- Votre lecture de la situation, et de mes mots... est insuffisante, Kaguya Milly. Nous en reparlerons après.

Ceux lui tenant des discours acerbes avaient été nombreux fut une époque, mais aujourd'hui ils ne l'atteignaient plus. Il savait que tout ce qu'il avait fait avait permis à son clan d'être encore plus fort. Il savait que le mystère qui entourait l'ile, qui entourait leur disparition ou leur absence... Tout cela importait peu.

Il voyait chez cette jeune femme une fougue incontestable, mais un manque de clairvoyance quant à ses attentes, les siennes ou celles de celui qui était après tout son chef. Préférant rejeter la faute plutôt que de comprendre... Il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, elle n'avait ni grandi parmi eux ni appris leur savoir. Bon, bien sûr beaucoup avait grandi ici et bénéficié de cet enseignement et pourtant n'étaient pas très... fûtés, comme ces meurtriers dont parlait Ryo.

*Oh...* résonna dans sa tête alors qu'il voyait l'armure apparaître, elle ressemblait un peu à ce qu'il savait faire. Et vue la position qu'elle avait prise, il fit de même; utilisant sa propre version de la réputée armure des Kaguya. Il était habitué à se battre et avait remarqué qu'il était rarement le premier à attaquer... Tous pensaient à l'initiative de l'engagement...

Une attaque frontale, cela lui plaisait.
Le coup de la jeune Kaguya frappa sa seconde peau, l'effritant au niveau du visage tandis que des os rampaient rapidement le long de ses jambes.

- Ha...

Il avait levé les mains formant des signes devant la jeune femme. Puis en enchaîna de nouveaux qui firent se projeter quatre pointes osseuse depuis les restes de sa seconde peau, droit en direction des orifices lui permettant de voir. Il ne visait pas spécifique ses yeux... Mais c'était la seule ouverture visible.

Résumé:

Techniques:

Une kaguya un peu lus résistante. Voilà ce que se disait le chef du clan tandis que la kunoichi tentait de s'en saisir. Pour qui le prenait-elle ? D'un simple mouvement du bras, il avait repoussé sa tentative de le saisir et de fait, elle s'était "repliée" pour se mettre à l'abri ou peut être réévaluer la situation. Peu importait, tout ce que remarquait Hijiro était cette étrange faculté, ou insensibilité à un des genjutsu les plus perturbants qu'il lui ait été donné de voir.

Sur un champ de bataille, en situation réelle où la stratégie primait sur le reste, il l'aurait écrasé en quelques secondes. Mais ici, il s'agissait davantage d'un test, le même que tous ceux qui l'affrontaient pour prendre sa place subissaient. La force brut ne l'avait jamais vraiment atteint, contre un Kaguya, contre leur chef... Ce n'était pas la meilleure... Stratégie. Néanmoins, il fut plutôt satisfait de voir ce que pouvait faire cette expatriée.

Tous ces os poussant un peu partout, semblant provenir d'elle... Il devait avouer qu'il y avait là-dedans un certain charme sûrement des plus mortels pour le commun des... mortels. Dont il ne faisait pas partie. Il n'eut pas besoin de bouger, et ces os qui empêchaient le moindre de ses déplacements n'étaient pas si handicapants... Il avait acquis un savoir précieux, ce même savoir qui avait fait de lui le chef de ce clan. Son armure ? Non, bien qu'elle lui fut utile, et même vitale, tant bien qu'il se permettait sans gène d'en abuser. Faisant de lui la cible la moins accessible d'un champ de bataille, même à portée de main.

Une double couche osseuse, épaisse qui le protégeait sans mal, mais au prix de son effritement, de ces longs pieux albâtres. Après que la tempête ne soit passée, il leva les mains devant lui, une nouvelle fois. Mais ne fit rien, pas tout de suite. Il prit un temps pour lui répondre; par respect.

- Je n'ai pas besoin de prouver ma motivation à qui que ce soit, pour quoi que ce soit. Mais vous et votre amie avez besoin de prouver que vous êtes des Kaguya. Bien plus que par vos talents... Tout ça, ce n'est que de la poudre aux yeux ! Être un Kaguya, c'est savoir se projeter. C'est connaître son ennemi, connaître le terrain... Vous Milly, vous n'êtes pour l'instant qu'une suivante ou un challenger au mieux. Vous pensez que c'est ainsi que vous montrerez que vous êtes autre chose qu'un simple pion ? Soyez plus que des soldats, et peut être parviendrons nous à nous entendre sur... ce que vous voulez.

Sur quoi il termina sa série de mûdras, remerciant l'écoute dont la blonde avait su faire preuve. Il allait lui montrer ce qui les différenciait à cet instant T. Les os de se son corps et de sa seconde peau s'étaient mis à croître subitement pour former un immense dôme blanchâtre recouvrant sa "maison" majoritairement détruite et bien plus encore, tout autour des deux protagonistes. L'épaisse colonne osseuse qui s'était constituée depuis son corps se détacha et tomba en petits morceaux...

- Kaguya-san, nous devrions... vite nous éloigner.

Avait lancé Kojiro à la jeune femme.

- Hijiro-sama doit être en colère que votre amie ait... détruit sa maison. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit ça...

Faisant de vifs signes à ceux aux alentours, il s'éloigna sûrement suivi ou précédé de la Mizujine tandis que le sol tremblait sous l'avènement du Sanctuaire.  

En voyant l'excroissance prendre forme et retomber pour dessiner cette coupole, les habitants du villages Kaguya comme l'accompagnatrice de Milly ou encore le bras droit d'Hijiro; avaient dû comprendre et s'étaient éloignés. Ce n'était pas tous les jours que leur chef déployait la technique secrète du Sanctuaire. A vrai dire, il ne l'avait jamais utilisé sur cette île. Plus qu'un dôme ou une barrière, le Kaguya avait crée un nouvel édifice qui, s'il résistait, serait sa "nouvelle maison". Et des murs de cette nouvelle demeure, une première dizaine de lances d'os furent projetées, suivant une séquence inhabituelle mais ayant toutes une seule cible...

Hijiro n'avait plus qu'à observer et la laisser contempler.

Résumé:

Résumé:

Hijiro l’observa tandis qu’elle semblait déposer les armes. La pénombre qui les enveloppait donnait une atmosphère encore plus particulière à la fin de cet affrontement. Signe que ce chef d’un clan réputé barbare n’était pas que ça, fut qu’il répondît d’abord par un hochement de la tête. Ce qu’il restait sa seconde peau osseuse s’effrita et s’écroula, il n’en avait plus besoin.

Intense et court, ce duel n’avait pas déçu le Kaguya qui remarquait bien qu’elle soit d’un pays étranger, qu’elle a dit cette flamme dont étaient habités les vrais représentants de ce clan. S’attaquer à une personne de la trempe d’Hijiro demandait du courage, d’autant sans savoir ce dont il était capable. Elle avait raison, elle ne faisait pas le poids; mais c’était normal. Lui avait celui d’innombrables batailles sur les épaules même s’il n’y paraissait.

Rien que pour cela, avoir le courage de défier une personne sans avoir la moindre idée de ses capacités, il allait lui offrir un présent. Ou du moins c’est ainsi qu’il considérait ce geste.

- Vous vous êtes bien battue, Kaguya Milly. Nous ne vous chasserons pas de nos terres, et serez les bienvenues vous et votre… amie. Vous avez raison, je n’ai pas été directe avec vous, car vous ne sembliez pas vous considérer comme une Kaguya, mais votre façon de vous battre est une preuve du contraire. Si vous souhaitez notre aide, ralliez d’abord d’autres Mizujin. Il y a une île plus au nord, qui n’est autre que la se onde capitale de ce pays. Ils ne sont pas sous la domination du Daimyo… dites leur que s’ils vous rejoignent, les Kaguyas s’allieront à eux. Vous aurez ensuite deux objectifs, prendre la ville nourricière ainsi que Genjikyuren; au sud ouest. Ce seront de dures batailles qui nous conduiront à la victoire. Transmettez ces informations à vos supérieurs. Et n’oubliez pas que vous êtes une Kaguya. Si vous devez obéir, vous êtes aussi sûrement loin d’être idiote.

Une longue explication loin de toute animosité. Tout en parlant il s’était approché de quelques pas, ne s’était pas arrêté pour autant. Il souhaitait lui aussi sortir de cet ossuaire.

- Nous allons devoir réaménager cet endroit, j’espère que vous êtes fière de vous.

Avait il ris. Les « parias » étaient libres de faire ce qu’ils voulaient, partir, se promener dans le village des Kaguyas; voir où se trouvait leur vraie arène… ou autre chose. Lui avait encore l’affaire de Ryo à gérer, à moins qu’il ait su se départir lui même…

Soupe à l'os Utara n’avait pas grand chose à dire par rapport au combat, c’était là l’affaire des deux guerriers qui échangeaient des techniques sans prendre en compte leur environnement. C’est surtout à cela que l’on reconnaissait des brutes ninja ou des shinobi faisant du zèle, les dégâts collatéraux. Il aurait juste fallut attendre quelques minutes pour aller dans une arène ou bien même en dehors du village, mais non, autant détruire des choses, effrayer la population et éventuellement se ridiculiser devant tout son peuple si jamais le chef perdait de manière flagrante et retentissante. Heureusement pour lui ce ne fût pas le cas, et il remportait haut la main, ou devrait-on dire haut les os dans ce cas précis ? Envolés les désirs de grandeur de la petite Milly qui reconnaissait la défaite, c’était au moins cela, ce qui lui valait la généreuse récompense d’obtenir une sorte d’égalité apparemment, par respect. L’autre blonde n’avait rien fait pour mériter le même traitement mais le recevait également, ce qui était toujours une bonne chose à prendre, parce qu’il n’aurait probablement pas jugé l’ex-bandit comme quelqu’un se battant comme les Kaguya. Au delà de cela, Utara n’avait rien de plus à déclarer, c’était plutôt clair. Ils avaient une mission, ils leurs fallaient aller au village caché dans les feuilles, mais il restait néanmoins une chose à faire avant cela. Dégoupillant une de ses gourdes, Utara se rapprocha de Milly, tendant également une serviette pour être d’un soutien agréable. -J’imagine qu’il ne nous reste que le type à la tête décapitée pour assouvir tes besoins, Milly. Je pense que tu aurais eu tes chances si ton dernier combat ne remontait pas à il y a deux jours, ça couplé au voyage que tu as fait, c’est déjà bien que tu ai tenu aussi longtemps. Cela n’était pas nécessairement compatissant, ce n’était que la vérité après tout, quant aux capacités, sans être particulièrement faible, le chef avait montré une propension au grandiloquent, à l'extrême, le genre de capacités qui fatiguent vite leur utilisateurs. Suite à cela il avait exposé son plan, ce qui fit poser une paume à la blonde sur son propre visage pour cacher la gêne qu’elle ressentait. “Donc il nous à fait tout un char pour nous faire dégobiller un plan qu’on avait pas le droit de lui donner parce que d’une part il était pas fait et de l’autre il n’était pas ratifié par le grand chef des feuilles, mais en plus il en avait un tout prêt sous la main ? Mais quel sac à vin.. Ça valait bien le coup de détruire la moitié de ton quartier pour ça, vraiment..” exagérait dans ses pensées Utara sans en toucher un mot à qui que ce soit, bien que son action soit des plus équivoques. La blonde attendrait le mouvement de l’autre pour l’accompagner voir le décapiteur fou de justice, histoire que Milly y voit plus clair sur cette affaire..

« L'honneur d'un clan »

Ft. Kaguya Milly et Kaizen Utara

Voilà quelques temps qu'il était parti maintenant, et par pour se tourner les pouces, non, il avait remonter les informations qu'il avait obtenu, jusqu'à sa cible. Pas de chance par contre, elle était défendue celle-ci, et le combat avait été rude, même... Dantesque. Il était maintenant là, adossé à un mur, tâché de sang, le bras droit visiblement endommagé vu sa position en balance, alors qu'il se redressait en essuyant le sang de sa bouche de sa main valide. Il posa son regard sur l'homme qu'il avait combattu, s'accroupissant devant lui en prenant son pouls.

- Putain d'enfoiré... Sérieusement ?...

Il se redresse alors en grognant. Cet enflure s'était donner la mort pendant les quelques secondes de répit qu'il s'était accorder après la fin du combat. Bordel il le savait qu'il aurait dût l'immobilisé, mais il ignorait qu'il réagirait aussi vite. Qui est-ce qu'il voulait protéger pour se donner la mort sans la moindre seconde de réflexion quand il se savait foutu ? Bon, eh bien à défaut, il prendrait sa tête, après tout, il avait dit qu'il prendrait quelques têtes. Il créa donc une lame avec ses os et vint faire son travail de découpe, attrapant ensuite la tête par les cheveux pour sortir de la maison, enfonçant la porte de celle-ci d'un grand coup de pied, marchant dans les rues en ignorant les regards se posant sur lui, laissant pour seul témoin de son passage une traînée de sang. Après tout, il fallait bien qu'il fasse comprendre qu'il ne pardonnerait pas ces enflures. Un message. Il se dirigea donc sur la grande place, accrochant la tête coupé dans un lieu visible de tous, se laissant ensuite glisser le long du mur ensuite en reprenant son souffle, regardant sa blessure au bras, qui saignait pas mal. Il soupire un peu en regardant le ciel un moment.

- Bon, je fait quoi maintenant moi ? Jsuis dans une putain d'impasse, et si je reste ici, je peut être sûr que ces connards vont finir le travail pendant que je pionce. Rha, pourquoi j'étais pas là au moment de l'attaque, je me serais fait buter avec eux et jserais tranquille.

Il se releva ensuite avec difficulté, venant dans un premier temps se remettre le bras en place, celui-ci étant déboîté, avant d'arracher un morceau de tissus d'une étoffe suspendue au mur, se la nouant autour du bras pour stopper les saignements. Combattre quelqu'un sans chercher à le tuer, alors que lui ne se priveras pas, c'est quelque chose de bien compliquer, surtout quand ce quelqu'un est expérimenter.

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Ft. Kaguya Milly et Kaizen Utara

Ryo soupirait un peu en se redressant, faisant craquer sa nuque d'un mouvement de la tête sur le côté, retournant simplement son visage pour regarder du coin de l’œil al fille des amis de ses parents. Il lâcha alors un râle de gêne en arrachant un senbon planté dans son flanc, avant de se retourner, jetant le morceau de métal au sol en la détaillant du regard. Plutôt bien fichue, et.. Blonde ? Pas de doute possible, c'était bien elle, d'après la description de sa mère en tout cas. Il croise finalement les bras contre son torse, arquant un sourcil.

- J'ai eût l'autorisation de Hojiro lui-même, pour commencer. Avec des témoins par dessus le marché, dont vous deux. Et j'aurais pas eût besoin de le tuer s'il avait accepter de se rendre pour que je lui soutire des informations. Sauf que cette enflure a avaler sa langue pendant que je remettait mon épaule en place. Je sait pas pour qui ce chien remuait la queue, mais c'est qu'il est fidèle comme pas deux ce bâtard.

Il regardait avec méprit la tête placardée, crachant ensuite au sol, un mélange de salive et de sang, devant celle-ci. Il ne méritait pas son respect, pas plus qu'il ne méritait son pardon, même dans la mort. Après tout, ce connard était lié à la mort de ses parents, et probablement à ceux de Milly également. Il repose d'ailleurs son regard sur elle par la suite.

- Concernant le fait que je connais tes parents... C'est vrai en partie. Pour être tout à fait exact, ce sont les miens qui les connaissait, personnellement, je n'ai aucun souvenir d'eau, j'étais trop jeune quand ils se sont fait trahir. Mes parents, par contre, n'ont eût de cesse de chercher les coupables. Au péril de leurs vies comme tu peut le constater. Les personnes derrières ça n'avaient visiblement pas envie qu'ils entre en contact avec toi, alors en apprenant ton arrivée ici, ils ont envoyer un assassin. J'ai réussi à le vaincre, et j'ai dût le torturer un peu pour avoir des infos, qui m'ont conduit à monsieur tête tranchée que tu voit derrière. Le problème...

un nouveau soupire traverse ses lèvres alors qu'il serre les dents, émettant un grognement presque animal. Et la fourrure qu'il portait n'aidait pas à retirer ce côté bestial. Non, en fait, il ressemblait même encore plus à une bête. Entre le grognement, la fourrure, et ses cheveux en bataille..

- C'est que j'ai couper la queue du lézard, pas sa tête. Je vais devoir quitter Mizu, sinon je passerais pas la nuit.. Mais avant ça.. Je dois retourner dans la maison de mes parents, je suis certains qu'ils ont consigner et planquer le fruit de leur enquête.

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Ryo soupire légèrement aux propos de la femme, la laissant décrocher la tête avec un haussement d'épaule. Peu lui importait maintenant, le message était passé. Il arqua cependant un sourcil à l'histoire de rentrer en leurs compagnie, ce qui lui fit claquer la langue contrer son palais dans un bruit visiblement dérangé.

- Tch. Premièrement, j'ai pas mentionner le fait de rentrer avec vous que je sache, non ? Deuxièmement, je suis ni un assassin, ni un psychopathe... Je suis un chasseur. Et quand tu ne parvient pas à traquer ta proie, tu la fait venir à toi, avec l'usage d'appât, dans le cas présent. Et le meilleur moyen pour que l'appât fonctionne convenablement, c'est de l'exposer à la vue de tous, je VEUT qu'il soit vu, tout comme je veut que les personnes derrières lui se manifestent et sachent qu'ils ont manqué une cible. Ça va les forcer à agir.

Il tourna les talons sans un mot de plus, se dirigeant vers sa maison, enfin, ce qui était sa maison tout du moins. Il poussa la porte une fois sur place, reniflant l'air en grognant. Il y avait quelque chose qui n'allait pas.. Le manque d'odeur de sang. Il créa une lame avec ses os, restant sur la défensive suite à cela, et, c'est en entrant qu'il remarqua l'absence de cadavre, mais surtout, une pagaille sans nom chez lui. Comme si une tornade était passée par la. Même si dans les faits, c'était quelqu'un qui était venu fouillé, à la recherche de très probablement la même chose que Ryo.

- Bon, ça confirme mon hypothèse concernant le dossier. Tu est toujours certaine de toi avec ton histoire de jugement ? Juger des homes qui vont jusqu'à me priver de la possibilité d'offrir des funérailles digne de ce nom aux miens ? Alors, qui sont les animaux dans cette histoire ? Moi, qui cherche à venger les miens... Ou ces enflures qui me prive de deuil pour cacher la moindre chose qui pourrait me permettre de remonter jusqu'à eux ?

Il s'enfonça dans la maison sans dessus-dessous, se dirigeant vers la chambre à coucher de ses parents, inspectant celle-ci du regard, avant de se mettre a tapoter le sol avec sa lame, comme une canne. Il voyait souvent son père faire ce genre de chose, sans jamais comprendre la raison. Jusqu'à ce que cette raison se montre à lui sous al forme d'un bruit creux, proche de la commode du lit. Il poussa celle-ci, déposant un genou au sol pour remarquer un sceau, observant celui-ci, ils 'entailla le pouce et imposa son sang sur la marque, qui, dans une explosion de fumée, dévoila une cache, que Ryo prise dans ses mains, celle-ci contenant un épais dossier, ainsi qu'une lettre, que Ryo commençait à lire, son regard se rapprochant de plus en plus de celui d'une bête sauvage, une haine profonde et sans nom, avant qu'il ne jette l’enveloppe aux pieds de la femme, donnant un violent coup de poing au mur, fracassant celui-ci en hurlant de rage. Le contenu de la lettre l'ayant visiblement mis hors de lui.


Fils, si tu lit cette lettre, c'est qu'ils se sont finalement décider à agir, et que nous sommes morts. Ta mère et moi espérons de tout notre être que ce n'est pas ton cas, et que tu est donc bien celui qui lit ces lignes. Dans ce dossier, tu trouveras les résultats de notre enquête concernant la mort de nos amis, et d'autres activités de ces hommes. Sache juste une chose fils... Ils ne sont pas à prendre à la légère, ce sont, au bas mots, de véritables monstres. Il est aussi temps que tu apprenne autre chose. Tu avait une sœur aînée. Elle nous fût enlevée jadis, quelques années avant ta naissance, et nous n'avions jamais pût la retrouvée, jusque maintenant. Tu apprendras dans le dossier qu'elle fût asservie, torturée, brisée, et utilisée non seulement comme une arme par ces monstre, mais aussi comme mère porteuse pour créer dans l'ombre une armée d'enfant soldats.

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