s’en arreteraient probablement pas juste à des promesses d’amitié et de grandeur retrouvée du pays. Elle avait sûrement des souhaits qu’elle réprimait ou des exigences à formuler. Seulement… Les mots de la Kaguya ne dévoilaient pas de chemins pour qu’ils puissent les exprimer. Utara s’éclaircit donc la gorge, portant son regard sur le chef.
-Ce ne sont probablement là que les propositions d’introductions, et bien entendu, avec l’absence d’information envers votre peuple, il nous est difficile d’évaluer les exigences que vous pourriez formuler ou les souhaits que vous pourriez avoir, individuellement en tant que chef de clan mais également ceux de votre population. Sans vouloir voler la parole de ma comparse, ni celle de son Daimyo, j’ose imaginer qu’il m’est permis de vous suggérer d’exposer vos ambitions, quels que soient leurs valeurs, pour que si affaire il y ait, elles soient autant un pas pour eux que pour vous vers une offre satisfaisant les deux partis.

Utara aurait pu glisser des exemples, comme le siège de Daimyo fédéré, de Seigneur et de Mizukage, mais elle restait dans le camp de Milly, c’était son intérêt premier après tout. Le chef aurait sans doute de la suite dans les idées au point de proposer de lui-même ce genre de poste en échange, mais il devrait faire l’effort de prononcer ses mots lui-même, devant son peuple qui verrait alors l’attrait du pouvoir dans ses yeux. Genmui serait sans doute fier d’elle d’avoir su utiliser son instruction à la noblesse et aux affaires d’états, cela s’avérait bien plus utile que dans le début de sa vie. Mais cela était-il juste fabuler sur le fait que tout se passe au mieux à partir de maintenant, ou le chef n’en ferait-il qu’à sa tête ?


Kaizen Utara
(#)Mer 18 Aoû - 0:09
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« L'honneur d'un clan »

Ft. Kaguya Milly et Kaizen Utara


Il avait le feu vert, c'est tout e dont il avait besoin. Après tout, venger sa famille est une chose, mais s'il devait s'attirer les foudres de tout le clan et entrer dans un cercle perpétuel de vengeance, ce serait problématique. Il décida donc d'ignorer le ton sur lequel il se faisait renvoyer, remettant simplement son masque pour repartir ensuite chez lui. Après tout, c'était là bas qu'il avait laisser l'assassin, et donc la source d'information. Il s'en alla donc aussi rapidement qu'il était venu, il était temps de passer à la phase une.. Collecter des informations. Il poussa donc la porte, pour constater que l'homme était encore là, essayant de se libéré comme il le pouvait, chose peu facile avec un kunai planter dans les vertèbres. Grognant un peu, Ryo s'approcha de lui, lui envoyant un violent coup de pied dans les côtes avant d'ôter le kunaï. Il ne fallait pas que sa proie ne ressente rien de ce qui allait suivre après tout, pas vrai ?

- Bien bien bien... Maintenant que j'ai ce que je voulais...

Il attrapa l'homme par le cou et le jeta contre un mur, un regard froid sur le visage en ôtant son masque. Il n'était pas en chasse, pas plus qu'il n'honorerait sa religion durant ce petit échange. Non, il allait simplement soutirer des informations de façon on ne peut plus brutale. Il déposa lentement le masque sur la table proche de lui, avant d'y planter le kunaï, affichant alors un sourire froid sur le visage, s'approchant en voyant que l'homme tentait d'avaler sa langue en voyant qu'il n'y avait plus d'issue, il lui envoya un violent coup de genou au ventre, lui coupant donc le souffle en lui faisant cracher un peu de bile.

- On commence à peine à faire connaissance tous les deux, tu va pas déjà me fausser compagnie quand même ? En tout cas... Je vais te dévoiler un petit secret... Nous, Kaguya, pouvons régénérer nos os, tu le sas très bien, mais tu vois, ça n'as pas que des avantages mon gars... Ça veut dire que je peut te les briser un part un, et ce, plusieurs fois. Enfin.... S'il te plaît, tâche de ne pas craquer trop vite... J'ai besoin de passer mes nerfs, rien de personnel.. Enfin, quoi qu'en fait, si.

Suite à cela, il vint lui briser un doigt, puis un second, avant de lui arracher une molaire, puis une autre... Il prenait bien son temps, tout en faisant en sorte de ne pas trop s'attaquer à son visage, il fallait quand même qu'il puisse donner des informations pas vrai ? Il vint attraper le majeur droit de l'homme, lui attrapant les cheveux de son autre main, tirant sa tête en arrière en venant lui murmurer au creux de l'oreille.

- On va commencer simple : pourquoi ? Jconnais déjà la réponse, mais bon... On va dire que c'est un petit test pour voir ton honnêteté ?

scène violente:


- Il.. Il fallait vous faire taire avec l'arrivée de cette femme en ville ! On.. On pouvait pas prendre le risque qu'elle l’apprenne et que ça remonte jusqu'au chef !

Ryo souriait, donnant de légères claques sur la joue droite de l'homme. Bien, il y avait du progrès.

- Bien, maintenant.. Qui c'est, "on" ?

scène violente:

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Kaguya Ryo
(#)Mer 18 Aoû - 9:56
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Hijiro les avait laissé parler, les écouta avec attention. Il n'en revenait qu'elles soient venues d'aussi loin, risqué de venir ici pour lui dire ça. Enfin, surtout la première; Milly. Il n'était pas idiot et avait bien compris ce qu'elle voulait malgré toute sa maladresse. Le regard posé sur son assistante elle aussi blonde; il daigna sourire.

- J'entends bien vos arguments, vos propositions. Nous aimons tous Mizu, ici, mais Mizu semble ne pas avoir tant besoin que ça de notre... Savoir-faire. Si bien que ce sont deux Kaguya, dont une n'est plus Mizujine et l'autre... qui viennent nous engager.

Il rigola bruyamment entrainant avec lui rires des quelques Kaguyas présents. Il retrouva assez vite son calme et son sérieux, se levant de son siège.

- Nous nous épanouissons dans le combat, sur les champs de bataille; pas dans la magouille politique. Mais je suppose que tout le monde peut changer... Surtout, d'avis, de parole, de plan. Vous me proposez quoi ? De nous mettre au service d'un pays étranger qui prendra le contrôle de cette nation ? Ce n'est pas un secret que certains pays du continent ont toujours lorgné sur les ressources de Mizu.

Il observait les deux jeunes femmes un instant. Se demandant à quoi tout cela rimait.

- Rappelez-moi ce que ça vous rapporterait à vous deux, puis au pays du feu ? C'est juste par bonté d'âme que vous êtes ici ? Et ne me parlez pas des Mizujin. Qu'est-ce que vous voulez réellement ? Dites le moi, sincèrement, et je vous dirai ce que nous voulons.

Leur réponse pourrait le convaincre, comme ne pas changer grand chose à la situation. Le clan avait des besoins assez simples et leur chef avait des projets, mais il n'incluait pas nécessairement le pays du feu, ni Konoha... Mais comme il l'avait, tout le monde peut changer.
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(#)Mar 24 Aoû - 23:34
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Utara rajouta une touche à la fin pour préciser que tout cela n’était qu’un début et qu’il fallait entendre les prétentions du camp adverse pour proposer quelque chose d’intéressant. Je n’affirmai ni n’infirmai cette information de peur d’aller trop loin dans les dires et les accords potentiels des dirigeants du pays du feu. Genkishi pouvait être intéressé par la perspective mais pas si le coût à payer en échange était trop grand. Je gardai une expression neutre, franche et assurée, attendant la réponse de notre interlocuteur et hôte.
Après une petite raillerie qui anima l’assemblée il se leva de son siège aux allures de trône. La discussion prit un nouveau niveau de sérieux, j’échangeai un rapide regard avec ma belle accompagnatrice / guide / amante / partenaire, avant de rapidement revenir sur lui. Hijiro voulait entendre ce que l’on désirait vraiment, sans entourloupe diplomatique ni langue de bois.

« Ce que je souhaite formerait une liste trop longue. » Commençai-je alors en le soutenant du regard. « Mais cela peut se résumer en deux points principaux. Le premier, retrouver les responsables de l’assassinat de mes parents, entendre leurs raisons puis faire justice. Le jeune hyperactif de tout à l’heure semblait avoir des informations à ce sujet, j’irais donc explorer cette piste-là en priorité avant de quémander votre temps pour une affaire personnelle. »

Petite pause dramatique, le temps d’une respiration et je repris.

« Second point, comme expliqué précédemment le peuple de Mizu vit dans la misère. Tout du moins une partie, et c’est avec un esprit de justice que je souhaite m’attaquer au problème qui gangrène l’archipel. Je ne peux pas être patriote, je ne suis même pas née sur ces terres. Mais la justice est universelle, et ce que fait ce Daymio à sa population ne peut être toléré … Il y aura beaucoup de combat à mener, beaucoup de bataille mais pour qu’un enfant ait d’autres choix d’avenir que le banditisme ou la soumission, ça en vaut la peine. »

Les dires d’Utara pendant notre balade dans les marais me revenaient en tête, et ce que j’avais pu y voir me confortait dans cette idée.

« Ce que je vous propose n’est ni plus ni moins qu’une entraide pour le bien d’une population. Evidemment les détails seront à négocier directement avec les concernés, mais l’idée serait comme je vous le disais, que Konoha apporte au clan Kaguya un soutien militaire et logistique conséquent. Toute ou partie de l’archipel vous appartiendrait, sous les couleurs du village de la feuille, et cela dans le but unique de refaire de Mizu no Kuni une grande puissance internationale. Notamment militaire. » Ajoutai-je en dernier lieu pour rappeler son goût prononcé pour la bagarre.

J’aurais voulu également annoncer vouloir épouser Tara sur les plages de son pays une fois ce dernier libéré de ce Daymio incapable, mais cela sortait totalement du sujet. Et puis cela aurait pu mettre la belle blonde mal à l’aise dans la situation présente, ce qui n’aurait pas été très intelligent.
Kaguya Milly
(#)Jeu 26 Aoû - 13:34
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C'est vous qui voyez, y'en a qui ont essayé, Tour 31

Le type se moquait d’un argument qu’il faisait lui-même, comme si il était dérisoire. Elle était belle la parole de cet homme, qui juste avant avait dit qu’il se moquait de savoir qui elles étaient et désormais se moquaient de leur statut dans le clan pour rabaisser leurs point de vue, comme si il ne valait rien à cause de ce fait. Méchanceté gratuite, puisqu’il se levait pour accepter en partie le plan, demandant la somme juste en compensation, cherchant à les faire cracher au bassinet le plus possible, probablement. Le tout en demandant encore une fois si cela avait une quelconque importance pour elles.
“Cet homme est si plein de contradiction que le prendre pour le grand leader doit vraiment faire de lui le roi des idiots parmi les plus faibles de son village qui ont sûrement un meilleur intellect..” pensa la blonde, toujours derrière son amie.

Puis ce fût à sa compagne de parler, commençant par son intérêt personnel, évidemment parlant de la mort de ses parents et du freluquet qui avait débarquer sans coup férir. Visiblement elle n’avait pas entendu l’avertissement sur les Mizujins, puisqu’elle les remettait sur le tapis sans faire attention.

Dans la tête d’Utara, la parade à cet argument était simple, il pouvait dire qu’il les avait prévenu, et également que si la vie des Mizujin leurs importaient ainsi que la grandeur de Mizu, alors elles devraient s’en occuper, que les Kaguya soient de la partie ou pas. La blonde se permit d’intervenir avant que l’argument n’arrive.
-Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le Daimyo de l’eau, l’usurpateur du trône de votre précédent Seigneur, s’est fait agressé il y a peu de temps de cela par des forces extérieures, sans que cela n’aboutisse. Cela pourrait vous faire rire, mais avant que vous vous ne vous gaussez de ce fait, ou que vous pensiez qu’il ne vous affecte pas, je tiens à vous dire deux choses. D’une, quelqu’un peut vous faucher l’herbe sous le pied, et prendre ou aider à prendre ce pays sans votre aide. Vous me direz “La belle affaire, nous ne sommes pas concernés !”, imita la demoiselle avant de reprendre. Sauf que si cet usurpateur se moque de vous savoir là pour l’instant, son remplaçant vous identifiera peut-être comme une menace, et, vous avez beau jouir d’un pouvoir exceptionnel, vous êtes isolés, votre talent circule déjà ailleurs et donc peut être sauvegardé sans votre concours. En somme, pour un nouvel arrivant au poste de Daimyo, si vous n’êtes pas dans ses rangs, vous serez une nuisance mineure à éliminer. Il constituera simplement des troupes, vous imposera un siège, finira par débarquer sur votre île, prenant vos terres et vous massacrant tous.

Elle laissa un petit temps au géant pour assimiler l’infos, puis reprit.
-Et dans le cas ou vous vous dites qu’ils ont échoués, que cela prouve que le Daimyo actuel peut se défendre et que comme sa politique actuelle est de se recroqueviller sur son pouvoir, alors vous êtes bien à l’abris, et bien encore une fois vous vous mettez le doigt dans l’œil. A force de se terrer, d’avoir peur, il finira par avoir une de ces maladies ou chaque homme, chaque patrie un peu différente est potentiellement une menace à son pouvoir et son existence. Il est même possible qu’il soit déjà en train de fomenter votre éradication à l’heure ou nous vous parlons, qu’en savons nous ? Après tout, ce n’est que la personne qui a mis fin à l’ancien régime, en s’imposant, et vous n’êtes que le seul peuple shinobi à ne pas avoir quitté les îles après cet incident tout en vous réclamant indépendant.

La demoiselle attendit quelque peu que les connexions se fassent entre le fait qu’ils soient tous seuls, qu’ils aient été la force du précédent régime et que le Daimyo actuel soit en incubation d’une paranoïa sévère se fasse, puis elle termina son argumentation.
-Je ne suis pas vôtre conseiller stratégique, pas même un membre à part entière de ce clan, tout juste une Mizujin élevée par une troupe de bandits, et je n’ai pas particulièrement d’intérêt à vous sauvegarder, si ce n’est pour faire plaisir à Milly. Votre destin est entre vos mains, à vous de voir si vous préférez tenter le risque moindre de prendre part à des batailles ou vous serez en surnombres, aidés, supportés, ou si vous préférez remettre votre peuple à la “Chance” que rien n’arrive après chaque turbulence affectant le pays. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas persuadée que c’est une décision que vous devriez prendre seul, qu’il s’agisse de la première décision ou surtout de la seconde, mais comme vous nous avez rappelés, nous ne sommes que deux Kaguya, dont une n’est pas tout à fait Mizujin et l’autre d’origine insignifiante, qui sommes nous pour juger vos décisions… moqua Utara avant de rire de manière mesquine.


Kaizen Utara
(#)Dim 29 Aoû - 11:55
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Cela lui sautait aux yeux, si la première paraissait plus naïve bien qu'animée d'une volonté réelle et presque palpable, la seconde, elle, réfléchissait davantage. Non, elle ne réfléchissait pas, elle planifiait. Avançait ses arguments comme s'ils étaient des pièces d'un jeu quelconque. Alors, Hijiro se demanda à quel moment elles avanceraient leur pièce maîtresse.

- Voyez vous, notre clan passe avant le reste. Nous ne sommes pas les protecteurs de quoique ce soit, si ce n'est de nous mêmes. Mais savez vous pourquoi ?

Leur dit-il en retournant s'asseoir sur son siège, en les observant un instant. Ces deux là n'avaient pas eu l'occasion de comprendre ce qu'était leur clan, elles avaient une vision très... étrangère de ce que représentaient exactement les Kaguya.

- C'est assez simple, je vais vous expliquer. Les Kaguyas obéissent aux ordres, qu'importe ces ordres. Nous sommes les parfaits exécutants aux yeux du monde. Mais, ce n'est pas cette efficacité qui nous protège. C'est notre hiérarchie, le respect des ainés et des règles qui assurent à notre clan sa survie. Nous n'avons pas de doute quant aux objectifs que nous nous fixons, et jamais nous ne les remettons en cause.

Il prit une courte pause pour soupirer.

- Admettons que demain nous décidions de marcher sur la capitale. Que moi ou l'un des généraux donnions un ordre à un... Mizujin, ou un Hijin, ou qu'importe. Imaginons que cet individu n'applique pas cet ordre qui pourtant fait partie de la tactique, ou de la stratégie qui doit mener à la victoire. Qu'adviendrait-il ? Je fais confiance aux Kaguyas et à ceux qui se sont intégrés au clan, à ceux qui sont capables de comprendre que la stratégie passe avant leur vie.

Il les fixa un long moment, se demandant si elles comprenaient ce qu'il était en train de leur dire. Si elles comprenaient pourquoi partout il était dit que jamais un Kaguya n'avait été un général que ce fut dans l'armée Mizujine ou au sein de Kiri. N'importe quel Kaguya ayant reçu son éducation martiale parmi les siens le savait.

- Cela n'empêche pas que nous aimons quand même le combat !

Rigolait-il.

- Mais pour le moment ce que vous me présentez est voué à l'échec. Je ne suis pas certain que votre pays, Milly, saurait se départir à la fois des fléaux d'Arashi, de l'armée Mizujine, des partisans du Daimyô et des autres problèmes que je ne connais pas encore. Que pensiez vous en venant me voir ici ? Que votre clan, dont vous vous dites parias; oui parce que je vous rappelle que c'est vous qui remettez ça en avant, pas moi, pas Kojiro, ni personne d'autre apparemment; Utara... Mais vous êtes des Kaguya quoi qu'il en soit. Sinon vous seriez en train de vous noyer dans votre propre sang, à l'orée du bois; pas en train de me parler.

Marquait-il une nouvelle pause pour retrouver le fil de son discours.

-Uhm.. Oui, que pensiez vous ? Que vous feriez face à des hommes et femmes n'attendant que ça, qu'on leur jette un os ? Qu'on leur donne une cible ? Que vous alliez vous retrouver en face d'un idiot qui n'est le chef de son clan seulement parce qu'il est le plus fort de tous ? Pensez vous que nous demeurons ici par ignorance ou couardise ? Ce n'est qu'une question de stratégie et de force d'esprit. Je ne pense pas que votre pays puisse tout affronter, même avec nous. Mizu est loin d'être une terre unie. Il y a... quelques "parties prenantes" à prendre en compte. Enfin... Concernant votre affaire, vous pourrez vous en entretenir avec Ryo. Il aura sûrement arrêté les coupables de... son affaire.

Il avait fini sur un sujet plus "léger", même s'il avait sa propre gravité il était loin de rivaliser avec ce dont parlaient ces deux jeunes femmes. A savoir : déclencher une guerre. Le chef du clan Kaguya avait un avis très tranché quant aux Mizujins vivant sous l'autorité du Daimyô...

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(#)Mar 31 Aoû - 19:35
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Au lieu de cela la jeune femme m’accompagnant poursuivit sur sa lancée, et cela ressemblait presque à des menaces. Ou du chantage, oui du chantage plutôt. Techniquement elle avait raison sur chacun des points abordés, mais sa méthode et le ton employé était bien trop agressif si l’on voulait jouer la carte de la diplomatie.
Pendant toute sa tirade je fixais le leader, cherchant à percer son regard et lire les pensées défilant derrière ses pupilles. A quoi pouvait-il penser ? Quelle allait-être sa réaction face à tout ça ?
Sa première action fut de retourner s’assoir. Déjà cela commençait mal. Puis nous eûmes droit à une description du clan et de sa mentalité. Tout du moins sa version à lui, sous prétexte qu’ils sont de parfaits petits soldats qui exécutent, qu’il n’y a jamais eu le moindre général de leur sang et qu’ils ne font confiance qu’à ceux prêt à mettre leur vie en jeu pour une mission. De véritables pions ! Bon sang mes aïeux ne pouvaient pas manquer d’ambition à ce point, impossible !
Une partie de son discours était juste cependant, je n’avais aucune information sur les forces actuelles de Konoha contre les attaques des évadés d’Arashi et les menaces annexes. Ni sur la volonté propre de l’Hokage à venir militairement marcher sur l’armée du Daymio Mizujin.

Un grattement de sourcil et un soupire avant que je ne reprenne la parole, car il était évidant que cet homme ne comprenait qu’une seule chose.

« Comme je l’ai dit précédemment, les détails seront à voir avec les concernés directement. A savoir l’Hokage en personne. Je ne suis là que pour vous soumettre l’idée et recueillir votre participation à un tel projet, ou non. J’en profite pour vous signifier qu’un de vos membres fout le bordel sur l’île principale et se plait à terroriser tous les marchands et passants qui croisent son chemin. Ceci je doute que cela rentre dans votre description du parfait petit Kaguya. » Je fis un pas vers lui pendant que mon visage se fermait à toute expression. « Si personne ne fait le premier pas rien ne bougera, vous en conviendrez. Alors je vais le faire pour vous. Les Kaguya ne sont pas des généraux, les Kaguya exécutent fidèlement les ordres, respectent les règles et leur hiérarchie ? Très bien je serais donc votre Générale. » Un nouveau pas en avant et un doigt levé vers sa poitrine. « Hijiro Kaguya, actuel leader du clan, moi Milly Kaguya je vous défi en duel. Un contre un jusqu’à l’abandon ou la perte de conscience de l’un de nous le combat se poursuivra. Si je gagne je prendrais votre place et nous ferons bouger les choses sur cet archipel. Si vous gagnez, Utara et moi-même repartirons sans demander notre reste. »

J’allais probablement perdre, probablement me faire humilier mais il était évident qu’il ne comprenait que cela. La bagarre. Un homme simple, si simple.
Utara pourra s’assurer pendant ce temps que personne d’extérieur n’intervienne.
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(#)Jeu 2 Sep - 10:26
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Balade mouvementée à Mizu [pv] [+18] - Page 3 A6lv

- Un duel... hahaha, très bien, d'accord. C'est votre droit en tant que Kaguya. Mais avant, je crois que vous n'avez pas compris un traitre mot de ce que je viens de vous dire, ce qui me laisse présager le déclin de ce clan si jamais vous l'emportez. Mais nos lois sont nos lois !

Il se leva alors, à nouveau, de son siège. Il défit le Yukata pastel qu'il portait et le déposa derrière lui avant de faire craquer chacun de ses os. Cela faisait quelques jours qu'il ne s'était pas battu, il était donc frais et dispo.

- Ce que vous n'avez pas compris toutes les deux, c'est que nous exécutons les ordres car personne n'a jamais accepté de suivre les nôtres. Vous feriez erreur si vous pensiez que nous n'étions que ça, de simples soldats.

Il attendait un peu plus de réflexion et de lecture de ses mots de la part de ces deux Kaguya sur le retour. Elles pensaient certainement qu'il allait leur dire quoi faire, et leur livrer ce qu'elles voulaient sur un plateau en argent. Lui, avait compris leur souhait et avait déjà pensé aux difficultés qui se présenteraient à eux, quels obstacles recelaient Mizu.

Les bandits étaient une chose, les criminels d'Arashi une autre; et les puissances régionales... encore une autre.

- Vous venez ici avec une demande. Mais vous n'avez rien de concret. Vous nous demandez de concrétiser pour vous. Commencez par établir un vrai plan, une vraie stratégie. Maintenant, je vais vous remettre les idées en place Kaguya Milly. Cela vous aidera peut-être à mieux réfléchir... Par sympathie, je vais vous laisser commencer, Milly.

Tous ceux alors présents dans la salle s'étaient dirigés vers la sortie et Kojiro qui semblait être le bras droit du chef de clan invita l'autre blonde, Utara, à les suivre à l'extérieur.

- Rien ne doit interférer. Ce n'est pas un simple combat. Je vous pries de sortir, Utara.

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(#)Lun 6 Sep - 17:51
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L’homme révélait le défi, visiblement ravi. Et pourtant il se disait persuadé que nous n’ayons rien compris. Impossible de ne pas froncer les sourcils et faire cette fameuse expression faciale traduisant le « what the fuck ? » avec un surplus de rides sur le front, autour du nez et au-dessus des lèvres. Un regard fut porté à Utara mais pas plus de réaction.
Voilà qu’il annonçait maintenant ne plus être de simples soldats. Punaise encore plus girouette que ma sœur ! Le tout en rabaissant ma capacité à diriger, mais quel con…combre. Oui concombre, restons polie. Et enfin il m’invita à lancer les hostilités, congédiant la seconde blonde de notre duo.

« Vous apprendrez Monsieur, que pour se faire comprendre il faut d’abord être clair et aller droit au but. » Expliquai-je pendant qu’une épaisse surface osseuse venait recouvrir mon corps et que mon sac à dos chutait au sol. « Plutôt qu’à tenter de faire deviner à vos interlocutrices ce que vous voulez dire, tourner autour du pot et vous contredire tout seul. Autrement ça ne peut qu’aller de problème en problème. »

D’un pied dans mon sac je le fis glisser jusqu’à Utara et pendant que mon visage disparaissait sous mes os, je lui adressai un clin d’œil réconfortant. Ce duel risquait fort de ne pas durer, dans un sens ou dans l’autre cela allait se clore rapidement.

« Mes remettre les idées en place Monsieur ? Intéressant. Je viens vous proposer une alliance avec mon village dans le but unique de libérer Mizu de ce Daimyo incapable, précisant n’avoir rien de plus à vous offrir qu’une tentative pour attirer votre intérêt. Et vous me répondez ne faire qu’obéir aux ordres comme ça l’a toujours été, attendant quelque chose de ma part que, vous le savez, je ne peux vous proposer actuellement car n'ayant ni avec les informations à disposition ni le rang hiérarchique adéquate. De toute évidence c’est donc plutôt vous qui avez besoin de quelques coups sur la tête. »

Le pied droit en arrière, les muscles tendus, la posture prête pour un assaut frontal. Nous n’étions pas loin l’un de l’autre, deux mètres tout au plus pour une discussion convenable.

« Ça tombe bien, il semblerait que vous aimiez vous battre. »

L’instant d’après j’étais sur lui, le poing droit projeté avec force et violence en direction de son crâne. Un feinte. A cette distance et en orientant son attention sur mon attaque, j’avais toutes les chances de réussir à le capturer. Car dans le même temps des os poussant directement depuis mon armure se jetèrent sur lui. D’abord au niveau de ses jambes pour l’empêcher de regarder partout et de se protéger entièrement. Ensuite si réussite il sera prêt à se faire marteler la caboche.


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(#)Jeu 9 Sep - 8:57
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